-Flash-Back's Rp : On the Red Light... [Pv Kali']

-Music

Contexte :
Aouëriss à quitté le marchand de Légende, Kaleïs aussi.
Il ne connait pas l'existence de Sesshômaru...

Décidément, cette ville manquait cruellement de charme. Aouëriss marchait tranquillement et ses vêtements propres juraient un peu avec la saleté et la pourriture qui remplissait cet endroit, il mit sa cape blanche et rabaissa sa capuche, évitant les rats qui sortaient d'une goutière et traversaient la rue. Marchant entre les immeubles sales et les clochards qui jonchaient le sol, il se remémorait sa rencontre, avec Itachi Uchiha et l'homme mysterieux qui se faisait surnommer "Marchand de légende".

Flash-Back :

Itachi Uchiha et une certaine 'Kaleïs' se tenaient en face de cet homme, cet homme dont je parle portait une grande tunique avec une cape sombre par-dessus, probablement une cape cachant certains pouvoirs, cet homme, c'était le marchand de légende, il arborait d'effrayants pouvoirs.

¤ Vadryelith Sinister. Avec une prime de 2 Million de Ryos sur ma tête. Itachi Uchiha, je te défie. A mort ou Amical, peut m'importe, montre moi que tu n'est pas une... "Larve". Si tu gagne, j'accepterais de t'offrir a toi et ta compagne, une arme d'une puissance inégalée dans le monde, vous la choisirez.¤

L'étrange homme se mit après à provoquer Kaleïs de quelques manières, celle-ci, bien determinée à faire payer ces affronts, voulu se battre, mais le marchand continua :

¤- Ne t'interpose pas, ton maitre ne te l'a pas ordonné, et garde tes propos inutiles et sans fondements pour toi. Tu n'est pas de taille.¤

Kaleïs, énervée, garda son sang-froid tant bien que mal et lui répondit avec un ton méprisant :

¤Je vois aussi que tu es bien armé.C'est vrai que sans elles tu ne pourrais vraiment rien faire.... Disons qu'avec tes joujoux tu as 20% de chance de porter un coup à l'un d'entre nous. Mais bien sur je laisse Itachi commencer le massacre...¤

Le combat pouvait commencer et Aouëriss, tapis dans l'ombre, regardait la scène avec attention, il avait une envie de savoir se qui se passerait ensuite, mais il y avait plus pressant pour lui, questionner le marchand sur la lame de son père, regarder cette scène ne lui apporterait rien. Il sortit donc de sa cachette et se fit tout de suite repérer par les trois puissants ninjas. Le marchand poussa un léger soupir:

- Tssk...

Le marchand regardait le déserteur, il fit un geste et se tourna vers les deux membres d'"Akatsuki"

- Itachi, Kaleïs. Nous remettrons ça a plus tard, j'ai des clients. Dans une semaine, a la vallée de la fin, a 16h00. L'endroit parfait, l'heure parfaite. Prépare toi bien.

Puis, cachant son aura sous sa cape, il fit un signe au déserteur, lui disant d'approcher...

Fin du Flash-Back

Itachi Uchiha, Kaleïs, le Marchand de Légende... Akatsuki ? Tant de questions sans réponse se pressaient dans l'esprit du jeune déserteur, mais il sentait qu'il aurait, même s'il faudrait le temps, les réponse qui le satisferaient. Relevant sa belle capuche blanche, Aouëriss découvrit qu'il arrivait au bout de cette immonde ville et regarda autour de lui, ça semblait être une grande porte qui ouvrait sur une forêt ou plutôt un petit sentier avec des arbres et des buissons autour. Aouëriss traversa cette porte, marcha un peu et se fit appeller par un homme venant de la sombre ville :

- Oh toi ! Le type à la cape blanche, viens voir

Aouëriss arréta son pas régulier mais ne se retourna pas.

- T'as l'air riche toi, donne moi ta cape et tes affaires sinon j'te bute !

Toujours aucune réponse de la part du déserteur, il se retourna tout de même, les yeux fermés devant l'homme qui lui parlait. C'était un homme de petite taille, sans beaucoup de cheveux, portant des habits déchirés et recousus rapidement. Il arborait un air et un sourire sadique, montrant fièrement un couteau. L'homme à la cape blanche ouvrit peu à peu ses paupières, et montra à son interlocuteur un regard glacé et des yeux bleus et pur comme l'eau d'une source. Un petit rictus se montra sur le visage marqué de l'homme. Surmontant sa peur, il cria et fondit quand même sur Aouëriss, celui-ci ne bougea pas d'un pouce, et à la seconde où l'homme allait le toucher, il se décala sur le côté, l'attrapa par le col de son habit, et d'un surpuissant mouvement, l'envoya valser sur un arbre à côté. N'ayant pas compris ce qui venait de se passer et sonné par le choc, l'homme tomba sur les fesses par terre et vit deux lames se planter à droite et à gauche de sa petite gorge. Aouëriss, les bras croisés, prit enfin la parole :

C'est dans ce genre de ville que des hommes comme toi naissent, ce monde est pourri de guerres et de lamentations jusqu'à sa racine, même l'espoir c'est envolé...

Il retira ses deux armes les rangea sous sa cape et finit :

N'oublie jamais que tu restes maître de ton destin... Si ce n'était pas le cas, mon but n'aurait plus de sens...

Etonné par se qui venait de se passer, l'homme restait par terre les yeux grands ouverts, regardant le déserteur partir dans une autre direction. Aouëriss continua d'avancer à travers ce bosquet puis arriva à un fleuve, ou plutôt une mer, il n'en savait trop rien mais savait qu'il y avait devant lui, un énorme pont blanc ressplendissant qui traverssait cette étendue d'eau. Il regarda aux alentours et remarqua que la brume qui cachait l'autre bout du pont venait d'arriver là où il était. Le déserteur avança sur ce pont tranquillement et prudemment, regardant tout autour de lui, et ses yeux bleues perçurent une aura rouge magnifique qui marchait aussi dans cette direction. L'Aurion se retourna délicatement, la capuche de sa cape retroussée, et regarda à travers ces arbres cette belle aura, avant même qu'elle ne sorte de là, il la reconnue...

Kaleïs...

Le déserteur n'éprouvait aucune sympatie ni aucune méchanceté pour elle et attendait de voir la suite des évènements...

Spoiler:
5 : Katame Hon'tou
(pas d'image)
Oeil de la vérité, permet de ressentir, d'une certaine couleur et d'une certaine forme, l'aura de n'importe quelle personne, où qu'il soit, même les yeux fermés. L'oeil de l'utilisateur devient bleu clair. Dans le multiclonage ou une technique du même genre, seul l'original émane une aura. Permet aussi de contrer tout genjutsu de bas niveau. Un ange déchu a les yeux rouges très clair.
- 0 PC (pas en combat), s'active automatiquement en cas de besoin.
Utilisable par tous les membres du clan, avec un entrainement ou une utilisation progressive dans les Rp.

Peu après avoir quitté le marchand de légende, qui dit en passant ne ne nous avait rien filé (vieille peau -_-), Itachi et moi nous étions donc résignés à retourner au repaire de la lune rouge, que nous quitterions peu après, chacun dans une direction différentes. J'avais passé plus de deux mois sans revenir, ce qu’il faisait que la plupart des membres me croyaient morte… Dommage pour eux, j'étais encore là et occupais toujours la place de sous-chef. Mon statut d’unique femme de l’organisation, et surtout le fait que j'étais la dernière arrivée, faisait qu’on me sous-estimait souvent et qu’e j'avais du mal à me faire respecter. Néanmoins, je m’étais entrainée niveau « joutes verbales » et répondais d’un air acide au premier qui se permettait la moindre remarque… Enfin, j’essayais d’être agréable au maximum, être constamment plongée dans le noir de mes souvenirs allait finir par me rendre folle… Enfin bon. Lors de mon départ, juste après avoir quitté Vadryelith, j’avais fait la connaissance avec un jeune garçon, ou plutôt jeune homme car il devait avoir mon âge, voire plus si ça se trouvait. J’avais entre 17 et 19 ans mais malgré ma jeunesse j’avais appris que beaucoup de ninjas pourtant plus âgés que moi m’étaient inférieur. Ils y en avaient aussi beaucoup qui étaient encore plus forts que moi… Celui que j’avais rencontré ne semblait pas extrêmement fort à première vue, mais après avoir passé quelques temps avec lui, je m’étais rendue compte qu’il cachait quelque chose en lui. Quelque chose que j’avais identifié, mais je n’en ai jamais parlé, je ne sais même pas pourquoi.

souvenir…
Nous étions, Itachi, Masakatsu et moi, devant un homme qui nous tournait le dos. Sa charrette à ses cotés était plongée dans l’ombre et son contenu était invisible à nos yeux. La raison de notre rencontre programmée était que nous étions intéressés par des armes magiques. Je savais qu’il ne nous les donnerait pas comme cela, qu’il y aurait forcement un test, et cela commença dès le début. Provocations, moquerie et paroles cyniques entrèrent rapidement dans la conversation. Vadryelith posa un duel à Itachi et moi j’étais prête à me battre contre lui. Masakatsu, qui était mon élève à ce moment là, était inconscient à cause de l’aura meurtrière du marchand des Ténèbres. Ce dernier ne voulu pas m’affronter, il voulait Itachi. Ce n’était pas très sympa pour moi… Néanmoins, je savais que mon chef lui mettrait la raclée de sa vie, et alors là, il ne dirait plus rien. Par la suite, le combat n’eu pas lieu, dommage. Masakatsu m’a lâché car il est devenu Jinchurky. S’il avait été un peu plus intelligent, il aurait su que je l’aurais aidé malgré le fait que je sois de l’akatsuki. C’était un garçon avec un bon potentiel, j’étais déçue. Cette perte ne m’avait pas beaucoup atteinte, je ne m’étais pas assez habituée à lui. Je pensais par la suite rencontrer un genin de Suna, mais j’ai appris qu’il s’était fait tuer. Encore une nouvelle fois, quelqu'un m’avait coupé l’herbe sous le pied… Le marchand Vadryelith Sinister disait devoir partir car des clients l’attendaient. Il s’en alla donc, nous laissant tous les trois en plans sans nos armes. Tous les trois ? Non, il y avait une autre présence, celle d’un ninja, plutôt jeune, un jeune homme en somme. Il se nommait Aouëriss Aurion, un nom plutôt étrange, qui ne sonnait pas du tout Japonais comme la plupart des autres ninjas. En même temps, Kaleïs n’était pas japonais, et Kuro’kagen n’était qu’un pseudo… C’était la première fois que je le voyais et si je l’avais salué poliment, cette rencontre ne m’avait pas marqué. J’étais loin de me douter que je le reverrai par la suite…

C’était deux ou trois jours après cette petite péripétie que je l’ai rencontré. Cela remonte à un moment, je ne pourrai pas savoir quand exactement, mais en revanche je me souviens bien de cette rencontre. C’était assez amusant, je ne savais pas trop comment me comporter car je n’étais pas très sociable malgré qu’il y ait eu plusieurs personnes qui m’aient approché. Je m’étais donc séparée d’Itachi, j’avais décidé de faire un break, de me dissocier de la lune rouge pour reprendre une bouffée de solitude, pour faire le plein de sérénité. L’association de l’akatsuki ne comportait que des hommes, tous obnubilés par le combat et l’argent. Moi je ne pensais pas comme eux et on pouvait même se demander ce que je faisais avec eux. Si je restais là bas était que j’avais un but précis, un but qui devait me demander de la puissance, plus que ce que j’avais déjà, et cette puissance je ne l’avais pas encore : j’étais loin du résultat que je voulais… Il faisait plutôt froid ce jour là, et comme j’avais décidé d’abandonner, manteau et chapeau de l’akatsuki, je me retrouvais avec mes vêtements blancs et légers qui ne servaient à rien pour me réchauffer. Mes pas m’avaient mené à un étrange village. Je crois bien que c’est celui qui comporte le pont naruto, son nom donné par le célèbre jinchuriky de Konoha. Je n’y étais allée qu’une seule fois et là bas je m’étais sentie à mon aise, il n’y avait pas beaucoup de monde et personne ne venait m’embêter…

Et Mademoiselle ! On peut vous aider ?

