Une rencontre inatendue

Spoiler:

Après avoir donnée une belle petite somme d’argent à ce shiro Aurion, le clone de Milena suivait toujours Eaque dans les confins de la forêt de konoha. Ce dernier s’était entiché d’une petite fille, enfin bon. Pas si petite que ça on pouvait dire qu’elle entrait dans l’adolescence ; les cheveux violet claire coupés cour, elle avait un beau et doux visage avec des yeux se rapprochant d’une couleur rouge.

Eaque partait lui aussi vers les portes, mais a un rythme bien différent de celui de Milena il y a quelque temps. Aux portes les combats faisaient rage, l’on pouvait percevoir parfois des éclairs de lumière, transcendant la forêt. Comme s’ils avaient sentit les danger les oiseaux prenaient la fuite vers le SUD et il en était de même pour la plus part des animaux au sol. Elle pouvait percevoir cette agitation peu commune grâce au Dojutsu qu’elle avait laissé activée, histoire de ne pas se faire avoir par une attaque surprise.

Trente a quarante minutes plus tard, Le clone reçut des informations, informations venant d’une de ses copies. Elle avait apprit tout ce qui s’était passé sur le champ de batail. Comment Nibi avait été sauvé par Milena pour ensuite attaquer son sauveur. La jeune fille s’arrêta un instant les sourcils froncés elle apprit l’arrivée de Pain un membre de l’Akatsuki ainsi que la destruction complète de konoha, était ce un coup du hasard ? Devait t-elle prendre ça pour une bonne nouvelle ? Ou au contraire pour la plus mauvaise chose qui pouvait arriver ? Quoiqu’il en était si elle voulait avoir le moins de perte possible, le moment était bien choisit pour envoyer ses propre hommes. Elle s’arrêta un instant et se tourna vers son bras droit.

- Eaque fait porter cette nouvelle par tes hommes, Pain un membre de L’Akatsuki a attaqué le village de konoha et maintenant une bonne partie de ce dernier est en ruine. Les forces ennemies on considérablement baissée. Bien que ce ne soit pas glorieux, une guerre reste une guerre, aller porter le coup final aux shinobis encore vivants.

Elle se retourna et s’éloigna petit a petit avant de se retourner subitement le sourire aux lèvre :

- Surtout n’oubliez pas de vous amuser, mais laisser les enfants. Ils peuvent nous faire une belle petite armée plus tard…

Puis elle disparue dans un petit nuage de fumée.

Entre Temps

Quelque part dans la forêt, l’originale ouvrait péniblement les yeux, après avoir encaissée de plein fouet l’attaque dévastatrice de pain. Son corps était encore engourdi et elle avait mal un peu partout, elle se leva tant bien que mal et se dirigea vers les montagnes du village de la feuille. C’était assé humiliant comme victoire mais a la fois comme défaite, toute fois elle voulait absolument se rendre a nouveau sur la tombe de sa mère, le seul endroit ou elle pouvait encore se reposer en toute sécurité. Le lieu ayant été choisit avec une stratégie particulière, l’on pouvait facilement passer à coter sans s’en rendre compte. De plus il y avait une maison la bas qui bien qu’en ruine avait un lit, des couverture et un toit ; sans oublier qu’elle y a vécue une bonne partie de son enfance, un petit séjour la bas ne pourrait lui faire que du bien.
Avançant péniblement dans les bois du village de la feuille, elle finit par tomber sur le pied de la montagne. Elle leva la tête pour la regarder dans toute sa splendeur, serra les dents et fronçât les sourcils puis, prit son courage a demains et comment ça l’escalade. Elle prit bien plus de temps que précédemment, pour qu’elle raison ? La douleur, ses os à peine reconstitué la faisait souffrir, lui hurlant qu’ils étaient encore convalescents, quelques uns de ses muscles et ses articulations lui hurlait la même chose. Mais son âme n’était pas de cet avis, et comme tous le savent, le mental peux pousser le corps dans ses dernières limites, lui permettant de faire des choses assée exceptionnelle. Enfin, après beaucoup de souffrance et de sueur, elle arriva dans la crique a l’intérieur de laquelle se trouvait la cabane délabrée où elle vivait il y a une quinzaine d’année. Elle se laissa glissée et avançât vers la tombe de sa mère. Ses vêtement toujours en lambeaux et parsemé de taches de sang, elle s’agenouilla et posa Excalibure juste a coté d’elle.

