Mission de rang C [Pv Yosuke] ( Suite )

Je détournais alors mon regard pour regarder le ciel ou du moins ce que je pouvais en voir. Je ne répondis pas, pas tout de suite. Préférant réfléchir avant de dire quoi que ce soit. Oui, c'est vrai j'étais Chuunin. Mais je ne me considérais pas comme vraiment 'puissante'. Il est vrai que je possédais certaine technique intéressante. Mais je doutais sur le fait qu'elles pourrait intéresser le genin se trouvant à mes côtés.

J'attendis encore quelques minute en faisant mine de réfléchir, mais finalement je ne lui donnais aucune réponse. N'ayant rien à redire. Il pouvait prendre cela comme une affirmation s'il le souhaitait, pour l'instant nulle importance. Pendant ce temps nous étions arrivé à la petite rivière où nous pourrions nous désaltérer après cette longue marche qui avait débuté en milieu de journée. En y regardant bien, on avait fait un bon bout de chemin en même pas un après-midi. Heureusement qu'en ce moment les jours étaient plutôt long car sinon la nuit serait déjà en train de tomber.

Bref, je regardais donc les hommes du groupe boire à leur soif. Tandis que moi je restais debout à surveiller les environs. De toute façon je n'avais pas soif, donc le problème ne se posait pas. J'écoutais le roulis de l'eau douce se précipitant pour rejoindre une grande étendue d'eau que cela soit un lac ou la mer. Ainsi que les derniers chants des oiseaux.

Arrêtant mon observation du lieu, je remarquais qu’ils étaient près à repartir. Tant mieux. On reprit la petite bifurcation qui nous avez mené ici mais dans le sens inverse cette fois-ci. Pour se retrouver de nouveau sur le chemin principal. Alors que l’on reprenait notre marche, je levais mes en dessus de ma tête, ma main gauche sur mon coude droit. Alors que je les laissais tomber d’un air las à leur place habituelle, le jeune shinobi prit la parole.

Pendant qu’il avait parlé je l’avais observé. C’est vrai, pourquoi lui avais-je demandé si directement sans même pas le connaître. Pourquoi, pour une fois j’avais mis mes doutes de côté ? Pourquoi, simplement. Comme ci cette étrange complicité naissante m’avais fais agir sans réfléchir. C’était rare chez moi, mais c’est vrai que je n’éprouvais rien pour lui mis à part de la sympathie. Ca j’en étais sûre.

J’ouvris la bouche pour esquissais une phrase mais rien ne sortit volontairement. Je devais réfléchir à ce que j’allais dire et tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler comme on dit. Elle se referma aussitôt pour se rouvrir une minute après.

La marche le long de la grande allée ornée de platane ne fut pas vraiment longue. Sans doute, nous étions pressé de le quitter et lui de nous quitter. La petite route restante qui devait au lieux d’arrivée en fut de même, malgré le silence. Ce petit village au milieu des montagnes était fait de pierre pour à l’ancienne. On pouvait voir clairement chaque morceau de roche s’emboîtait parfaitement avec ces voisins formant diverse mur. En regardant au loin dans la rue, j’apercevais une sorte de grande place avec pas mal d’arbre de toute sorte. Certainement le lieux de rassemblement du village.

Je savais que beaucoup de personne passerais à côté de ces constructions mais on ne pouvait qu’admirer cette révélation de technique. Enfin on allais pas non plus rester toute la journée. Je gardais donc ce lieux en mémoire comme si j’en avais fait une photographie, pour le ranger dans un coin de ma tête. Il fallait avouer que notre terre était remplis de plusieurs endroit magnifique, mais bon il devenait rare et de plus en plus dur à trouver. Mélancolique, je me souvenais de cet endroit merveilleux où j’allais m’entraîner avec parents quand j’étais jeune…

Chassant cette idée de ma tête, je me rappelais cette promesse que je m’étais faite. Jamais plus, je ne retomberais dans les souvenirs du passé, jamais plus je ne me ferais ronger par eux. Désormais je devais vivre de l’avant et avec ce qu’il vient. Oui. C’était ce à quoi je m’étais résolu il y a bien longtemps et je devais pas oublier.

Perdue dans mes pensées, j’en avais oublié la mission que je réalisais en équipe avec Yosuke, mon coéquipier pour l’instant, probablement un élève plus tard. Mais peu importe. Le vieil homme esquissa un mouvement pour partir mais le shinobi lui rappela une formule de politesse ancienne comme le monde.