Et voila… Moi qui pensais être tranquille, quelqu’un me hélait déjà à travers le brouillard. Ma vue supérieur à celle des hommes normaux du fait que j’étais une kunoishi, je repérai rapidement le groupe d’hommes qui avançait vers moi. Mal habillés, un regard qui en disait long sur leurs espérances et des armes en tout genre, je compris qu’il s’agissait plus de brigands que de véritables ninjas. Celui en avant devait me dépasser d’une bonne tête, voire de deux. Il était immense, baraqué comme pas possible et l’épée qu’il avait était presque aussi large que moi. Tout cela se passa très vite, je ne voulais pas perdre du temps sur ma future méditation. Il s’approcha, se permis de poser sa main sur ma joue. Je crois bien que ce fut le contacte de trop. Sans un mot, je plantai mes yeux bleus foncés dans les siens. Un moment passa, il paru se perdre, se noyer dans mon regard, et moi je le fixai, encore et toujours, ses amis ne bougeant pas comme retenus pas des liens invisibles. Enfin, je laissai échapper un sifflement méprisant et me dégageai de sa faible emprise.

Tu n’es rien pour moi, tu ne mérites pas de me toucher. Pour la première et dernière fois, allez-vous en, je ne veux pas vous tuer.

Il fut assez surpris, je le comprends, j’ai l’apparence d’une faible jeune femme, à peine sortie de l’adolescence pour certains, et pas en âge de tenir une arme. Et pourtant, si il regardait bien, sur le coté droit de ma hanche pendait une garde d’arme blanche, où la lame était invisible. Kuroi’Kiryuu était son nom, c’était mon arme, mon épée, ma vie. Enfin, une grande partie de ma vie, disons. Après ce moment d’hébétement, ils se ressaisirent tous et comme je m’y attendais, éclatèrent de rire. Alors que sa main fusait de nouveau vers moi pour me saisir au menton, je fis un pas sur le coté, pivotant sur mes hanches pendant que mon coude le heurtait en pleine arcade sourcilière. Le sang gicla. Je ne voulais pas les tuer, je ne voulais plus tuer pour le moment. Lorsqu’il parti en arrière pour s’écraser au sol, je sus alors que j’y étais obligée, ses coéquipiers me fonçaient dessus. Je me détournai d’eux et repris ma progression vers le pont. Derrière moi, après qu’une vague de métal soit passée, il ne restait plus que quelques corps démembrés et moi, j’avais l’esprit de plus en plus fragile au fur et à mesure que je prenais des vies…

Qu’est-ce que je suis stupide….

Je me tenais appuyée sur la barrière du pont, mon menton posé dans le creux de mes mains. J’étais bien, mais j’avais encore pris des vies. Encore. Tout ce que je voulais pourtant c’était vivre ma vie comme je le sentais, ne pas être obligée d’être contrainte à obéir à des ordres, mes actions dictés par le destin qui me forçait à prendre des décisions que je ne souhaitais pas. Non, tout cela, je ne le voulais pas et pourtant je m’y pliais, comme tout le monde… Aujourd’hui était un jour nouveau, comme chaque autres jours, et je me demandais bien si celui-ci allait être spécial, si quelque chose de nouveau viendrait pimenter mon existence, même si cela ne durait que quelques secondes. Poussant un profond soupir, je revins alors sur mes pas, enjambant les corps de mes ennemis fraichement tué. Je passai devant eux sans un regard, je les avais déjà oublié malgré la puanteur de leur sang. Me dirigeant vers la forêt, je m’arrêtai au premier arbre et m’asseyais contre le tronc, ramenant mes genoux contre ma poitrine. Mes longs cheveux rouges tombèrent en cascade autour de moi, me réchauffant un peu. Alors que j’étais perdue dans mes pensée, je sentis bizarrement une présence près de moi. Elle était apparue d’un coup, je ne l’avais pas senti arriver comme la plupart des fois. Me relevant alors, je me dirigeai vers la source de cette aura qui me semblait plus ou moins familière. Je le vis alors, Aouëriss Aurion. J’étais à moitié dissimulée derrière les branches d’un arbre mais je savais qu’il me verrait. D’ailleurs, il avait du me sentir car il redressait la tête ; néanmoins, j’étais sur mes gardes avant qu’il ne m’interpelle. Je fus soulagée de voir que sa voix était dénuée d’agressivité, je ne voulais pas me battre. Enfin, on verrait bien ce qu’il se passerait après…

Kaleïs…

Ha, Aouëriss-san…

Je ne ressentais rien pour lui, ni agressivité, ni haine, ni rancœur. Je ne ressentais pas non plus de la sympathie ou une attirance physique. En revanche, son aura était étonnant, et même si il ne semblait pas être le ninja le plus puissant qu’il y avait, quelque chose habitait sa conscience, quelque chose que j’avais eu le privilège de voir grâce à mon statut de membre de l’Akatsuki. Je devinai alors qui il était et ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire. Si Itachi savait ça… En tout cas, je me considérais plus comme un membre de la lune rouge pour le moment. Là, j’étais en pause avec l’akatsuki, je n’étais qu’une simple déserteuse…

Bonjour, désolée si je te dérange, j’ai senti quelqu’un, je voulais juste vérifier qui c’était…

-Music

Toujours impassible, comme à son habitude, ayant le sentiment incroyable et improbable que plus sa vie passait, plus elle se prolongeait, plus les sentiments disparaissaient. Si c'était vraiment le cas, alors son destin était scellé, il ne finirait par n'être plus rien, un être dénué de vie, un homme, une demi-vie, un demi-homme... Et il savait de ses origines incroyables, qu'il était immortel, mais rien ne sert d'être immortel si l'on a une vie maudite ! Ces sentiments mélancoliques n'étaient pas dénués d'interets au contraire. Au début de sa vie, il avait des amis, pleurait, aimait, souffrait, compatisait... Et toutes ces émotions se perdaient comme dans un cercle infini. Aouëriss était en lui même un homme exceptionnel, enfin non, pas un homme, ce n'était pas un homme, juste un être. Enfin cet être était exceptionnel pour la chose qui était scellée en lui, son passé et finalement c'est tout. Un homme peu ordinaire uniquement pour des choses qu'ils n'avaient pas choisis. Pour des symboles, finalement il n'était qu'un outil, qu'une machine qui aurait des problèmes et une histoire pour des choses hors de lui, des choses indépendantes de sa volonté. Finalement, il n'était personne... Qui pourrait désirer sa vie ? Qui le pourrait ? même ceux qui ont tout perdus ne voudrait pas sa vie, tout simplement parcequ'il voudraient, un jour, décider par eux même, vouloir rendre leur vie extraordinaire par eux-même, renaitre, être quelqu'un ! Pas seulement le souvenir d'une bête ou d'un homme dénué de sentiments...

Souvenirs :

Naissance, la naissance est sensée être un moment de bonheur, de joie. Pas celle-ci. Portant déjà bébé, le fardeau de devoir diriger son clan. Une estime qui lui obligea une éducation différente à sa naissance. Déjà il ne choisirait pas sa vie. À ce fardeau s'ajouta celui d'être posesseur d'une chose, un concept étrange que celui de 'bijuu' et 'jinchuuriki' pour un petit homme de quatres ans. Pour finir, il perdit tout, ses amis, sa famille, son frère... Comme si le destin lui avait dit de mener une vie de fou. Choisirait-il ce destin ? En tout cas, pour l'alléger de ces poids difficiles pesant sur lui, sa qualité d'ange lui permettait de tout oublier, souvenir, joie, malheur, sentiments, émotions. Pour devenir une machine ! Une personne normale aurait choisi cette voie dans sa situation, pas lui ! Déjà très lucide à l'âge de cinq ans, sa qualitée de sur-homme lui offrait une vie différente, mais pas un cerveau simplet. Il porta ainsi sur lui, toute ces épreuves sans succomber...

Cinq ans, à cinq ans il avait déjà cette différence, mais elle lui permettait de dormir sur ses deux oreilles. Le soir où il avait eut cette conclusion, un chakra blanc avait envahi la pièce où il dormait et explosé le plafond, rien que ça. Cinq ans, à cinq ans il avait éveillé les premiers pouvoirs de son clan, comparé à ceux qui n'y arrivaient pas à vingt ans, ce petit était exceptionnel. À six ans il maitrisait l'oeil divin, à sept ans une vitesse incomparable et à huit ans, le maniement des armes, ce petit devait devenir shinobi. Mais ne servirait pas le village caché de la feuille. Il agissait, comme toujours, indépendament, pour ses propres intérets, il avait otoujours été comme ça, indépendant, et n'aimait surtout pas avoir de maître.

Dix ans fut l'âge où il maitrisa l'élément fuuton, le seul pouvant correspondre avec sa personne, le seul qui lui irait, le seul qu'il eut. Cette affinité fut le départ d'une aventure et d'un processus de croissement de son indépendence, son envie de liberté. C'est ainsi qu'à treiez ans, il maitrisa une des plus puissantes techniques de ses aiyeux, le 'Shining Bind', cette technique composait l'une des trois ultimes puissances de son clan, la plus faible et il la maitrisait sous forme simple. Mais l'utiliser à treize ans alors que des guerriers très expérimentés n'y parvenait pas était un exploit en soi-même. Personne, personne n'aurait pu parvenir à ce résultat à part lui, même avec une volonté exceptionnelle, il fallait aussi être quelqu'un d'exceptionnel.

Seize ans fut le moment précis où il prit sa décision de quitter Konoha, une décision qui se répercuterait sur sa vie future. Kamitsukai, son ami d'enfance le suivit et ils partirent de ce village maudit, en quète d'on ne sait quoi, peut être une terre prospère, une terre d'accueil, un idéal introuvable. Ainsi à dix-sept ans, Aouëriss se tenait ici, redécouvrant encore la quète qu'il s'était fixée, son but ultime, son 'nindo'.

C'est à partir de ce jours que sa vie eut un sens.

Oui, ce jours-là, il se rappela de qui il était qui il était vraiment. Il avait retrouvé son nom. Il se rappellait qu'il avait un nom véritable. Il n'eut aucun changement à ce moment là, le changement ne se fit que dans sa tête. Il avait compris, l'existence même du clan Aurion avait un sens, il avait compris...

_____________

Aouëriss regardait, depuis un moment Kaleïs, cette magnifique aura rouge ondulée qui marchait à travers la forêt. Elle finit par en sortir et s'exclama à la vue d'Aouëriss :

Ha, Aouëriss-san…

Pas de réponse, le regard inexpressif mais gentil d'Aouëriss semblait rassurer la jeune kunoichi. Elle lui adressait le même regard un peu plus tendre et semblait contente de retrouver une connaissance dans cet endroit perdu. Aucune hésitation possible, elle avait remarqué qu'Aouëriss n'était pas commun, elle ne le regardait pas normalement, comme si une intuition lui disait que cet homme n'était pas banal. L'Aurion ne lui répondit pas, il se contentait avec un visage impassible de regarder de ses yeux bleues purs, cette étrange personne. Elle semblait très neutre, sans aucune combattivitée, faisant ressortir une gentillesse étonnante envers le déserteur. Elle continua :

Bonjour, désolée si je te dérange, j’ai senti quelqu’un, je voulais juste vérifier qui c’était…

Encore une fois, comme à son habitude d'être impassible, Aouëriss ne répondit pas. La jeune fille ne portait plus ses étranges vêtements comme à leur première rencontre, une robe noire aux nuages rouges. Elle avait, dans ce froid matinal, un habit blanc légé qui correspondait bien avec son allure. Elle portait à sa hanche, une très belle arme qui ressplendissait au soleil mais qui avait de quoi en effrayer certains. Comme pour vérifier ou pour concluer ses intuitions et ses hypothèses, le jeune déserteur relacha, durant une seconde, toute l'étendue de son aura. Durant cette seconde, un puissant zéphir partit dans tous les sens et l'aura se ressentie dans toute la zone, celle du démon mélangée à celle de ses origines se montrait partout, poussés par cette vague invisibles, les quelques graviers partirent se cogner contre des arbres ou tomber dans l'eau. Les feuilles s'envolèrent et les longs cheveux de Kaleïs volèrent un peu contre ce vent inattendue. Juste après cette seconde qui parraissait durer une eternité, tout se calma et reprit son cours, comme si il avait arrété pendant un petit moment, le cycle immortel de la vie. Comme lassé par tout ça, Aouëriss, s'appuyant sur la rambarde du pont, fit un bond magnifique et retomba assis sur celle-ci. de l'autre côté, pendait ses pieds au-dessus de l'onde d'une eau pure. Aouëriss prit un minuscule gravier et le jeta méthodiquement dans l'eau avec une très légère mélancolie...

