Entrainement dans la montagne [pv Reila]

Nous étions donc en train de marcher tranquillement, prenant à peu près la même route que la veille. Traversant des forêts toutes aussi dense et rebelle. J’étais plutôt occupé à manger ma brochette, tout comme le genin, je ne pensais donc pas à parler. Un silence certes, mais un silence très minime et qui ne pèse pas comme la dernière fois car nous étions en train de déguster un morceau de pieuvre parfaitement préparé. De plus, le shinobi lançait certaine parole de temps en temps.

C’est de bonne humeur que l’on arrivait à l’endroit précis où l’entraînement allait débuter. A notre gauche une grande falaise qui avait dus se créer suite à un affaissement de terrain. Ou bien encore au mouvement continu de le croute terrestre, aussi lent soit-il. On était dans un petit espace sans arbre où l’air était courte sans vraiment d’arbuste et de fleur. C’était en quelques sortes une petite clairière surplombé d’une assez grande falaise.

On aurait pus croire que l’on allait s’arrêter ici, une lisière de forêt agréable. Mais non. Le chemin n’était pas fini, il allait juste se révéler plus physique. Vous l’aurez compris, la première partie de notre entraînement consistée à escalader cette falaise et ce, sans tomber car aucune corde n’allait nous retenir ni nous relié. Mais pour l’avoir déjà escaladé dans le passé, je savais que la roche était dure et avec pas mal de prise. Même un débutant pourrait y arriver avec un peu d’effort. Et après tout, nous étions des ninjas.

Après avoir observais notre entourage, Yosuke commença à parler, faisant remarquer ses interrogations sur la suite et que je pourrais peut-être lui expliquais ce que l’on allait faire pendant qu’il finissait sa brochette. Je ne répondis rien pour le moment, j’avais déjà finis la mienne et je préférais étirer mes muscles et tendons encore endormis de part la nuit passé. Enfin, environ deux minutes après, je consentis à lui répondre.

Peut-être était-il un peu tendu, car il s’essaye à certaine blague pas vraiment comique. Celle dont on ne rit pas de la blague en elle-même, non celle dont rit de celui qui l’a sorti tellement on le trouve stupide sur le coup. Alors que l’on entendait le léger roulis de l’eau, un blanc s’installa. En même temps avec ce genre de jeux de mot… Je murmurais pour moi-même quelque chose d’inaudible pour lui exprimant ma désespérance à son sujet.

Voyant qu’il était en train de déposer ses affaires sur le sol, je lui rappelais qu’on allait escalader cette falaise et que mis à part s’il comptait le refaire une fois de plus nous ne repasseront pas ici. Il était tout sourire et j’en profitais pour continuer ce que j’avais à dire.

Je le regardais donc agir. Avant qu’il ne commence, je lui lançais rapidement de s’échauffer s’il ne l’avait pas déjà fait car un claquement ou crampe en pleine montée serait bien embêtant.

Bien, il était l’heure de commencer. Reprenant ses affaires tranquillement pour s’avancer vers la falaise. Celle-ci étant assez grande il fallait lever la tête plutôt haut pour en apercevoir le sommet. Je pouvais déjà repérer les prises qui me serait utile durant ma montée. Je ne voulais pas prendre le même chemin que Yosuke, cela serait trop facile. Ni même le chemin que j’avais pris la dernière fois, je me souvenais encore de comment le gravir le plus rapidement possible. Non, ce que je voulais c’était un brin de difficulté, pouvoir passer au niveau supérieur sans recommencer cent mille fois la même chose sinon je tournerai en rond pendant un moment. De plus cette fois-ci je venais de m’interdire l’utilisation de mon chakra, et volontairement. Cependant je pense que si je tombe en chute libre malencontreusement je me verrais donc forcé de puiser un peu dans cette énergie avec laquelle on pouvait faire tant de chose.

Ainsi donc je grimperai environ quatre mètre à la droite du jeune genin par une piste que je n’avais encore jamais emprunté. J’observais tranquillement le garçon prendre son départ. Je savais sans grande inquiétude qu’il surpasserait cet obstacle et cela facilement. Même les plus débutants pourrait y arriver. Alors qu’il commençait une montée très rapide et soutenu, je commençais moi-même à me hisser sur les premiers appuis à ma portée. Lui, et cela j’en étais sûre, il en trouverait plein sur son passage. Tandis que moi cela serait une épreuve un peu plus compliqué que d’en trouver.