Elle resta silencieuse et immobile un bon bout de temps, avant de murmuré :

- J’ai échouée … Je devais juste éliminer le kage, mais j’ai lamentablement échouée, il est mort mais pas de ma main… Je te demande pard…

Elle fit subitement silence et rouvrant les yeux, une sueur froide lui courant sur le dos et un frisson parcourant toute son échine alors que ses cheveux se dressaient sur sa tête et qu’un courant passait le long de sa colonne vertébrale. Il y avait quelqu’un, une personne qui avait fait tomber un caillou. Dans l’état de fatigue extrême dans le quel elle était, le seul fait de se déplacer était déjà miraculeux. Elle saisit son épée le cœur battant et se retourna dans l’obscurité avant de demander à voix haute :

- Qui va là ?

Si elle devait se battre, elle pourrait tenir quelques instants, de plus ses réserves de chakra atteignaient le fond. La personne avait bien choisit son moment pour venir …

. :l Souvenir d’un spectacle mortuaire l :.
Je faisais face à Pain, cinq de ses corps à mes cotés. Nous l’avions suivi jusqu’à Konoha où il avait l’intention d’en réduire le village en cendre, habitants y compris. Je n’avais aucune idée de ce que qu’il comptait faire, mais une chose était sur, si il n’avait pas besoin de moi et qu’il partait tout seul, c’était qu’il comptait faire quelque chose d’important. Et de devastateur. Après tout, il était chef de l’akatsuki et son nom signifiait souffrance.
Lorsqu’il fut parti, je laissai les cinq autre corps et me dirigeai vers un espace dégagé en hauteur où je pus contempler le village du feu en contrebas. C’était si calme… Hormis deux ou trois combats qui se déroulaient un peu plus loin, je pouvais apercevoir les civils qui marchaient dans les rues et surtout, surtout cette joie de vivre parmi certains ; une joie que je n’avais pas ressentis depuis plusieurs années, bien que je n’eus l’impression que ça se soit arrivé il y a des décennies entières. Poussant un long soupir, je posai mes mains sur mes hanches et inclinai légèrement la tête sur le coté, mon regard impassible posé sur le spectacle qui ne tarderait pas à se dérouler sous mes yeux.

**Ce chef, tu penses qu’il vaut Itachi-sama ?
On ne le sait pas encore, il a déjà l’avantage d’être cinq…
T’es stupide…
Contemplez, on comparera après.**

Je dois dire que le spectacle fut assez intéressant… Je vis mon chef entrer dans le village comme un couteau dans le beurre, par le coté qui avait été atteint par les combats. Dire qu’à certains endroits, les citoyens ne savaient même pas ce qui allait leur arriver…
S’élevant dans le ciel sans que rien n’apparaisse pour le soutenir, il attira à lui l’un des blessés de combat et commença alors une action que je ne voyais pas très bien, à cause de la distance. Ecartant les bras dans les airs comme j’avais l’habitude de le faire lorsque je me trouvais sur mon invocation, il eut un grand silence qui précédent l’énorme cataclysme qui se créa. Tout explosa, des morceaux de roches fusèrent de tous les cotés, des gerbes de flammes s’échappèrent des maisons juste avant que celles-ci explosent avec de grand bruit de verre brisé en parfait écho avec les hurlements terrifiés qui cessèrent très vite. Définitivement. Titubant légèrement sous le souffle de l’explosion, je ramenai mes cheveux écarlates en arrière, remarquant enfin que leur couleur était en total accord avec celle qui maculait les murs, comme si un artiste avait aspergé les murailles encore debout avec de grands jets de peinture rouge.
Fermant les yeux un long moment, sans un mot, sans un bruit, je me détournai du spectacle macabre, tentant d’oublier les cadavres, les survivants mutilés dont la conscience venait de se briser. Je tentais d’oublier à quelle point cette force était dangereuse, mortelle, qu’elle pouvait annuler toutes étincelles de vie en un claquement de doigt. Je tentais d’oublier ma colère en voyant ce qu’il venait d’arriver, ce sentiment d’oppression ; j’essayais désespérément d’oublier que cette puissance, je la désirai désormais plus que tout…