**Mais je n'ai pas choisit tout ça...**

Il regarda la jeune kunoichi aux cheveux semblables à ceux de son clan, puis lui dit :

Tu as de la chance Kaleïs, la chance d'avoir le choix de ton destin, de tes actes... Une chance que je n'ai pas. Je t'envie tu sais...

Il regarda à nouveau l'eau, le choc de son cailloux avait provoqué une onde qui se répercutait sur les bords du pont. Il se trouvait un peu triste, ne comprenant plus ce qu'il était, il se reprit légèrement :

Enfin... Qu'est-ce que tu fait ici ? Ce n'est pas vraiment un endroit ordinaire...

En effet, le pont n'inspirait aucune confiance et la brume n'arrangeait rien à ça. Personne ne passait par ici, ce n'était pas vraiment la saison et cet endroit du pont était pas très familier. De la foret de l'autre côté du pont sortit un renard. Un magnifique renardeau aux poils orangés brillants au soleil de la matinée. Ce renardeau joua un peu avec une feuille qui tombait d'un arbre, puis repartit galoper de ses petites pattes à travers la forêt. Aouëriss était désormais lucide, il mit ses mains sur la rembarde et continua de regarder de ses yeux exceptionnels tout autour de lui...

Spoiler:

En effet, je ne m’étais pas trompée, il s’agissait bien d’Aouëriss Aurion. J’avais eu un moment de doute car je ne me souvenais pas trop de lui, mais la couleur de ses cheveux et son regard impassible était reconnaissable. Il n’était pas exceptionnellement grand, mais il me dépassait quand même. Pas très gros, il avait plus une fine musculature qu’un amas de graisse comme beaucoup de shinobis… J’aimais bien ses cheveux un peu ébouriffés, cela sortait un peu de l’ordinaire. La couleur rouge de ses cheveux était plus foncée que la mienne mais on voyait bien que cela cachait une appartenance à un clan. Le clan « Aurion » au vu de son nom, mais je ne le connaissais pas. Je remarquai alors le bandeau de Konoha, barré bien sur, accroché au fourreau de son épée. Il était donc bretteur, c’était intéressant, moi-même maniant une épée… quelque peu différente des autres. Bref, pour en revenir au sujet, il me regardait, sans vraiment répondre à ce que je venais de lui dire. Géniale, la conversation ne s’annonçait pas très variée… Prenant sur moi, je faisais en sorte de ne pas paraître impolie ou discourtoise, car il savait que j’étais de l’akatsuki. Sous chef, ça je ne pense pas qu’il était au courant, mais cela ne changeait pas grand-chose, les membres de la lune rouge n’étaient pas appréciés. J’en étais la preuve du fait que la plupart des personnes en qui je m’étais attachée, avait tous essayait de me tuer pour gagner la prime plutôt élevée qui était attribuée à mon nom. Où que j’aille, j’étais destinée à être traquée pour être ramenée afin de gagner un peu d’argent, j’étais obligée de savoir me défendre, de tuer. C’était un maigre réconfort mais cela m’aidait un peu de savoir que j’y étais contrainte lorsque je prenais des vies… « Tu n’es qu’un pion, Kaleïs, tu n’es même pas capable de suivre ta voie… »

Souvenirs… J’étais en face de mon plus grand ami, Raiko Tsumanashi. Il avait été mon mentor, mon frère d’arme et mon meilleur ami. Peut-être plus, je n’en sais rien, tout ce que je savais, c’était que j’y tenais plus qu’à moi-même. Nous avions tout fait ensemble depuis notre rencontre à Konoha quand j’étais anbu de Kiri. Je l’avais suivi lors de sa désertion, je l’avais assisté dans la moindre de ses missions, me mettant sous ses ordres durant plus d’un an. C’est quand nous avions du nous séparer que je m’étais rendue compte que je ne le considérais plus comme un chef. Dès ce jour, nous avions passé le reste de notre temps ensemble une fois que nous nous étions retrouvés. C’était vraiment le bon temps, grâce à lui je trouvais la vie moins dure et j’étais vraiment maître de mes actions. Grâce à lui, j’avais appris à vivre comme je l’entendais, j’avais découvert des sentiments que je ne pensais pas retrouver. Il était vraiment tout pour moi. Malheureusement, le jour où nos opinions divergèrent lorsque je lui fis part de mon désir, il ne voulu plus me suivre, il n’était pas d’accord avec moi… Maintenant que j’y pense, il n’avait pas tord, à cause de cette vengeance, j’étais esclave d’un destin que je ne connaissais pas et j’étais obligée de trouver de la puissance, toujours plus de puissance, sinon je risquais de mourir. Je n’avais pas le droit de me reposer, je n’avais pas le droit de m’éloigner de ce but sinon tout ce que j’aurai fait n’aurait servit à rien. On pourrait me trouver égoïste de penser comme cela, car d’autres personnes n’avaient même pas le choix de décider où ils vivraient, où avec qui ils feraient leur vie, alors que moi je pouvais. Seulement, ma conscience me l’en empêchais, je n’avais pas le droit, pas après ce que j’avais fait…

Destruction. Avant de rejoindre l’akatsuki, j’avais été déserteur. J’avais manqué plusieurs fois de mourir car je ne possédais pas le kinton mais uniquement le raiton à cette époque. Je me souviens encore de ce combat contre un utilisateur du fuuton, s’il n’avait pas eu pitié du fait que j’étais une femme, il m’aurait achevé sans hésiter. Des mois plus tard, j’étais revenue le défier et lorsque j’avais eu le dessus, je l’avais laissé en vie à mon tour. Grave erreur, je portais encore la cicatrice de la blessure qu’il m’avait faite par surprise. Ce fut la treizième victime. Ce chiffre maudit, treize, marqua le début de ma longue existence tracée sur les meurtres et le sang… Alors que je venais de découvrir le Kinton, je fus remarquée par un membre de l’akatsuki. Je ne me souviens plus duquel, c’était il y a longtemps. J’avais déjà testé cette organisation mais ils ne se souvenaient pas de moi. Quand je l’eu intégré, j’avais déjà vu qu’un des membres cherchaient à nous exterminer tous jusqu’au dernier. Etrangement, je compris que nous n’étions pas si différents même si moi je ne voulais pas tuer les membres de la lune rouge. Mon but était complètement différent de la lune rouge. Si elle n’était pas si puissante, je ne serai jamais rentrée dedans, il n’avait là bas que le combat et l’argent qui comptait. Itachi était un peu différent, je crois bien qu’avec Kisame, il fait parti des personnes que je tolère. Calmes et réfléchis, ce ne sont pas les autres brutes qui ne veulent que tuer…

Reportant mon intention sur Aouëriss Aurion, celui-ci semblait perdu dans ses pensées. En faisant un peu plus attention, je compris que lui aussi ne vivait pas vraiment comme il le voulait. Derrière son regard sans émotion se cachait une grande souffrance que je ne pouvais pas comprendre. Peut-être était-il lui aussi prisonnier de quelque chose que je ne connaissais pas ? Ce que je savais, ce que je sentais, était une tristesse incroyablement profonde. Son âme était-elle en train de se noyer dans les ténèbres comme le faisait la mienne ? C’était bien possible… Peut-être un jour, aurais-je la chance de tout recommencer une fois mon but achevé. Mais lui ? Je ne connaissais pas ses problèmes, je ne voulais pas les connaître, ils lui appartenaient, mais j’étais toujours aussi triste de voir des personnes, encore jeune et devant avoir la vie pour eux, être entravés par des liens psychiques ou du destin…

Tu as de la chance Kaleïs, la chance d’avoir le choix de ton destin, de tes actes… Une chance que je n’ai pas. Je t’envie tu sais…

Mon regard fixé sur les ondulations de l’eau, je ne pu m’empêcher de sourire en coin lorsqu’il prononça ces mots. Pensait-il vraiment ce qu’il disait ou c’était de la provocation ? Ne se rendait-il pas compte ? Je cachais mes sentiments si bien que ça ? Peut-être un peu de tout… Enfin, il avait sans doute plus parlait pour lui que pour moi, en vue de son temps bas.

Enfin… Qu’est-ce que tu fais ici ? Ce n’est pas un endroit ordinaire…

Il n’avait pas tord, on ne voyait pas à plus de cinq mètres devant nous à cause du brouillard. De plus, c’était un village plutôt mal fréquenté et le taux de meurtre était important. Sa réputation était malsaine et peu de touristes venaient en visiter les lieux… Posant une main sur la rambarde, je me hissai de l’autre coté d’un mouvement fluide pour m’assoir à coté de lui. Nos pieds pendant au dessus de la surface de l’eau, malgré le temps je voyais mon reflet onduler lentement sous le vent. La couleur de nos cheveux ressortait plus que jamais dans le bleu profond de la rivière.

Le choix de mon destin…

J’avais prononcé ces mots tout bas, tellement bas que je ne pensais pas qu’il m’ait entendu. Parfois, j’aurai vraiment que mes interlocuteurs aient raison à mon sujet. Parfois, je me disais que j’étais si différente de l’image que je donnais de moi, que je risquais de me perdre dans ma propre conscience… Redressant légèrement la tête, balayai l’horizon de mon regard bleu foncé, observant sans vraiment les voir, les mangroves typiques du pays. Enfin, je répondis d’une voix calme :

Un endroit ordinaire ? Et moi, ais-je l’air ordinaire ? Peut-être, je n’en sais rien… Pour répondre à ta question, je cherchais un endroit où me ressourcer, où j’abandonnerai pour quelques temps mon titre de criminelle de rang S qui me colle à la peau. C’est si stupide…

Lâchant un léger rire dénudé de joie, je serrai les dents discrètement, faisant en sorte de contrôler mes tremblements de rage. De rage ? Ou d’impuissance ?

… Voila où j’en suis alors que je pensais devenir kunoichi au service d’un village, d’un chef qui serait juste et qui ne penserait qu’à servir pour le bien de son peuple. Enfin bon. Je ne suis pas là pour me plaindre… En tout cas, tu as tord de m’envier.

Silence. Seul le souffle du vent venait troubler le blanc qui s’était installé et l’ambiance qui se tendait légèrement. Je repris alors la parole d’une voix plus aimable :

Et toi Aouëriss Aurion, je suis aussi étonnée que toi de te voir ici. Comme tu l’as dit, ce lieu n’est pas ordinaire.

Souvenirs, Forêt de Konoha :

Une pierre rectangulaire, pointant son visage vers le ciel. Un nom et un symbole montrait leur gravure dorée resplendissant sur cette pierre. Aouëriss, marchant dans sa direction.