Appréciant le contact froid de la roche, je commençais donc sur ma lancée. L’escalade c’était comme un problème au quel il fallait trouver la solution pour avancer. La solution se caractérisant ici, par la trouvaille des appuies aussi divers soit-il. Une réflexion complexe se résolvant par une simple observation. Si tout les problèmes pouvaient se résoudre comme cela alors se ne serait plus des problèmes. Enfin bref, j’avais déjà acensé une dizaine de mètre mais voilà que s’offrait à moi une légère difficulté et même, peut-être, une grande.

En effet, j’avais beau scruter la roche de mes yeux châtains, la seule prise que je pouvait apercevoir se trouvait à environ un mètre voir deux. La seule manière d’y accéder serait de prendre impulsion sur mes jambes et mes bras. Mais si je la ratais en mettant trop de force, ou bien dans le cas contraire, pas assez je me retrouverais en chute libre, ce que, bien sur, je ne souhaitais pas. Je voulais pas utiliser ce que l’on appelle chakra dans notre langue de shinobi. Non, je ne voulais pas, je voulais me débrouiller sans pour pouvoir acquérir plus de biais.

Cette fois la solution était unique est évidente, seule ma confiance me posais doute. Allais-je le faire oui ou non ? Mais redescendre pour prendre une autre piste serait honteux car il n’y avait pas d’autre issue par l’endroit où j’avais commencé mon escalade. Et qui sais, peut-être qu’après cette lointaine prise, il n’y en aurait plus. Et dans ce cas là je serais plutôt embêté. Je lançais alors un regard au shinobi qui lui était en train de se hisser sur le rebord de la falaise alors que moi il ne me restais plus que dix mètres. Mais des derniers mètres bien embêtant. Les franchir aurait été un jeux d’enfant avec du chakra, mais je ne voulais pas, je ne devais pas…

Lassé de réfléchir à un dilemme dont je connaissais la réponse depuis le début, je respirais un bon coup et décidais de me lancé. Calculer la distance et donc doser mon impulsion ? Non je ne l’avais pas fait. Enfin juste au hasard devrais-je dire. Et je crois bien que pendant un instant je me suis vue en bas, étalée sur le sol comme une crêpe ayant raté la poêle après son salto. Plus que quelques centimètres et main s’accrocha vigoureusement à ce creux visiblement isolé. Mon corps pendais au dessus du sol seulement retenu par un seul de mes bras.

J[b]e n’avais pas bien compris ces dernières secondes, les événements s’y passant ainsi que mes agissements, enfin maintenant c’était fait et je ne pourrais plus revenir en arrière. Je posais ma main droite à côté de la gauche dans ce petit creux. Et je me tractais un peu plus pour apercevoir d’autre horizon. Heureusement de nombreuse prises s’offraient à moi. De toute façon aussi difficile soit-elle à atteindre, j’essayerai. Je m’empressais de gravir les quelques mètres qui me restaient ayant envie d’en finir au plus vite avec cette partie de l’entraînement.

[b]Enfin j’arrivais à me hissais par-dessus cette falaise comme l’avais fait le jeune homme quelques minutes avant moi. Et là, je pus voir, ce lieu que j’avais choisi pour nous entraîner, ce lieu magnifique très peu visité. Ce lieu débordant de merveilleux. Une grande étendue d’herber entouré d’un petit bosquet et d’une sorte de petit lac. La petite brise qui se trouvait en bas de la falaise était maintenant transformé en de grande bourrasque de vent qui faisait virevolter mes cheveux en tout sens. Alors que je sentais une petite goutte de sueur s’envoler, j’entendais la voix de Yosuke résonnait autour de moi.

Je le regardais, qu’est-ce qui était le mieux ? Commencer directement le combat de taijutsu ou bien un petit entraînement sur la maitrise du chakra. Le choix fut rapide, je choisissais la deuxième option pour la simple et bonne raison que pour maîtriser son énergie corporelle et spirituelle il valait mieux ne pas être trop fatigué, surtout pour certain exercice. Bon d’abord je devais quand même lui demandais s’il maîtriser cette énergie, ou non.