. :l retour à la réalité l :.
Je me trouvais en ce moment là à quelques centaines de mètres du sol, assise sur le rebord de la falaise, mes jambes pendant dans le vide et se balançant sur un rythme qui m’était propre. Mes longs cheveux couleur sang voletant autour de ma peau d’albâtre, j’avais le regard perdu au loin et je fixai sans vraiment les regarder, les couples d’étourneaux qui volaient dans le ciel orageux. Ce temps, très caractéristique du village de Kumo, avait soudainement apparut dans le pays du feu, remplaçant le soleil étincelant auquel il était habitué. Ce temps gris, où une fumée danse semblait danser dans le ciel, c’était mon chef qui l’avait causé. Pain, souffrance. Je connaissais l’étendue de ce mot mais j’étais toujours aussi étonnée de le voir à l’œuvre. Laissant échapper un léger rire bien que la situation n’ait rien de drôle, j’essayais de m’imaginer, moi en train de réduire un village en cendre. Cela me donnait envie de vomir mais cela m’attirait indubitablement : cette puissance je la voulais, mais pourtant il m’en fallait encore plus, toujours plus.

Serrant les points, arrachant l’herbe entre mes doigts sans me soucier des éclats de pierre qui m’entaillaient la paume, je relâchai lentement mon étreinte, laissant le sang suinter le long de ma peau. Il fallait que je marche, que je me ressource, le temps de libérer ce trop plein de haine pour pouvoir repartir sur des bases solides. Me relevant lentement, j’enlevai la poussière qui s’était déposait sur la toile fine du tissus blanc de mon vêtement et me mit à marcher sans réel but, juste pour occuper mon corps. Les montagnes de Konoha étaient un lieu assez étrange où on ne savait pas vraiment ce qu’on y trouvait. C’était aussi un lieu que je ne connaissais pas malgré le fait que j’ai déjà habité konoha, décidément, il y avait finalement plusieurs bonnes raisons d’être ici…

**essaye de ne pas t’égarer, Kali-chan.
Ca va, ce n’est qu’une montagne…
Je ne parlais pas de te perdre de cette manière là.
Je me suis déjà perdue, Hikari, mais merci quand même…**

Cela faisait deux heures que je marchais. La nuit commençait à tomber peu à peu, mais je n’avais pas envie de rentrer. Marchant sans savoir où j’allais, je finis par tomber sur une petite crique grâce à un pur hasard, en glissant dans une pente boueuse. Les mains pleines de terre et de sang coagulé du au fait que j’avais du me rattraper dans la chute, je me dirigeai vers une petite vasque naturelle où une eau limpide ondulait sous la brise. Me lavant sommairement le visage, j’essuyais les gouttes d’eau qui perlaient ma peau blanche et explorai alors ce lieu étrange. Si je n’étais pas tombée, je ne serai probablement pas ici car c’était un lieu assez caché.
Lorsque j’eus contourné un rocher bien plus grand que moi, une petite cabane à moitié en ruine apparut. M’arrêtant, étonnée, je le fus encore plus lorsque j’entendis une voix féminine s’élever dans l’obscurité grandissante.

J’ai échouée… je devais juste éliminer le kage, mais j’ai lamentablement échouée, il est mort mais pas de ma main, je te demande pard…

Baissant les yeux vers la pierre que j’avais fait rouler inconsciemment, je fronçai les sourcils en me disant que j’étais vraiment stupide de ne pas avoir pris les précautions primordiales avant de m’approcher. Relevant mon regard, je contournai silencieusement le mur qui me masquait à cette personne et vit qu’il s’agissait d’une jeune femme, peut-être plus âgée que moi. Cette jeune femme n’était pas inconnue au monde ninja, il s’agissait de la mizukage. Un sourire amusé se dessina lentement sur mon visage lorsque j’imaginais pour combien cela me rapporterait de la tuer. De plus, malgré sa puissance phénoménale, la personne qui était devant moi était affaiblie, au point de mourir à la moindre attaque. Levant une main pour activer un jutsu, consciente que mes réserves de chakra étaient à leur maximum j’entrouvris mes lèvres vermeilles pour prononcer l’un des mots qui causeraient sa mort.

Qui va là ?