** Oui, si mes souvenirs sont exactes, c'est bien ici **

-Music

Aouëriss déposa toutes ses armes et ustensiles au pied de cet arbre, il retira aussi ses chaussures, sortit une fleur blanche de la sacoche qu'il venait de poser, la regarda dans les yeux, puis se leva en la tenant dans la main droite. Ce lieu, il ne le connaissait que trop bien, pour y être allé toutes les semaines étant ninja de Konoha. Il contourna l'arbre, marcha exactement dix pas, poussa de la main des herbes et des feuilles mortes et laissa se découvrir une pierre tombale sur laquelle était gravé en lettres d'or :

Spoiler:

" ICI REPOSE ANNA AURION
FEMME DE KRATOS AURION DIT L'ARCHANGE SHEKIL ARIA
MÈRE DEVOUEE D'AOUËRISS AURION
ENTERREE SELON LES RITES DU CLAN
REPOSE EN PAIX, PUISSES-TU RETROUVER LES TIENS "

** Nous revoila réunis, tu m'a manquée, ça fait 1 ans que je n'ai pu prier ici pour toi, mais sache que je ne t'ai jamais oubliée, même si seul les membres du clan peuvent sentir cette tombe, et que je suis le seul à la voir... **

Aouëriss s'agenouilla près de la tombe, déposa la fleur en son milieux, se baissa et pria. Il resta à prier pendant 5 minutes, puis releva son torse, il resta pensif en regarda droit devant lui, il était toujours accroupit, puis il se baissa une dernière fois, et dit tout doucement :

Gomenasai

Finalement, il se releva, repris ses affaires et se remit en route, l'air plus décidé que jamais.

_______________

La brume lugubre pendait au-dessus du sol et les deux personnes pendaient leur pieds au-dessus de l'eau. Kaleïs venait de sauter par-dessus la rambarde pour s'installer à côté de lui. Ses cheveux rouges et son regard étrange, une fille étrange, peut être folle, sympathique, gentille ou horrible, l'Aurion, sans aucune méchanceté, la trouvait banale, comme tous ces humains. Enfin il fallait bien avouer qu'elle avait une différence par rapport à ces humains, à commencer par sa magnifique aura, qui faisait penser à un serpent. Magnifique, luisant, gracieux, mais prêt à vous mordre au moindre faux pas. En effet, sa beauté et son élégance cachait tant bien que mal sa force impressionante. Mais Aouëriss le savait, il était sur, en la voyant, que dans le fond, cette fille n'était pas une mauvaise personne. Elle était même plutôt sympathique et chaleureuse, malgré tout, ça se voyait.

Si le déserteur avait repensé, peu de temps avant, à sa mère défunte jeune, c'est parcequ'elle la lui rapellait, surtout ses cheveux et ses yeux, c'était impressionant. L'Aurion se rapella aussi la raison de sa mort, lui. Et puis les guerres, la haine, la perte complète d'espoir, c'était en premier lieu ce qui était responsable de tout ça. Dans une étrange mythologie, on raconte que d'une boite appartenant aux Dieux, se sont échappés la haine, le fléau, le maheur, la maladie et toute autre malédiction, et que, tout timide et tout petit, un sentiment était resté dans cette extraordinaire boite, l'espoir. Après tout, cette mythologie n'est pas si folle, on en retrouve tout le temps le contexte, mais ça reste la prédiction d'un avenir bien triste. Dans toutes ces pensées taciturnes, la belle kunoichi lui répondit, comme pour dire que l'espoir existe toujours, il ne meurt que lorsqu'on arrète d'y croire.

Le choix de mon destin…

Elle avait dit ça tout bas, comme dans un léger souffle ou un léger soupir. Son expression ne changeait pas, à réfléchir tout en regardant son reflet dans l'eau. Elle releva paisiblement la tête, regarda le paysage en laissant planer dans l'air sa petite phrase. Les yeux du déserteur, redevenu confiant, redevinrent peu à peu à leur couleur initiale, du bleu clair au rouge foncé. Aouëriss, même tou bas, avait entendu cette parole.

Un endroit ordinaire ? Et moi, ai-je l’air ordinaire ? Peut-être, je n’en sais rien… Pour répondre à ta question, je cherchais un endroit où me ressourcer, où j’abandonnerai pour quelques temps mon titre de criminelle de rang S qui me colle à la peau. C’est si stupide…

Stupide ? Non, je trouve ça normal, et logique. Tu traines un titre dont tu ne veux pas, une réputation dont tu n'envie rien. Alors c'est normal de vouloir lorsque c'est possible, redevenir quelques temps sois-même, préférer s'apeller Kaleïs plutôt que la criminelle...

L'Aurion avait prononcé ces paroles très simplement, avec un regard sans expression aucune. Son interlocutrice le trouvait peut-être stupide ou extraordinairement lucide. Il n'en savait rien et ne se posait pas la question.

Aouëriss ne pensait pas. Aouëriss ne ressentait pas.

La kunoichi continua tout de même ses paroles :

… Voila où j’en suis alors que je pensais devenir kunoichi au service d’un village, d’un chef qui serait juste et qui ne penserait qu’à servir pour le bien de son peuple. Enfin bon. Je ne suis pas là pour me plaindre… En tout cas, tu as tord de m’envier.

Puis elle conclut finalement :

Et toi Aouëriss Aurion, je suis aussi étonnée que toi de te voir ici. Comme tu l’as dit, ce lieu n’est pas ordinaire.

J'ai tord de t'envier ? Non, vraiment je ne pense pas. Un être humain, un ninja, n'importe quelle personne à subit en ce monde des préjudices, à fait des fautes, à subit des malheurs, et c'est encore plus vraie à cause des guerres ninjas. Mais tous le monde, tous les être humains sont capables de se ressaisir, d'avoir un choix, tous les choix. Même en étant forcé, on à le choix de se libérer, d'avoir de l'espoir, ou de mourir, même ça, c'est un choix. Mais ce choix, je ne l'ai pas. Aussi dure que soient les épreuves que tu as pu passer, non, je n'aurais pas tord de t'envier. Les êtres humains ont le choix de leur destin...

Il marqua une pause assé longue, réfléchit intensément aux paroles qu'il diraient, puis se décida. Il planta son regard rouge et impassif devant lui, puis s'accorda à faire confiance à la déserteuse et continua :

... Mais je ne suis pas, un être humain.

Aouëriss s'arréta, remarqua qu'il venait de parler longtemps, ce qui ne lui était pas arrivé depuis un temps très reculé. Il reconsidéra ses paroles, il venait de faire confiance à une inconnue, et à lui dire une vérité absolue qu'il n'avait que rarement divulgué, en tout cas jamais avec un humain. Il connaissait la portée de son acte mais ne regrettait rien, encore une fois, en regardant l'aura et la personne assise à côté de lui, il savait qu'elle n'était pas méchante, qu'elle était peut-être différente de se que les gens pensaient d'elle... Il continua :

Enfin, je ne sais pas pourquoi te raconte tout ça, c'est inutile, rien ne changera mon propre destin...

Plus déterminé et froid que jamais, comme si le côté humain en lui était terminé et qu'il redevenait normal, il finit :

Je continuerait de vivre, je poursuivait mon but...

Réponse très étrange, après ces paroles, il redevint complètement normal. Aouëriss réalisa qu'il avait, durant une courte durée, changé de sentiments, changé d'expression, il arréta de parler comme il venait de le faire, comme dans un moment exceptionnel. Il avait éprouvé, pendant un petit moment, de la gentillesseà l'égard de Kaleïs, ce moment ne reviendrait peut-être jamais, il ne regrettait rien...

hrpg: vu que je passe sous silence le reste du passé de Kali que je n'ai pas énuméré, ce sera peut-être plus court x'D

J'ai tord de t'envier ? Non, vraiment je ne pense pas. Un être humain, un ninja, n'importe quelle personne à subit en ce monde des préjudices, à fait des fautes, à subit des malheurs, et c'est encore plus vraie à cause des guerres ninjas. Mais tout le monde, tous les êtres humains sont capables de se ressaisir, d'avoir un choix, tous les choix. Même en étant forcé, on à le choix de se libérer, d'avoir de l'espoir, ou de mourir, même ça, c'est un choix. Mais ce choix, je ne l'ai pas. Aussi dure que soient les épreuves que tu as pu passer, non, je n'aurais pas tord de t'envier. Les êtres humains ont le choix de leur destin...

Certains personnes portent le statut « d’être humain » mais ne le sont plus au final. C’est une façon de penser…

…Mais je ne suis pas, un être humain.

Je me figeai alors et tournai mon visage vers le siens pour l’observer attentivement. Malgré son attitude qui oscillait entre la nonchalance et l’impassibilité, je voyais bien qu’il était beaucoup plus compliqué qu’il ne le montrait. Immédiatement, je sentis qu’il était bien différent des hommes que j’avais l’habitude de fréquenter. Lui, il était spéciale, peut-être qu’en dépit du fait que nous servions des causes diamétralement opposée, je n’aurai pas besoin de me battre contre lui, mais avec lui ? Je n’en savais rien. Tout ce à quoi je pensais maintenant, était qu’il devait continuer d’avancer, une personne comme lui, c’était rare de nos jours. Je ne me sentais aucunement liée à sa vie, mais je ne souhaitais pas le voir sombrer dans les ténèbres de sa conscience, plonger comme je le faisais à cause de ma propre faiblesse morale. Oui, en fait il avait peut-être raison de m’envier, moi qui me lamentait sur mon sort. Etait-ce vraiment de la lamentation ou de l’égoïsme de ma part ? Le fait que je n’arrivais pas à faire la différence prouvait bien que je n’étais pas « forte ». Poussant un inaudible soupir, j’arrêtai de le fixer, consciente qu’il pouvait prendre ça comme un geste malpolie.

Enfin, je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça, c’est inutile, rien ne changera mon destin.

Sa voix était devenue soudainement glaciale. Je ne pensais pas qu’il disait cela parce qu’il était mécontent de mon attitude, non il n’était pas assez puéril pour cela, mais cette phrase, il l’avait sans doute plus prononcée pour lui-même. Je connaissais cela, moi-même je n’arrivais pas à me retenir des mots, que j’adressais à quelqu’un alors qu’il ne les comprendra sans doute pas. En revanche, cette histoire de destin qui ne pouvait pas changer, ça je le comprenais mieux que quiconque ; ou du moins, aussi bien que lui…

Je continuerai de vivre, je poursuivrai mon but…

Souriant alors d’un air serein, je me redressai alors, autant mes coudes de la balustrade et ramenant distraitement mes longs cheveux écarlates en arrière. Le vent se leva à ce moment là et m’amena des senteurs étranges. Quelqu’un approchait. Non, vu l’odeur rance de la sueur, plusieurs personnes arrivaient délibérément à notre rencontre. Ils étaient encore loin, on ne ressentait même pas leur aura. J’avais donc le temps de répondre à Aouëriss. Caressant la poignée ouvragée de mon arme démesurée que je portais pourtant avec une grande facilité, j’esquissai un sourire mi-amusée, mi-sérieux et lui répondit alors d’une voix calme et posée :

Aouëriss, tu es encore jeune, peut-être plus vieux que moi, mais tu as la vie devant toi. Tu n’es pas humain ? Et alors, qu’importe, tout ce qui bouge, tout ce qui contient une conscience peut choisir son destin. Tu m’as fait réfléchir Aouëriss-san, peut-être sans le vouloir, mais grâce à toi je sens que je vais pouvoir repartir avec un nouvel état d’esprit. Lorsque nous nous enfonçons aussi profondement dans le noir, je ne parle pas de l’obscurité de la nuit bien sur, tu m’as compris. Et bien, lorsque nous plongeons, nous avons toujours un moyen de remonter à la surface… Et moi, malgré le fait que je ne te connaisse pas encore, je pense que je peux croire en toi, tu es quelqu’un qui malgré ton air plutôt impassible, possède certainement des capacités pour t’élever.

Je marquai une pause. Pourquoi disais-je cela ? Je venais à peine de le rencontrer. Il était rare que je me montre aussi ouverte, je devrais me ressaisir, je n’aimais pas dévoiler le fond de mes pensées aussi facilement. Bah… Je ne risquais rien, cela ne donnait pas trop d’information sur moi. Aucun risqué qu’il ne trouve un point faible avec ce que je disais, et puis, il n’était pas lâche au point de me prendre par surprise. Du moins, j’espérais ne pas me tromper !