Cette question fondamentale pour chaque ninja et qui semblais très banale. Mais très importante en son sens et elle nous servirez sûrement pour la suite car même pour le taijutsu, la maîtrise du chakra pouvait se montrer intéressante pour améliorer sa vitesse, la force de son coup ainsi que d’autre élément important. Enfin bon, le reste de l’entraînement dépendrait uniquement de sa réponse

Bon il avait déjà une base dans l’utilisation de son chakra. L’apprentissage n’en serait que plus facile par ma suite. J’avais décidé que l’on commencerait sur un entraînement basé sur le chakra pour la simple et bonne raison que cela lui serait plus facile de réaliser ses techniques par la suite. Et ce quel qu’elle soit. De même pour les apprendre. Le chakra reste tout de même l’essence de tout combat shinobi. Sans celui-ci nous serions vraiment limités dans nos capacités.

Je fermais les yeux appréciant le souffle du vent sur mon visage. Je me devais tout de même de lui répondre.

Tout ceci m’ennuyait. Je n’aime pas expliquer, rentrer dans les détails. Je trouve ça trop long, simpliste, inutile… Et personnellement j’ai toujours préférer les exemples visuels car pour ce qui était du textuel, je trouvais ça plus difficile à retenir et à comprendre. Mais ce n’est peut-être qu’une illusion fautive. Cela était certainement différent pour lui. Probablement…

Enfin bon je ne pouvais pas trop me prononcer sur ses goûts et autre je ne le connaissais qu’à peine et ce depuis à même pas une journée. Passons, je venais de relier mes deux mains afin de créer un mudra plutôt connu, celui dont on se servait pour concentrer son chakra. Alors commença à apparaitre une d’aura bleu sous la plante de mes pieds, signe que je déplaçais mon énergie à cet endroit là afin d’avoir plus d’adhérence.

On pourrait appeler le prochain exercice « Combat dans une autre gravité ». En sachant que la gravité normal nous permet de garder les pieds sur terre. Mais grâce à notre chakra nous allons pouvoir en quelques sorte en changer. On allait combattre dans une autre gravité en nous servant de notre chakra pour nous suspendre à d’autre surface. Ayant fini de concentrer mon chakra sous mes pieds. Je m’annonçais à Yosuke.

Je marquais une pause et m’élançais vers un arbre. Je sautais sur lui pour atterrir souplement. Je continuais donc mes explications rapides.

Il était temps que cela commence. Je savais que si je perdais ici, je devrais m’entraîner, m’entraîner et toujours m’entraîner jusqu’à un point faramineux. Première chose ne jamais sous-estimer mon adversaire. Il était peut-être mon « élève » mais pendant ce court combat je devrais le considérer comme un ninja plus fort que moi et qui pouvait me mettre au tapis rapidement car je ne connaissais pas tout à fait son niveau. Cependant je ne devais pas y aller trop fort aussi. Compliqué.

Deuxième chose, ce combat allait se dérouler dans des circonstances légèrement bizarre, étrange. Je doute que beaucoup de personne ai déjà réalisé un entraînement comme celui-ci. Devait-on en conclure que j’étais dérangée ? Non, je ne pense pas. Je me qualifierais plutôt d’imaginative. Mais l’important n’est pas là, avec ces circonstances plusieurs prouesse qui d’habitude n’étaient pas réalisable s’offraient maintenant à nous comme un bouquet de rose

Maintenant il ne me restait qu’à attendre que Yosuke se mette en place pour que le combat commence. J’avais hâte d’une certaine façon mais pas tout à fait. En tous cas, il était certain que j’irais faire un tour sur la parois de la falaise de la même façon que l’on se tenait sur le tronc de ces arbres.

On pouvait lire toute ma concentration dans mes yeux châtains orangés. Je plongeais ma main gauche dans ma pochette arrière et sortais rapidement quatre shuriken que je positionnais entre mes doigts gaucher. Maintenant que mon armement était près, je pouvais commencer. Sans oublier de refermer ma pochette pour que mes kunais et shuriken ne tombent pas.

Je préparais mon saut, en observant le jeune genin durant son attaque, j'avais put remarquer que pendant son bon il avait légèrement dévié à cause de la gravité. Je devais donc faire en sorte de sauter un peu plus haut pour arriver au point prévu. Tant d'éléments à prendre en compte...

Soudain je prenais appuie sur l'arbre où je me tenais pour sauter d'arbre en arbre afin de rejoindre le shinobi. Je plantais mon tantô dans le bois de l'arbre où nous étions tous les deux réunis. Je décollais mes pieds de l'arbre et effectuais une rotation autour de mon arme pour lui administrer un coup de pieds rotatif. Ma main droite occupé à me faire pivoter, la gauche elle lança les quatre shuriken vers le jeune garçon.