Les paroles se bloquant dans ma gorge, je me tus et ne répondis pas pour le moment. Sa force était connue dans tout le monde shinobi mais elle me semblait pourtant si frêle à ce moment là. Baissant mon bras tendu, je le laissai retomber le long de mon corps sans parler pour autant et la regardai chercher frénétiquement autour d’elle, le cœur battant sans doute rapidement et les sens en alerte. Pendant un moment, l’idée de l’achever m’effleura de nouveau mais je la repoussai aussitôt, je ne voulais pas grandir en puissance par la mort d’autrui. J’eus aussi envie de me détourner et de m’en aller pour ne pas qu’elle me voit, mais maintenant que je m’étais fait remarquer, il fallait au moins que j’en assume mes actes. Faisant un pas hors de l’ombre, la voix de Kuroi, ma conscience plus sombre résonna dans ma tête avec force

**Arrête ! Sors ton arme, tranche lui la gorge et va chercher la prime, elle doit valoir plus que la tienne je parie…
Laisse moi faire, s’il te plait.**

Attendant qu’il finisse de maugréer intérieurement, je sorti complètement de ma cachette obscure et m’avançai vers elle, mon arme désolidarisée en deux lames que je tenais dans chaque main, la pointe vers le sol. La nuit était maintenant parfaitement tombée, nous n’étions plus que toutes les deux. La lumière de la nouvelle lune nous éclairant suffisamment pour que nous puissions nous regarder sans être gênée, j’esquissai un sourire aimable et rangeai mon arme à sa place, entre mes épaules dénudées. Je remarquai qu’elle avait de nombreuses blessures dont certaines qui étaient assez grave. Me baissant près d’elle à un mètre, je pris le tissus qui protégeait mes jambes, déjà bien raccourci par les nombreuses coupes à l’arrache que je faisais pour me soigner moi-même. Déchirant de longues bandes du vêtement, je les posai à ses cotés et plongeai mes yeux océans dans les siens. Enfin, je me mis à répondre.

Kaleïs Kuro’kagen, je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de moi, Saber Milena. Dis-je alors d’une voix calme, bien que ma jeunesse la rendait encore un peu trop « claire » à mon gout. Enfin, les présentations peuvent être retardées, je ne voulais pas vous déranger, mais certaines de vos plaies sont assez graves et même pour une personne résistante, les infections n’épargnent personne. Je ne vais pas me risquer à vous soigner, je pense que vous en êtes capable et puis… ne dit-on pas, prudence et mère de sureté ?

Je me tus enfin. Mon nom figurait dans tout le bingo book comme étant celui de la sous chef de l’un des dirigeants de l’une des plus dangereuses organisations. Tout le monde savait aussi que ses membres étaient des criminels de rang S, résultat, il n’y avait rien pour qu’elle m’accueille bien, mais moi, j’étais là en tant que déserteur et non en tant que tueuse. Néanmoins, si elle décidait de m’attaquer, je n’allais pas lui laisser le plaisir de me tuer et je n’hésiterai pas à me battre. Reste à savoir quelle serait sa réaction…

Ce silence commençait à être franchement pesant, son stresse arrivait a des limites jusqu’à présent inconnue. Avec son état physique lui donner des sueurs froides pareils était plutôt mal venu, sa pression sanguine montait en flèche et les écorchures du à l’escalade s’étaient remise à saigner. Les dents serrées elle attendait que la personne en question e désigne.
Cherchait t-il une manière de l’attaquer ? En tout cas actuellement ce serait facile. Prenait t-il tout simplement son temps pour l’observer se faire un sang d’ancre ? Ou alors prenait t-il tout simplement un malin plaisir, à l’observer dans cette situation franchement désagréable. Combien de temps ça allait durer ? Cette personne continuerait t-elle de la cuisinée ? Dans tout les cas il était sur quelle ne mourrait pas ici, en tout cas elle ne mourrait pas seule ; surtout avec l’équipement qu’elle avait. Elle posa pensive sa main sur sa sacoche de shurikens et autres, d’un seul signe de doigts tout deux mourraient sans aucunes chances de survie quelle quel soit. En d’autre termes, avec son kaiten peut être…, mais là… il ne fallait même pas y penser.