… Je ne veux pas m’immiscer dans ta vie privée, de toute manière ce serait inconvenant et puis cela ne me regarde pas. Je ne te parle pas en tant qu’amie car nous nous connaissons que très peu mais je m’adresse à toi en tant que shinobi à shinobi, à un shinobi dont je reconnais la valeur. Maintenant, que dirais-tu de t’occuper avec moi de ces jeunes gens qui aimeraient grandement s’amuser avec nous… ?

En effet, le temps que je finisse de parler, il y avait derrière moi, à moitié cachée dans la brume, une troupe d’une vingtaine de ninjas. Je ne savais pas pourquoi ils étaient là mais lorsque je me retournai pour mieux les voir, j’en reconnu un qui m’avait interpellé lorsque j’étais allée à Tanzaku retrouvait Itachi. Je pensais l’avoir tué, apparemment il était encore là. Il m’avait vu avec l’uniforme de la lune rouge, ils étaient donc ici pour la prime… Quand à Aouëriss Aurion, je savais qu’il était déserteur de rang A car il figurait dans le bingo book. Nous étions donc tous les deux recherchés, et ces ninjas venaient essayer de nous occire. Comment le combat, si combat il y avait, allait se dérouler ? Qui vivra, verra ! Dégainant vivement Kuroi’Hiryuu, je la montai au dessus de ma tête et la planta brutalement dans le sol d’un geste si rapide que leurs yeux aux regards avides ne suivirent pas le mouvement. Des morceaux de roche s’envolant de la fissure que je venais de faire, la lame massive de mon arme magique étincelait de tous ses feux à la faible lumière du soleil. M’arrivant pratiquement à la hauteur de l’épaule, sa garde était conçue pour être tenue non seulement à une main, mais à deux si nécessaire. Elle possédait plusieurs tranchants sur sa face et sa forme me permettait de coincer les katanas ou les autres lames de mes ennemis pour leur faire lâcher prise.

Kuroi Hiryuu, le dragon noir, est là pour vous servir messieurs. Je vais être ravie de danser avec vous… Aouëriss-san, je serai aussi très heureuse de me battre à tes cotés. Partant ?

Spoiler:

Je parlais toujours avec ma voix calme qui faisait un étrange contraste avec mes propos qui étaient plutôt ironique. Les glyphes sur mon arme brillèrent lorsque je la fis légèrement pivoter et je passai mon indexe sur le galbe acéré de Kuroi. Merveilleux… Ce combat allait être un étonnant ballet de rouge écarlate, non seulement par la couleur de feu de nos cheveux, mais aussi par ce qui allait en être à la fin. Malgré mon assurance apparente, j’avais appris à ne pas sous-hestimer mes adversaires, et bien que nous pouvions sans doute les prendre un à un en combat, en même temps, c’était tout autre chose. Nous allions devoir être prudent. Alors que j’étais toujours dans la même position, une main sur la garde de mon arme plantée dans le sol et l’autre sur ma hanche, une pensée parasite me traversa la tête. Aouëriss Aurion allait-il en profiter pour me tuer, ou accepterait-il de lutter à mes cotés malgré que je sois une criminelle de rang S avec une prime de 4.000.000 ryos sur la tête… ?
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pv: 15020
pc:1020

L'atmosphère solennelle après les paroles d'Aouëriss, un grand silence qui voulait tout dire. Avant que je lui annonce une grande partie de vérité sur lui, elle s'exclama :

Certaines personnes portent le statut « d’être humain » mais ne le sont plus au final. C’est une façon de penser…

Mais l'Aurion termina sa phrase, lui annonçant sa qualité inexistante d'être humain, si calmement. Elle en resta un peu étonné, cachant quand même bien sa surprise. À ce moment, elle avait comprisbeaucoup de chose, celles qui pronaient sur le différence énorme qui séparait le descendant d'un ange à un être humain. Aouëriss ne voulait pas se faire plaindre ou se rendre interessant en lui annonçant ça, il avait vraiment vu en elle, pendant ce moment, une lueur qui lui disait qu'il pouvait lui faire confiance, qu'elle était plus que ses apparences, et l'Aurion était bien placé pour comprendre ça. Ce fut la première fois, dans sa vie, qu'il faisait à la fois aveuglément confiance à une personne, qu'il lui dévoilait une vérité absolue. Une vérité qu'il ne fallait pas dévoiler. Mais Aouëriss le savait, en lui, en elle, il savait qu'il lui faisait confiance, et ne regrettait pas ce geste.

-Music

Même si elle l'abandonnait à tont dévoiler, il ne regrettait pas ce geste. Car il savait qu'elle ne le ferait pas, il le savait. La capacité du clan Aurion, le Katame Hon'tou aussi appelé oeil de la vérité était un attribut puissant qui ne portait pas son nom pour rien. Et même sans l'utiliser, il voyait clairement le fond de la jeune kunoichi. Peut être qu'elle lui rappelait sa famille, son clan, de ses luisants cheveux rouges. Puis Kaleïs sourit calmement, se redressa et rejetta ses cheveux en arrière. Aouëriss sentait une confiance qu'il n'avait pas connue depuis longtemps exister inconsciament entre cette femme à la robe noire ornée de nuages rouges et lui. Aouëriss sentit une odeur étrange, son oeil s'activa tout seul et devînt bleu, puis se résorba et redevînt rouge.

**Analyse... Une vingtaine de ninjas, probablement des Oi-nins [chasseurs de déserteurs] à une distance d'environ 600 mètre arrivent par la forêt, portent des armes**

Kaleïs les avaient probablements remarqués aussi mais ne laissa rien voir, elle savait peut être qu'ils étaient loin. En tout cas, sa force et son rang lui avait permis de les voirs, c'était certain. En tout cas, l'air de rien, elle continua sa discussion avec le jeune homme au visage inexpressif.

Aouëriss, tu es encore jeune, peut-être plus vieux que moi, mais tu as la vie devant toi. Tu n’es pas humain ? Et alors, qu’importe, tout ce qui bouge, tout ce qui contient une conscience peut choisir son destin. Tu m’as fait réfléchir Aouëriss-san, peut-être sans le vouloir, mais grâce à toi je sens que je vais pouvoir repartir avec un nouvel état d’esprit. Lorsque nous nous enfonçons aussi profondement dans le noir, je ne parle pas de l’obscurité de la nuit bien sur, tu m’as compris. Et bien, lorsque nous plongeons, nous avons toujours un moyen de remonter à la surface… Et moi, malgré le fait que je ne te connaisse pas encore, je pense que je peux croire en toi, tu es quelqu’un qui malgré ton air plutôt impassible, possède certainement des capacités pour t’élever.

...

Pas de réponses directes de la part du déserteur, son envie de parler de tout à l'heure s'était dissipé, en tout cas, même sans ne rien laisser voir, il réfléchissait. Ses paroles avaient un sens, un sens profond qu'il comprenait.

** Une conscience ? Une capacité à sortir... **

Ce silence qui planait voulait tout dire, les paroles de la déserteuse ne lui faisait rien , comme d'habitude. Mais elles étaient différentes. Il se força à comprendre. Tout devenait confus dans son esprit, il ne comprenait rien. Puis il eu mal, une atroce douleur se fit ressentir dans son cerveau, il souffrit extraordinairement fort. Rien ne paraissait à la réalité, à part le fait qu'il était immobile, les yeux grands ouverts. Une goutte de sang perla de sa bouche et tomba dans l'eau. Il se stabilisa et reprit conscience peu à peu. Tout reprit son court, il avait l'impression d'avoir arrété le temps. Enfin Kaleïs continua :

… Je ne veux pas m’immiscer dans ta vie privée, de toute manière ce serait inconvenant et puis cela ne me regarde pas. Je ne te parle pas en tant qu’amie car nous nous connaissons que très peu mais je m’adresse à toi en tant que shinobi à shinobi, à un shinobi dont je reconnais la valeur. Maintenant, que dirais-tu de t’occuper avec moi de ces jeunes gens qui aimeraient grandement s’amuser avec nous… ?

...

Toujours pas de réponse, le groupe qui avançait vers eux venait d'arriver, une vingtaine environ. Tous des bandits ou probablement quelques puissants Oi-nin. En tout cas il ne semblait pas vouloir que du bien aux deux personnes. Ils étaient probablement puissants, Aouëriss avait, l'air de rien, fait un effort surhumain dans les secondes qui avaient précédés. Il était maintenant redevenu normal, n'avait pas compris ce qui c'était passé mais étant de nouveau assé normal, presque encore plus puissant, beaucoup plus puissant. Une nouvelle énergie montait en lui et ses ennemis n'allaient pas tarder à y gouter. La Kunoichi continua en arborant une lame magnifique devant les ennemis emplis de rage :

Kuroi Hiryuu, le dragon noir, est là pour vous servir messieurs. Je vais être ravie de danser avec vous… Aouëriss-san, je serai aussi très heureuse de me battre à tes cotés. Partant ?

La lame magnifique nommée Kuroi Hiryuu se mit à danser avec le vent, comme si elle était devenue toute légère. Kaleïs ne semblait toujours pas faire confiance complètement au déserteur, encore une fois celui-ci ne se posait pas la question. Il savait quoi répondre. La prime incroyable sur la tête de la kunoichi attirait surement beaucoup de Oi-nin et autre personnes de ce genre. Aouëriss s'en moquait totalement. Même au bord de la mort, cet homme, même avec toutes les malédictions du monde, cet homme, même dans les pires dangers, cet homme pronait son sens de l'honneur, même si il ne lui restait plus que ça. Il était surement plus jeune que la déserteuse, mais ne connaissait pas son âge. Il imita Kaleïs et s'enleva de la rambarde étrangement lentement. Pour répondre à sa précédente question, il la regarda, droit dans les yeux.

Spoiler:

Ce regard voulait dire 'Si tu me fait confiance, si tu es avec moi, tu sais que je ne t'abandonnerais pas, Je serai fier de combattre à tes côtés'. N'ayant aucune idée de si la kunoichi avait compris un quelconque sens à ce regard, il avança de deux mètres devant elle, face aux combattants. Enfila ses gantelets violets avec l'air impassible qui lui correspondait. Puis fonça sur ses assaillants. Ceux-ci, bien entrainés, le virent arriver. Il essuya quelques coups, puis quelques éraflures, arrivant tant bien que mal, à se battre. Finalement, un magnifique katana d'argent se planta dans son ventre, il s'écroula sur le sol. Un des ennemis s'exclama :

- Ah ah ah ! Il était nul celui-là ! On en à fait qu'une bouchée.

La scène c'était passée rapidement, la kunoichi n'avait probablement pas bougé. En tout cas, fier de leur coup, les adversaires riaient avec joie. Ils avancèrent ensuite vers Kaleïs sans préter attention à Aouëriss qui venait de disparaitre, ils étaient tous omnubilés par l'argent qui apparaissait sur la tête de la kunoichi. Aouëriss, le vrai, avait retardé la destruction de son clone et se trouvait en-dessous du pont. En effet, au moment où il avait sauté par-dessus la rambarde, il s'était cloné et avait laissé l'original au-dessous du pont, marchant grace à son chakra, sur la surface de l'eau. Rapidement, dans une magnifique arabesque, l'Aurion fit un bond, se retourna, et s'accrocha sur le dessous du pont avec son chakra. Les assaillants étaient vers le rebord gauche, il alla donc vers le rebord droit, arriva au bout et regarda rapidement, la situation n'avait pas bougé, ça avait été rapide.