Celui s’empressa de répondre, sans remarquer quoi que ce soit. Je me demandais alors si seulement il avait un tant soit peu compris ce que lui avais dit le ninja. De toute façon, notre mission était finie, heureusement. Elle commençait à se faire longue et ennuyante, surtout insupportable. Nous devions désormais rentrer à notre village. Cette petite communauté souterraine où l’on entraînait pas mal de ninja. Gardant les plus faibles pour en faire des cobayes ce que bien sur peu de monde savait car les hautes instances de celui-ci faisait tout pour le cacher.

Enfin bref le point positif, c’est que le retour me semblais toujours moins long que le contraire. Alors que nous reprenions notre route en marchant à un rythme plus accéléré pour moi, j’avais une légère hâte de rentrer, le jeune homme pris la parole pour m’expliquer qu’il ne voulait plus faire de mission avec des vieux. On ne pouvais pas choisir ces conditions de missions … Et qu’il espère que l’on rentrera vite et ce même si la nuit tombera certainement assez rapidement et que nous étions obligé de camper.

Camper, j’en avais pas vraiment envie à vrai dire. Si je pouvais éviter cette situation, je pense que cela serait un bon point. En ce moment j’avais plus tête à rêver à un bon lit douiller comme le mien qu’un ramassis de couverture m’entourant pour m’éviter le froid et le sol bien dur. Et hors de question d’aller dans une auberge ou quoi que ce soit d’autre. Je n’avais pas emporter de ryos pour cette mission puis je devais économiser pour m’acheter des armes. Car sinon ma puissance était vraiment réduite mais pas trop non plus.

Une fois de retour dans la vallée, on engagea notre parcours par la voie des airs, sautant de branche en branche. Je réfléchissais.

Je déviais alors de notre trajectoire initiale en prenant appuis sur un tronc d'arbre et en effectuant un grand bon qui m'emmena sur une branche adjacente mais plutôt éloignée.

Enfin, oui enfin, notre allure s’accélérait. Cette journée avait été vraiment trop longue et lente pour moi. Marcher comme ceci m’avait plus engourdis qu’autre chose et heureusement, oui heureusement, que nous étions tombé sur ses brigands. Même si cette sorte de bourrinage ne m’intéressait pas trop, j’aurais été contente de tomber sur un d’entre eux à ce moment là car rester comme un piquet toute la journée m’avait ennuyé, vraiment. Seulement cette petite escapade dans la forêt, au milieu de ces arbres, de ces branches, de ces feuilles, me redonner comme de l’énergie. Une envie de bouger.

J’appréciais cet air frais, faisant parfois virevolter les cheveux de ma frange car je prenais un appuie trop fort et trop marquais. Je me sentais bien ici. Dans les souterrains du village, je me sentais enfermé. J’avais besoin de liberté. Cette impression de voler dans les airs pendant de cours instant tous aussi appréciable les uns que les autres.

Bientôt, la forêt devenu plus dense, l’homme n’était pas venu déboiser pour créer un chemin. Non rien n’était venu ici, du moins pour y faire des changements. Je supputais que plusieurs personnes avaient déjà été de passage par ici. C’était même obligé. Je n’avais pas remarqué que le silence était revenu entre nous. A vrai dire, je n’y avais pas excessivement fait attention. Trop occupée à retenir chaque sensation que me procurait chacun de mes sauts, certainement. C’est alors que, juste au moment où j’y pensais, le shinobi du village du son se mit à parler.

Une longue tirade pour pas grand-chose. Du moins, je trouvais car cette question il me l’avait déjà annoncé. Enfin, si mes souvenirs étaient bons. Le gaz empoisonné … Si il le voulait, pourquoi pas. Je m’en sers assez souvent et c’est vrai que cette technique est plutôt commode dans certaine situation. Je me devais de répondre tout de même.

Après ces paroles je tournais légèrement la tête pour voir où étais Yosuke à peu près. Et je le vis me rattraper pour se mettre à mon niveau. On continua donc sur notre lancée, avançant de branche en branche. Environ à la même vitesse chacun. Mais j’avais la tête ailleurs. Je réfléchissais, oui, à ce que j’allais faire demain. Aucune mission de prévu, du moins à ma connaissance. Et rester chez moi à flâner ne me disais rien.

Pourquoi pas ne pas proposer au genin un petit entraînement dans les montagnes. S’il aimait bien les activités physiques comme les arts martiaux alors peut-être qu’il aimerait bien ce à quoi j’étais en train de penser. Après tout, c’était plutôt amusant. Il fallait donc que je lui demande si lui aussi n’avait pas de mission à réaliser demain.

J’attendais donc sa réponse tout en continuant mon parcourt au milieu de la végétation verdoyante. Je savais que s’il acceptait, nous négocierons de l’heure du départ jusqu’à notre retour au village tant attendu, et cela par nous deux.