Enfin après une attente qui lui parut interminable, une jeune fille sortit de l’ombre en face d’elle. Une chose lui traversa l’esprit, pourquoi diable n’avait t-elle pas activée son byakugan ? Ça lui aurait permit de prévoir que faire et trouver une solution rapide face à une telle situation. La jeune demoiselle en face d’elle devait être juste un peu plus jeune que Milena, de longs cheveux rouges feu qui lui descendaient jusqu’aux hanches et même plu bas. Elle avait le visage concentré et sérieux d’une personne toujours concentrée et prête à se sortir de n’importe qu’elle situation. Elle semblait avoir vécue beaucoup de chose dans la courte vie qui fut la sienne jusqu’à présent du moins. La première chose que Milena remarqua sous les étincelants rayons de l’astre lunaires, sont sans aucun doute les deux longues armes que l’inconnue tenait entre ses mains. Elle était assée peu vêtue, mais avait une classe particulière. Elle-même serra un peu plus son étreinte autour du manche de sa fidèle épée, se demandant que pouvait t-elle faire.

Une rencontre inatendue 282386heavenly_sword_rp

Cet à alors que celle-ci lui sourit, agença ses armes de sorte a ce que, les deux lames s’enclenches parfaitement et rangea la lame ainsi crée dans son dos. Ce sourire redonna un peu courage a Milena en apaisant les battements de son cœur, elle baissa un peu sa garde tandis que son opposante avançait vers elle.

Cette dernière s’arrêta a moins d’un mètre et se baissa légèrement l’observant avec attention. Milena lui retourna le regard, mais il était plus ou moins inexpressif. Se demandant quelle genre de personne était-ce, pourquoi avait t-elle cette vague impression de la connaître, mais aussi et surtout que faisait t-elle ici ?était-ce un coup du hasard ? Elle déchira de longue bande d’un tissus fin et léger déjà bien raccourci qui pendait a ses jambes et les posa près de Milena. Dans l’incompréhension la plus totale, elle se demandais qui pouvait bien être cette jeune inconnue pour l’aidée de la sorte ? Elle inclina la tête en signe de remerciement et reposa son épée au sol juste à coté et activa son byakugan en prenant les bandes de tissus, examina son propre corps et ses vêtements en lambeaux avant de commencer a bander la partie qui lui semblait la plus touchée son avant bras.

Kaleïs Kuro’kagen, je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de moi, Saber Milena. Dit t-elle d’un ton plus ou moins désinvolte.

Milena quand à elle fronçât un peu les sourcils à l’entente de son nom, elle était déjà aussi connue que ça dans le monde des shinobis ?

Enfin, les présentations peuvent être retardées, Continua t-elle je ne voulais pas vous déranger, mais certaines de vos plaies sont assez graves et même pour une personne résistante, les infections n’épargnent personne. Je ne vais pas me risquer à vous soigner, je pense que vous en êtes capable et puis… ne dit-on pas, prudence et mère de sureté ?

- Effectivement mieux vaux prévenir que guérir… Dit-elle avec le sourire en continuant de se bander le bras. Elle tourna ses yeux dénués d’iris dont les tempes étaient maintenant parsemées de veines vers Kaleïs. Bien que vous me connaissiez déjà, il serait mal élevé de ne pas me présenter a vous, continua t-elle. Je suis Saber Milena, Ex désertion de konoha et actuelle Mizukage du village de la brume... Elle laissa un petit silence s'installer avant de poursuivre. il n’ai pas courant de voir les membres de l’akatsuki … fit t-elle en se tournant vers Kaleïs.

Sa tête venait enfin de lui revenir, un membre de l’akatsuki, connue pour avoir assassinée une autorité à Oto. Actuellement le seul et unique membre féminin de l’organisation de la lune rouge. Elle avait retenu son visage pour ça, pour cette originalité et cette force de caractère qu’elle avait pour entrée dans l’organisation de lune rouge. Elle la respectait profondément, mais ne se doutait pas qu’elle était si jeune. Milena resta un moment silencieuse et se poussa un peu pour faire de la place…

- Asseyez vous un peu et dites m’en un peu plus sur vous kaleïs… déjà comment se porte mon ancien chef Uchiha Itachi ? demanda t-elle face a la tombe de sa mère, observant kaleïs avec un sourire complice.