Spoiler:

** Vous avez eu tort de me sous-estimer. Je vais vous montrer ce que valent les shinobi de mon clan. Il ne sont pas seulements maudits... **

Aouëriss, ayant sa vitesse décuplé par la faculté de son clan, s'agrippa avec ses main et lacha de ses pieds, le chakra qui les retenaient. Il décrivit dans l'air un arc-de-cercle puis se rattrapa discrètement sur la surface du pont, derrière ses assaillants. Dans le même geste, extrèmement rapidement, il attaqua rapidement l'arrière des assaillants. Son Aurion Kusoku augmentait sa vélocité. Puis peu à peu, le chakra blanc vola autour de lui, de ses gestes, de ses coups. Tout était si rapide et si inattendu que les adversaires ne faisaient qu'encaisser. Mais les plus forts esquivaient les coups. L'oeil bleu d'Aouëriss était devenu blanc,les informations se logeaient dans son cerveaux et ses coups enchainait ainsi que son esquive et son agilité, avec une gestuelle puissante.

Le chakra blanc se vit de plus en plus, puis à la place des coups apparurent des décharges incroyablement fortes de chakra. Certains des adversaires étaient éjéctés par la puissance des coups. Les décharges de chakra blancs tournoyait, s'envolaient puis mouraient dans l'air, comme une magnifique et éternelle danse. Les combats étaient puissants, Aouërissdonnait des coups de pings, de pieds, toujours dans un seul geste, se rattrapant rapidement, regardant autour de lui, s'agrippant à un adversaire pour l'envoyer se cogner. Ses coups armés de chakra arrivaient parfois tout autour de lui, créant des petites tornades autour de son corps, envoyant valser à l'autre bout du pont, ses assaillants. Ayant finit ses combos, le déserteur fit un bond au-dessus du groupe puis atterit à dos des ennemis, à côté de Kaleïs.

C'est d'accord...

Puis Aouëriss se retourna. Sept adversaires étaient à terre, quelques autres avaient pris des coups, ça allait être dur, c'est certain mais le combat s'annonçait magnifique.

Spoiler:
0 : Aurion Kousoku

Don hériditaire du clan Aurion qui fait que tous ses membres possèdent une grande agilité et une vitesse étonnante, largement supèrieure à la moyenne. Ils peuvent anticiper avec une plus grande facilité.
- Inutile face à un dojutsu (Sharingan lvl3, Byakugan, Rinnegan) ou une technique du même genre
Utilisable par tous les membres du clan.

Don Hériditaire :
1 : Kyuuzou Chakra
(pas d'image)
Le Kyuuzou Chakra est un chakra blanc permettant d'utiliser plusieurs différentes techniques. Il a la particularité de fonctionner pas impulsion et est bien plus rapide qu'un chakra ordinaire, si une technique de Kyuuzou chakra est dirigée vers le coeur d'un adversaire, l'utilisateur peut créer une décharge et faire un arret cardiaque. Chez un ange déchut, le chakra kyuuzou est le même mais il est noir.
- Coup armé d'une impulsion de chakra : 25 PV / 5 PC
Utilisable par tous les membres du clan, avec un entrainement pour les genin ou aspirants-ninjas !
2 : Kyuuzou Chakra forme d'attaque

Permet après un enchainement rapide, de provoquer une décharge de chakra blanc, par les paumes, la plante des pieds ou même tout le corps. Ces décharges de chakra dspécial éjectent l'adversaire au moindre toucher et permet des mouvement plus rapides pour les coups suivants.
- Coups de poings ou de pieds : 20 PV ; Décharge sur l'adversaire : 80 PV par décharge / 70 PC pour 1 à 3 décharges
Utilisable par tous membres du clan, à partir du rang Genin !

Don Hériditaire :
5 : Katame Hon'tou
(pas d'image)
Oeil de la vérité, permet de ressentir, d'une certaine couleur et d'une certaine forme, l'aura de n'importe quelle personne, où qu'il soit, même les yeux fermés. L'oeil de l'utilisateur devient bleu clair. Dans le multiclonage ou une technique du même genre, seul l'original émane une aura. Permet aussi de contrer tout genjutsu de bas niveau. Un ange déchu a les yeux rouges très clair.
- 10 PC par tour, s'active automatiquement en cas de besoin.
Utilisable par tous les membres du clan, avec un entrainement ou une utilisation progressive dans les Rp.

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Pv : 540/540
Pc : 445/560 [(-5x5) + (-70) + (-10)]

Après que j’eu dit ce que je pensais juste, Aouëriss ne me répondit pas, mais je voyais bien qu’il m’avait entendu. Je regrettais un peu de m’être emportée car il avait été sur le point de me dire quelque chose et je l’avais coupé dans son élan. Après tout, s’il souhaitait se confier, il le ferait lorsqu’il penserait le moment juste. En attendant, j’étais ravie de me battre à ses cotés pour plusieurs raisons. Déjà, je voulais voir si son style de combat ressemblait à sa manière d’être, puis je voulais aussi savoir quelles étaient ses compétences. Ensuite, je souhaitais comprendre les particularités étranges que je ressentais en lui, peut-être que dans le feu de l’action, j’en apprendrai plus sur lui ? Après, la dernière raison était la plus importante, j’avais enfin trouvé quelqu’un à qui je pouvais parler sans prendre le risque qu’il ne me comprenne pas. Le fait de me battre avec lui était pour moi un honneur personnel et une joie de prouver mon existence auprès de quelqu’un que je reconnaissais comme un homme, ou plutôt, un être digne de respect. Esquissant un sourire, je le fixai tendit qu’il me répondait des vagues « hmm ». Enfin, acquiesçant distraitement, je le vis s’avancer au devant de moi. J’avais compris que je pouvais enfin lui faire confiance. Quelqu’un en qui faire confiance… C’était si étrange ! Enfin, c’était une sensation nouvellement retrouvée, finalement je n’avais pas eu tord, ma journée s’annonçait passionnante…

** Quelle chance…**

Il virevoltait à une vitesse halucinante, ses armes cliquetant contre les autres, formant des étincelles de toutes les couleurs. (Désolée je fais un rapide résumé, je n’ai pas trop compris ce que tu faisais ^^) Il n’avait utilisé que cette étrange pupille pour le moment. Elle ne semblait pas avoir de capacités offensives mais surtout passive, telles que les renseignements, un peu comme le byakugan. En n’y réfléchissant un peu plus, le clan Aurion m’évoquait de vagues souvenirs. C’était un clan Maudit, un peu comme les Maboroshi. Je savais peu de chose sur lui. Une fois ce combat terminé, j’espérais qu’il m’en apprendrait un peu plus, pour ma propre culture « shinobique » bien sur, non par intérêt personnel. Désormais, j’avais trouvé quelqu’un que je voulais voir s’élever, je souhaitais qu’il réussisse ses projets, qu’il réalise ses buts. Je ne voulais pas le protéger car je le savais digne de le faire de lui-même, mais je savais que si quelqu’un souhaitait le détruire, il aurait du mal tant que je serai là. Ha, je m’égare, il ne faut pas que je m’accroche à quelqu’un, cela pourrait me porter tord comme dans le passé…

Interessant….

Son chakra était d’un blanc pur, aussi pur que son regard. Il avait fait une feinte admirable qui malgré mon niveau ou celui d’Itachi, aurait sans doute marché avec nous. Sur la vingtaine de ninjas, il y en avait bientôt 7 à terre. Certains n’étaient pas mort donc il fallait les surveiller, mais avec ce qu’il leur avait infligé, ils auraient du mal à se relever… Seulement, pour peu qu’il y ait un ninja médecin parmi eux… Aouëriss leur adressa alors quelques mots où il évoqua son clan. J’étais attentive, sa façon de se battre était admirable, on aurait dit un danseur mortellement précis. Aucune agressivité ne se dégageait de lui, juste une froideur et une efficacité parfaites. Enfin, il fit un bond prodigieux et se reçu souplement à mes cotés, dos à nos adversaires. Lorsqu’il se retourna, il contempla ses victimes gémissantes et pitoyables.

Hum, c’est d’accord.

Merci, c’est extrêmement "aimable" de ta part…

C’était mon tour. Pour commencer je ne voulais pas utiliser beaucoup de chakra en technique, je voulais juste voir la puissance de mon arme nouvellement acquise. Je m’étais durement entrainée avec celle-ci et j’allais être pour la première fois en combat réel à ses cotés. Un sourire satisfait traversa mon visage durant une fraction de seconde et je raffermis ma main droite sur la garde de kuroi Hiryuu. Bondissant alors vers eux d’une détente formidable, je l’arrachai du sol en même temps et la brandit au dessus de moi, mes cheveux de feu claquant vivement dans mon dos. Pivotant avant de toucher le sol, je me baissai alors, laissant passer deux lames de katana au dessus de ma tête. Passant à quelques dixièmes de centimètre de moi, leurs coups auraient été aussi inefficaces que s’ils s’étaient déroulés à plus de cent mètres. Mon arme était imposante et le simple fait de l’avoir en main me permettait d’avoir une distance raisonnable avec mes ennemis. La ramenant vers moi, je coinçais alors la lame d’une épée dans l’un de ses crochets et la planta dans le sol, amenant alors l’arme de mon ennemi en même temps. Sa garde ouverte, j’esquissai un sourire et de ma paume je frappai de toutes mes forces au plexus solaire. Un craquement retenti et il parti en arrière, l’un de ses poumons perforé par ses cotes que je venais d’enfoncer. Avec un peu de chance, il y survivrait… Ne m’attardant pas plus car je voyais un katon fonçait vers moi, je sautai une nouvelle fois me posai en douceur sur l’un des piliers qui s’élevait au dessus du pont.

Ma prime vous fait-elle si envie pour que vous osiez vous attaquer à moi sans vous y être préparés ? Grave erreur de votre part… Vous avez tord de me sous-estimer, autant tord que tout ceux que j’ai du tuer par le passé pour la même faute que la votre !!

Me laissant alors tomber, je ramenai deux doigts à mes lèvres tendit que mon autre main tenait mon arme tendue dans mon dos. Finalement, le fait de ne pas utiliser de techniques me manquait, j’allais donc m’amuser avec mon métal, privilégiant celles de bases pour ne pas user trop de chakra. Un cliquètement métallique se fit entendre il sortit soudainement du sol une immense vague de métal qui s’éleva derrière moi. Obscurcissant le soleil durant plusieurs secondes, elle semblait immobile, scintillant de milles feux. Enfin, sous un signe de doigt, elle se laissa alors tomber, se scindant en deux parties pour passer de chacun de mes cotés. S’écrasant sans pitié sur les ennemis, j’entendis des hurlements de douleur mais j’en vis aussi s’échapper par divers moyens. La moitié du pont était recouvert d’une surface argentée. Il n’y avait qu’un cercle d’un mètre de diamètre qui était désert, c’était là où était placé Aouëriss. Me laissant tomber à ses cotés, je plantai une nouvellement fois mon arme à mes cotés, et mon visage tout aussi impassible qu’à l’ordinaire, je regardais les 5 ninjas qui nous faisaient face. Ils ne portaient aucun égratignure, il était évident que c’étaient les plus puissants, bien plus forts que ceux que nous avions battu. Je sentis alors, un peu de complication. Même avec nos niveaux respectifs, face à ces cinq là, nous allions devoir être très, très, très attentifs pour ne pas y passer… Tournant mon visage vers lui, je souri alors et me surpris moi-même. Ce n’était plus un sourire aimable comme d’habitude, mais un véritable sourire qui signifiait : je te fais confiance maintenant et je te remercie de celle que tu m’accordes, Aouëriss-san. Avait-il compris le message comme j’avais compris le siens ? Je l’espérais.