~*~

Toujours dans ma rotation, je me dépêchais à revenir sur des appuis de chakra, et donc mes pieds. Le jeune garçon avait évité parfaitement ma première offensive. De même que moi il avait relâché son chakra pour se rattraper avec son katana. Je remarquais alors aussitôt qu'il avait plongé sa main dans sa pochette arrière. Il allait sûrement en sortir une arme de lancé. J'en fit de même, mon tantô toujours planté dans l'écorce, non loin de mes pieds, je ne pouvais pas m'en servir pour me défendre. J'en ressortais un kunai, pensant que cela suffirait. Et apparemment j'avais vu juste.

La forme de deux sortes de couteau s'élançait vers moi, certainement des kunai. Un instant d'attente, le temps qu'il arrive à moi, puis d'un tintement de métal, on les voyait déjà valdinguer dans une autre direction que la mienne et de la sienne.

Je ne répondis point, inutile. En le faisant, il prendrait sûrement plus confiance en lui ou bien le contraire. Et je ne voulais pas le faire changer d'esprit pour le moment, je voulais qu'il reste dans celui là afin de continuer sur notre lancée. Soudain il commença à changer de position et cela assez rapidement, j'en profitais pour déplanter mon tantô de l'arbre, le plaçant dans main droite tandis que dans la gauche, je tenais un kunai.

Il commença par lancer son katana droit vers moi, tel un lanceur de javelot. Grave erreur, ne jamais, je dis bien Jamais lancer son arme principale surtout dans les conditions où nous nous trouvions. C'est-à-dire dans l'impossibilité de descendre au sol. Je m'appliquais, j'allais lui faire comprendre son erreur tragiquement. Même si il avait déjà changer de place, lançant deux autres kunai. Me prendre en croix, bonne idée mais pas assez développée.

Premièrement m'occuper de cette longue lame à peine courbée, c'est elle qui arriverait en premier à moi. Je plaçais mon kunai et mon tantô de façon à faire une sorte de cisaille. Bien sûr, ces "ciseaux" ne seraient pas assez coupant pour le briser en deux, non, je ne voulais pas faire cela. Ce que je voulais entreprendre, c'est de faire en sorte d'empoigner cette arme blanche et de l'emprisonner entre les miennes pour pouvoir faire en sorte de la planter au sol loin des arbres. Futile erreur de sa part, il en serait désormais privé comme un enfant punis pour une bêtise.

Ainsi donc tout se passa très rapidement, en quelques seconde à peine, j'avais effectué une sorte de légère rotation sur l'arbre grâce à mes pieds, je me retrouvais ainsi à droite du katana que j'envoyais droit au sol grâce à ma tenaille de fortune. Me trouvant désormais de dos au kunai qu'il avait lancé et que j'avais vus du coin de l'oeil, je continuais ma rotation dans le même sens. In extremis j'arrivais à faire dériver un des deux kunai, l'autre érafla la joue.

L'odeur du sang vînt me chatouiller les narines, je prenais une grande inspiration avant continuer ma défense. Yosuke arrivait à ce qui était maintenant ma droite donc antérieurement dans mon dos. Le tronc où je me trouvais avait subit de nombreux retournement ayant désormais pas mal de trace, celle de mes pieds dont mon chakra avait amélioré la vitesse et la force.

J'empoignais mon tantô de façon à ce que la lame soit du côté de mon pouce. J'entendais que le shinobi arrive vers moi, pendant le temps où j'avais contré l'entièreté de son attaque il vantait son piège si facilement mis en échec par mes soins. J'attendais patiemment qu'il arrive et à ce moment là je reculais d'un pas pour qu'il puisse avoir légèrement de place sur l'arbre. J'effectuais un coup grossier de tantô facilement blocable. Ce coup ne visait pas particulièrement à le blesser ou à lui portais tord. Je voulais juste qu'il le bloque et que pendant ce temps je lui explique son erreur.

Je décidais de ne pas contre attaquer rapidement. Je voulais entendre sa réponse car c'était avant tout un apprentissage pour lui. De cette attaque, j'avais appris que je devais plus faire de sentiment dans mes gestes mais plutôt de me dépêcher en les faisant net et précis. La petite coupure sur mon visage représenter ce fait.

Ce coin reculé de la montagne observait notre combat exponentiel pour le moment mis en arrêt, mais je doutais que nous allions repartir de plus belle dans quelques minutes.