Ta façon de te battre est incroyable, elle est bien différente de ce que j’ai vu jusqu’à aujourd’hui.
Ces ninjas ne sont pas comme les autres, je… Ne te sens pas vexé si je te dis de faire attention, car moi-même je vais appliquer ce conseil et me montrer très prudente avec eux.
_________________________________

Spoiler:

Spoiler:

-【Musique du Rp】-

Après la feinte suivie du magnifique combo d'Aouëriss, les plus faible étaient hors-jeu, aucun n'étaient mort, mais à moins qu'il y ai un médecin, ils ne se relèverait de sitôt. Kaleïs n'avait pas encore attaqué. Elle avait juste remercié d'une certaine manière l'ange aux ailes bleues. Elle commença, sans vouloir dépenser de chakra, à montrer bien en évidence, la magnifique lame de son arme. Elle bondit tel un fauve magnifique, ses cheveux rouges dans le sens du vent, esquiva en retombant deux coups d'épées. Avec elle toujours brandit et fendant l'air, son imposante arme. Elle chopa rapidement une lame dans l'une des encoches de son armes et planta celle-ci dans le sol afin d'immobiliser l'adversaire puis, ayant une grosse faille dans la garde de l'adversaire, elle frappa puissament dans ses côtes, envoyant valser à l'aide de sa paume, l'assaillant, à toute vitesse, contre la rambarde du pont. L'un de ses poumon était salement endommagé, c'était impressionnant de voir toute la puissance de cette kunoichi à l'oeuvre, à la fois rapide et possédant une force monstre, on reconnaissait bien la une criminelle de rang S, elle était bien loin d'ignorer comment se battre et j'était bien loin de pouvoir approcher un tel niveau. Cet ennemi n'était pas mort mais salement affaiblit. Kaleïs fit un bond en arrière puis se montra de tout son long sur l'un des piliers du pont:

Ma prime vous fait-elle si envie pour que vous osiez vous attaquer à moi sans vous y être préparés ? Grave erreur de votre part… Vous avez tord de me sous-estimer, autant tord que tout ceux que j’ai du tuer par le passé pour la même faute que la votre !!

Derrière Aouëriss, la kunoichi descendit de son poste toujours aussi rapidement, elle fit un petit sourire et fit apparaitre une gigantesque vague de métal, faisant apparaitre une grande ombre sur tout le terrain. Cette énorme langue de Kinton s'éleva dans les air, monta puis se stabilisa en hauteur, immobile et brulante des feux du soleil, puis retomba, coupée en deux dans le sens de la longueur, pour ne pas toucher la Kunoichi. L'envolée de métal s'écrasa brutalement sur les ennemis, laissant un rond précis à l'endroit où se tenait Aouëriss. Une partie des shinobis fûrent broillées sous la couche de métal, le reste s'échappa rapidement à de gros dégats certains. Puis la membre d'Akatsuki se remit à côté du jeune déserteur, plantant à son côté, son impressionnante arme. Ayant fait de gros dégats, la petite plaine argentée se retira un peu de quelques côtés. Examinant de son oeil bleu, Aouëriss analysait la situation.

◙ Analyse... Grosse majoritée des ninjas hors d'état de nuire, un seul peux encore se battre mais aucun mort pour l'instant, uniquement des blessés moyens ou graves, 5 ninja restants, haut-niveau ◙

Les 5 ninjas en face ne portaient aucune traces des coups, combo et techniques des deux personnes. Bien plus puissants que le reste, il ne semblaient pas avoir peur, le reste du combat s'annonçait déjà bien plus dur que le début, les plus faibles de cette bande de brigands et de Oi-nins ayant déjà été mit hors-jeux. Kaleïs avait apparament compris le danger, elle se tourna vers moi, me lança un dourire très gentil et emplie de confiance, elle savait qu'il n'y aurait pas de problèmes, même avec de gros danger, ils se faisaient confiance et combattraient avec force. Son sourire s'arréta et un message de danger pût se lire sur son visage et ses yeux, vraiment, ces 5 là n'avaient rien à voir avec le reste.

Ta façon de te battre est incroyable, elle est bien différente de ce que j’ai vu jusqu’à aujourd’hui.
Ces ninjas ne sont pas comme les autres, je… Ne te sens pas vexé si je te dis de faire attention, car moi-même je vais appliquer ce conseil et me montrer très prudente avec eux.

• Merci Kaleïs.
Oui, j'ai vu, les shinobi restant sont des Oi-nins d'un niveau assé élevé sauf un qui n'est qu'un brigand...

Soudain, voulant prendre le plus faible des deux par surprise, l'un des brigands venait de se relever sans bruit derrière Aouëriss et tenait dans la main, une dague de taille moyenne. Ayant analysé la situation quelques secondes auparavent, l'Aurion savait qu'il était encore capable de se battre, entendant du sang couler dans son dos et un bruit de lame trancher le vent dans sa direction, le déserteur de Konoha eu tout juste le temps de se baisser pour éviter le coup frontal, puis de placer son épée en retrait, afin que son ennemi s'embroche dedans. Puis il se releva, laissant tomber le corps salement blessé de son adversaire par terre et récupérant discrètement, sans qu'on ne le voit, la petite dague que son adversaire avait laché après son assault. Elle lui servirait surement par la suite, ses adversaire ne soupçonnant probablement pas l'existence d'une arme cachée. L'un deux avait d'ailleur l'air d'être aveugle , rare qualité ou défault chez un shinobi, sa façon de combattre devait être bien différente de celle des autres. Pour pouvoir attaquer les Oi-nin plus puissants après, avec l'aide de Kaleïs sans qui il ne s'en sortirait probablement pas, il fallait éliminer les plus faibles en première phase, et le plus faible du groupe, celui dont l'aura était la plus faible, c'était le seul à ne pas être Oi-nin, un brigand plus puissant que les autres probablement. C'était aussi celui qui avait le regard... Le plus effrayant.

Spoiler:

Mais le plus étonnant de tous était celui du fond, il restait passif, regardait le combat sans bouger alors qu'il était incroyablement puissant. Une énorme quantitée de chakra sortait en flot de son être et 6 énormes parchemins étaient, entourés d'une ficelle, derrière lui, tandis qu'il dépliait le septième et le lisait, un homme vraiment étrange. C'était un Oi-nin de haut niveau, sans aucun doute, il avait des cheveux bruns et une grande écharpe rouge qui cachait en partie son visage. Il avait des protections sur les deux bras et éxecutait parfois quelques Kanji sans s'intéresser à nous. Il était en retrait et nous lançait parfois, un regard hasardeux. Malgré qu'il soit extrèmement puissant, il était aussi très jeune, mais ce n'était pas une raison pour le sous-estimer. Loin de là.

Spoiler:

La première chose que devait faire Aouëriss, c'était de ne pas géner Kaleïs mais de l'aider du mieux possible, vu qu'il était loin de posséder son niveau. Il allait donc combattre le brigands aux cheveux blanc, seul. Puis retourner aider Kaleïs, c'était la meilleure des tactiques. Ce qu'il fallait, c'était l'isoler du groupe, et c'était ce qu'Aouëriss allait faire, il se tourna discrètement vers Kaleïs et chuchota :

• -je reviens-

Puis l'Aurion fonça dans le tas d'ennemis rapidement, esquiva in extremis quelques coups partants et voulant le plus possible s'éloigner du groupe. Il prit par la droite le brigand, celui-ci lui asséna un coup de poing armé de chakra, Aouëriss chopa son poing, et, paume ouverte, exécutant l'arabesque du clan Aurion avec son chakra blanc, stoppa les effluves de chakra afin que le poing de son adversaire se pose tout doucement dans sa main. Puis l'aurion plia son poignet qui craqua un peu et profita de la douleur éphémère de son adversaire pour lui mettre un coup en insérant du chakra blanc. Projecté par-dessus la rambarde, son adversaire se rattrapa sur l'eau. Ils étaient face à face et il fallait qu'Aouëriss face vite avec lui afin de pouvoir aider le kunoichi. Il sortit ses deux armeset les prits de revers, plaquées en arrière le long de son bras. Le voleur sortit deux armes et lui lança un regard agressif. Courant vers lui, le déserteur Aurion lança son épée de métaltournoyer en hauteur puis asséna quelques coups à son adversaire. Celui-ci esquive et relança à son tour sa lame qui se planta partiellement dans l'épaule d'Aouëriss. Celui-ci n'y préta pas attention et laissa tomber son katana. Au même moment, il récupéra son épée dans les airs et donna un coup de pied dans le bout du manche de son katana, ainsi, deux armes se dirigeaient, en haut et en bas, vers son adversaire. Celui-ci para la lame du katana qui tomba dans l'eau et se prit le coup d'épée. Aouëriss se baissa et lança son bras dans l'eau, il rattrapa son arme avant qu'elle ne coule et, toujours au sol, la planta dans la jambe du brigand. Celui-ci plia et sa jambe gauche ne resta pas à la surface, elle perdit son chakra et l'homme perdit son équilibre. Aouëriss voulût en profiter pour l'achever de son épée mais l'homme fit une technique de clone aqueux et l'épée, assé lente, se planta dedans. Le clone lança l'arme en arrière, le déserteur mît une décharge de chakra blanc et le clone Suiton explosa.

L'hôte de Gobi sauta sur le dos de son adversaire avec ses deux pieds et se stabilisa, à la manière d'un assassin, il sortit la dague et la planta en arrière, dans le cou du brigand. C'était un beau combo qui venait de s'exécuter entre les béligérants. Aouëriss attacha son katana à son sac au moyen d'un corde et lança, comme un shuriken, l'arme qui se planta de l'autre côté sur la rive. La lame se planta dans un arbre et le sac contenant les affaires importantes tomba sur le sol. Le déserteur de rang D prît une énorme respiration, sauta dans l'eau et nagea vers le fond. Dans les 5 premiers mètres, la pression appuya sur ses tympans, après, elle se stabilisa. Il descendit en nageant, profondément, toujours plus profondément, regardant à l'occasion toutes les merveilles des récifs de corails peuplant le fond de la mer de Kiri. Aouëriss arriva vers la fond, au bout d'un moment, il commençait déjà à manquer d'air, il vit, plantée sur un rocher, son arme, nagea jusque là et l'attrapa. Il tira, de toute ses forces mais l'épée ne bougeait pas. Le déserteur avait besoin d'air. Il mit une décharge de chakra blanc dans le rochers qui explosa dans tous les sens en un milliers de petites bulles. Aouëriss remonta rapidement au niveau de l'eau. À la surface, il reprit une grande bouchée d'air et nagea jusqu'au pont. Arrivé, il monta avec du chakra sur le pont avec pour seule arme son épée, et regarda la scène qui c'était passée et ce qui était arrivé à Kaleïs.

Ordre de post :
Kaleïs / Pnj / Aouëriss

Spoiler:

_______________________________

Pv : 525/540 (-15 Pv par la lame)
Pc : 430/560 (5-10)

Merci Kaleïs.
Oui, j’ai vu, les shinobis restant sont des Oi-nins d’un niveau assez élevé sauf un qui n’est qu’un brigand…

**Un brigand qui a néanmoins réussi à éviter mon attaque, montrant que s’il se situe en dessous des trois autres, il a un niveau tout de même intéressant comparé aux autres imbéciles…
Une bonne analyse Hikari, cependant, brigand ou pas, il le payera de sa vie.
J’aime lorsque tu es dans cet état d’esprit Kali-chan…
Merci**

Aouëriss avait directement attaqué les combattants restant et je choisis de ne pas m’y mêler, voulant regarder d’abord comment il allait s’y prendre. Lorsqu’il serait débordé ou en mauvaise posture, je l’assisterai, en attendant, j’avais moi aussi du travail. Alors que je pensais m’attaquer au brigand qui se trouvait légèrement en retrait, la silhouette furtive d’Aouëriss me passa devant le nez et se précipita vers lui. Certains ninjas tentèrent de l’intercepter et j’en bloquai un tandis que mon compagnon d’arme momentané esquivait ou contrait les autres. Repoussant la lame de celui que j’avais dérangé alors qu’il voulait sauter sur Aurion, je l’écartai de moi et posai mes deux mains sur la poignée de mon arme. Kuroi Hiryuu recelait de bien de surprises, j’avais hâte de les mettre en action… Tournant la tête pour observer un peu ce qu’il se passait, je vis Aouëriss plonger vers l’eau en compagnie du brigand aux cheveux blancs. Bien, je lui faisais confiance pour s’en occuper. Faisant face aux autres ninjas, je les examinai attentivement. L’un d’eux était positionné tout au fond, avec des parchemins géants dans son dos. Il effectuait des Kanji à toute vitesse sans vraiment se soucier de nous. Cela devait être le plus dangereux… Les trois autres étaient d’un niveau plutôt élevé et l’un d’eux s’avéra être aveugle. Je n’étais pas suffisamment stupide pour le sous-estimer à cause de cela, la perte d’un sens apportait beaucoup d’avantage que nous ne soupçonnions pas.

« je reviens ». Il me semblait qu’Aouëriss m’avait dit cela avant de combattre le brigand. Il me fallait donc en éliminer le plus rapidement possible avant son retour. Ou au moins en affaiblir suffisamment. Un déclic se fit sentir entre mes mains jointes sur la garde de mon katana et il se désolidarisa en deux lames. C’était l’une des aptitudes physique de mon arme et non une technique : un simple assemblage me permettant d’en avoir deux au lieu d’une. Bondissant alors directement dans le tas, ils s’écartèrent autour de moi et je tourbillonnai alors, mes deux armes dans chaque main, tentant de les faucher un peu au hasard, ou d’en blesser au maximum. Je sentis un peu de résistance contre mes deux lames mais je ne su si j’avais atteint mortellement l’un d’entres eux. Faisant un bond en arrière, je leur fis face et écartai mes lames de chaque coté de mon corps, mon regard noir les défiant d’approcher. Les plantant alors au sol, j’effectuai des kanjis à toute vitesse.

Spoiler:

Ninpo ! Yoraishin !

**stupides hommes… vils et perfides, la race humaine est pitoyable…
Tu es l’un de ces humains, jeune naive…
Il y a bien longtemps que je ne me considère plus comme eux. Je suis déjà morte une fois, d’une certaine manière…
Morte vivante ?
Haha ! D’une certaine manière. Peut-être bien…**

Un grondement sourd s’éleva sous nos pieds et soudainement, une myriade d’aiguilles sortie de sous le sol et pris par surprise nos assaillants. La poussière s’éleva dans la zone de 250 mètres, épargnant la partie aqueuse où je supposais qu’Aouëriss était, ainsi qu’un cercle autour de moi. Une fois terminée, je vis juste une silhouette floue à travers la poussière… qui se multiplia soudainement : kage bunshin no jutsu ?. Décidément… Empoignant Kuroi Hiryuu no katana, je sautai en l’air, pris appuie sur un pilonne et j’inspirai lentement, fermant les yeux durant deux secondes. Bien, si il souhait du corps à corps, il en aurait et à satiété ! Ramenant mon arme devant mon visage, j’ouvris les yeux et effectuai un saut périlleux arrière pour retomber sur les épaules de l’un des clones. Tournoyant tout en l’enserrant de mes jambes, je le fis voler en l’air et l’achevai avant qu’il ne retombe. Plantant mon arme dans le corps d’un autre sans me retourner, je ne fis pas attention au bruit d’os brisés ni au « pop » de la disparition du clone et dégageai ma lame pour en tuer un autre qui me fonçait dessus. Souriant légèrement, j’activai alors la capacité de mon arme, la séparai en deux et deux chaînes métalliques apparurent à chaque bout. Lorsque je fis un balayage rapide autour de moi, les clones ne tardèrent pas à disparaitre mais je remarquai alors que le véritable ninja n’était pas parmi eux. (pour mon enchainement voir video x’P)

**Ou peut bien être cet abruti…
Un abruti qui a tout de même reussi à bien me… bref, il sait se battre.
Ces clones n’étaient que des test
Exacte !**

Un mouvement à ma droite m’appris qu’Aouëriss Aurion était revenu à mes cotés. Trempé, certes, mais plutôt en bon état et je me sentis rassurée. Quoi ? Depuis quand est-ce que je me préoccupe de l’état de santé des autres… Entortillant une mèche de mes cheveux écarlate autour de mon index, la fumée se dissipa peu à peu et il apparut encore quelques ninjas (je laisse le pnj dire quels sont ceux qui ont été atteins… ou pas !) des cliquetis d’acier résonnèrent tandis que je rassemblais les deux lames pour reconstituer mon arme. M’assurant qu’elles tenaient bien en place, je la fis tourner rapidement et esquissai un sourire satisfait, appréciant sa légèreté, bien qu’elle ne fût sensible que pour moi.

Désolée, je ne les ai pas tous tué, ils sont assez coriaces…

**Si tu y mettais un peu plus du tiens ce serait fini depuis bien longtemps...
Hé ho... je ne suis pas capable de tout, je te rappelle...
Et bien tu devrais! Après tous les entrainements que tu nous a infligé!
C'est moi qui faisais tout le boulot et...
...et si vous vous concentriez un peu plus sur ce qui se passait... non?**

Spoiler:

Soupirant, je rompis ma « connexion » avec eux, gardant juste un lien pour pouvoir leur permettre d’intervenir en cas de nécessité. Resserrant ma prise sur Kuroi, je la ramenai vivement devant moi, fléchie légèrement les genoux et me positionnai en biais. En garde comme je le faisais tout le temps, je regardais nos ennemis qui apparaissaient pour moi, à droite et à gauche, la fil acéré de mon arme tranchant ma vision tel la lame de la justice.

Spoiler:

Messages : 8

Cette morne et ennuyante journée qui avait commencé ce matin de bonne heure allait enfin se révéler intéressante pour le groupe d'oi-nin. En effet, aujourd’hui serait un jour spécial. Du fait que devant nous se trouvaient deux déserteurs plutôt recherchés. Enfin une plus que l’autre. Les deux shinobi assis sur la rambarde d’un pont nommé « Naruto » pour son histoire et le combat qui avait eut lieu sur celui-ci au moment de sa construction. Symbole de l’espoir et de la renommé du pays des vagues. Mais pour nous il serait plus le symbole d’une grosse prise avec laquelle nous pourrions arrêter de travailler, traquer, chasser, pendant quelques temps. Kalëis Kuro’Kagen et Aouëriss Aurion communément déserteur de rang S et D discutaient, perchés depuis un petit moment les pieds au dessus de l’eau. Enfin, nous l’avions retrouvée, cette jeune femme ayant presque tué l’un d’entre nous dans les environs de Tanzaku.

Une chance pour nous. Sans doute nous avaient-ils repérés, cela ne serait pas étonnant venant de la part de deux grands shinobi comme eux. Même si nous nous n’étions pas vraiment cachés. Soudain l’atmosphère calme et plutôt inquiétante se changea en quelques chose d’hostile et d'arrogant par le simple fait que l’akatsukienne dégaina son énorme arme tout en se retournant face à nous. Bientôt elle nous révéla son nom, étrangement semblable au sien à nos yeux. Mais on y voyait plus un attrape vendeur et grand tas d’argent que nous pourrions récupérer avec.

Alors commença un étrange combat, trop facile pour un début. Le jeune déserteur avait foncé sur notre groupe et venait de se prendre une bonne dérouillé. Il était désormais mort, du moins c’était ce que nous étions en train de croire avec notre rictus s’élevant. Maintenant il ne restait plus que cette Kunoichi de la lune rouge dont la prime était si impressionnante.

Sans prêter garde une bonne moitié de notre troupe venait de se faire décimer dans un ballet à la fois rougeâtre et blanchâtre du jeune Aurion. N’était-il pas mort celui là ? J’échangeais un regard avec certains de mes collègues Oi-nin. Tous, nous étions surpris par cette scène, même si nous étions en train de nous efforcer à éviter la plupart de ses coups mais seul les plus puissants y arrivèrent. Enfin cette tuerie s’arrêta. Elle recommença mais cette fois ce fut différent, déjà par le seul fait que maintenant c’était la soit disant Kalëis qui attaquait mais aussi car sa manière de combattre était totalement différente.

Des hurlements de douleur venant de nos coéquipiers sur lesquels s’était abattue une immense masse de métal contrôlée par la Kunoichi prit goût à nous réveiller. Nous étions plus que cinq dont un simple brigand qui ne pourrait rien faire de plus que ces autres pions tout aussi faibles écrasés il y a peu. Maintenant seulement, le combat allait véritablement commencer. L’archange était parti furtivement pour s’occuper du brigand à part tandis que nous seul restions devant la Kuro’Kagen.

Un petit déclic se fit entendre et le Kuroi Hiryuu se sépara en deux lames distincte. Kalëis avait alors une d’apparence véloce tel un félin se préparant avant l’attaque sur sa proie. Soudain d’un saut, elle se retrouva au milieu des rescapés faisant tournoyer ses armes dans un mouvement de hasard. Even, étant aveugle n’eut aucun de mal à esquiver chacun de ses coups du fait que son ouïe était largement au dessus de la normale, il pouvait entendre n’importe quel bruissement d’air. Riku se trouvait toujours perché sur ses parchemins continuant sa série de signe incompréhensible, même pour nous. Il n’avait pas bougé d’un poil et il restait hors d’atteinte des deux armes comme s’il avait prévu cette attaque depuis le début et qu’il s’était donc placé en conséquence. Quand aux deux autres, un d’entre eux était touché légèrement à l’épaule droite et à la hanche. L’autre avait miraculeusement échappé à toute blessure.

Un grondement sourd s’éleva de sous nos pieds et instantanément, le jeune Riku déroula un de ses parchemins insérant une petite dose de chakra dans un des nombreux Fuuin inscrit dessus. Réussissant à protéger deux d’entre nous laissant le dernier blessé par la précédente attaque se prendre toute une nuée d’aiguille. Il était comme ça, jugeant les personnes faibles en les tuant ou en provoquant leurs morts. C’était comme un jeux pour lui.

La fumée provoquée par ce remue ménage commença alors à se dissiper laissant apparaître le retour de l’ange à la chevelure rouge. Roko, le dernier que je n’avais pas cité, avait profité de la brume pour créer un bon nombre de Kage Bunshin qui lançaient depuis peu des attaques incessantes sur les deux shinobi recherchés.

Pendant ce temps, Even profitait du calme l’entourant pour utiliser une des ses techniques les plus puissantes. Et d’une voix faible, à peine audible, il prononça quelques mots.

• Kokuangyou no Jutsu …

Un genjutsu d’un niveau des plus élevés. Permettant à l’utilisateur de plonger ses adversaires dans les ténèbres les plus profonds. Ainsi donc Kalëis et Aouëriss allaient se retrouver aveugles pendant un petit moment et aucun Kai ne pourrait contrer ce jutsu, non c’était trop puissant.

Et les attaques répétées des clones n’arrêtaient pas, de plus ellese se faisaient de plus en plus discrètes en sans aucun bruit. Après cinq bonnes minutes à être resté dans cette situation la plupart des clones se retirèrent. Laissant place à un silence pesant pour les Shinobi adverses.

L’original utilisa une technique Suiton servant à déplacer l’eau pour créer une vague capable d’emporter un des deux déserteurs sur la surface du fleuve. Et la cible qui fut victime de son choix n’était autre que le jeune chef de clan. Ainsi donc une vague plutôt imposante fit son apparition aussitôt elle se dirigea vers la victime désignée d’avance. L’impact était imminent. Les séparer était notre but premier, alors que Riku continuait d’observer tranquillement la scène. Surement allait-il entrer en jeu à la prochaine offensive ou peut-être pas. Tout dépendrait de nos adversaires.

~Résumé de l'action~

Spoiler:

Aouëriss, revenu après sa victoire rapide et puissante face au brigand, le plus faible du groupe, revenait dans la dissipation d'une énorme fumée envahissant le terrain. Sa cheveulure rouge brillant au soleil allait bien avec ses yeux couleur rubis. Plus puissant encore qu'avant, il lui restait pour se défendre qu'une lame assé courte et son épée, sa fidèle épée brillant au soleil comme un magnifique argent.

en cours

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