Je ne savais pas comment me conduire maintenant qu’elle m’avait vu. Alors que je me demandais bien pourquoi j’avais (encore) bousillé l’une de mes fringues pour qu’elle panse ses plaies, je m’attendais presque à du refus de sa part mais elle fut tout à fait d’accord pour accepter ses bandages improvisés. Me relevant alors, je la vis m’observer, pesant sans doute le pour et le contre, et essayant de deviner ma réaction que je ne comprenais pas moi-même. Néanmoins je fus plutôt contente de voir qu’elle était plus ou moins rassurée par mon sourire confiant. Si c’était possible, je cherchais à éviter toutes confrontations avec quelqu’un et apparemment cela n’allait pas se produire. Esquissant un nouveau sourire, cette fois-ci plus discret, destiné à Itachi et à Pain en tentant d’imaginer quelle serait leur réaction si ils me voyaient là, à aider l’une des personnes, qui d’après ce que j’avais cru comprendre, voulait voir morte. Après tout, ce n’était pas la première fois que je me liais, peut-être pas d’amitié, mais de sympathie, avec quelqu’un extérieur à mes ambitions et cela ne me dérangeait pas plus que cela.
Baissant lentement son arme tandis que j’avais déjà rangé, la mienne, saber Milena me rendit mon coup d’œil et s’enquit enfin de ses blessures. Posant au sol une épée à la beauté certaine, elle activa son byakugan et ce fut de cette manière que je me rendis compte qu’elle était bien issue de la famille noble du village de la feuille. Village qui venait de se faire détruire dit en passant… Un moment passa sans que l’une de nous deux se risque à rompre le silence qui s’était formé. Enfin, quelque chose me poussa à me présenter, ce que je fis aussitôt. Lorsque j’eus terminé, je m’attendais un peu à ce qu’elle prolonge son mutisme mais il n’en fut rien, elle me répondit avec un léger sourire qui me rassura imperceptiblement.

Effectivement mieux vaux prévenir que guérir, me dit-elle en me fixant de ses yeux nacrés. Bien que vous me connaissiez déjà, il serait mal élevé de ne pas me présenter à vous. Je suis Saber Milena, ex désertion de Konoha et actuelle Mizukage du village de la brume.

Il y eut quelques secondes de répits qui me permirent d’assimiler ce qu’elle venait de me dire. Jadis, Kiri avait des liens plutôt proches avec la lune rouge, mais cela c’était aux temps d’un précédent mizukage et je n’étais plus sure des intentions de cette femme. Etait-il pour l’existence de la lune rouge ou pas, je n’en savais rien mais étrangement cela ne me dérangeait pas.
Elle avait reprit ses soins et ne me regardait plus jusqu’à ce qu’elle se retourne à nouveau vers moi pour poursuivre ses paroles :

Il n’est pas courant de voir les membres de l’akatsuki… lâcha-t-elle d’un air un peu sibyllin.

Haussant un sourcil, je répondis au début par un sourire ambigu. Soit, elle avait enfin réussi à savoir qui j’étais et cela confirmait donc le fait que, tenue de la lune rouge ou pas, il m’était désormais impossible pour moi de sortir au grand jour sans me faire reconnaître. Les nouvelles allaient décidemment plus vite que je ne le pensais ; j’arrangerai cela plus tard. Examinant, sans agressivité mais sans chercher à le cacher non plus, la jeune femme devant moi, je remarquai qu’elle était plus âgée que moi. Elle avait, je le pensais, dépassé la vingtaine depuis un moment déjà sans pour autant avoir trente ans, encore que, il était difficile de le deviner avec cette obscurité. Vêtue de bleue, elle se déplaçait, et se battait donc, en robe ce qui ne me surprit pas : une personne ayant un certain niveau n’est plus gênée par sa façon de s’habiller et c’était certainement son cas. Pour finir, elle avait les cheveux blonds et courts, retenus en queue de cheval à l’arrière de sa tête et hormis ses yeux blancs, elle ne possédait aucun autre signe physique particulier. Cette femme me plaisait bien et je ne décidai pas une seule seconde à la mépriser ou à la regarder de haut ; elle était l’une des rares kunoichi à avoir réussi à se faire sa place dans ce monde et avait confiance en elle. Pour preuve, malgré son état, elle n’avait pas hésité une seule seconde à porter la main à son arme ; me montrant alors qu’elle se battrait coute que coute. Ma jeunesse me pesait alors lourdement et je ramenai nerveusement une mèche couleur de sang derrière mon oreille.

Asseyez vous un peu et dites m’en un peu plus sur vous Kaleïs… Me dit-elle soudainement en se poussant pour me faire de la place. Déjà comment se porte mon ancien chef Uchiha Itachi ?

Ramenée à la réalité par sa question, je m’assis lentement à ses cotés, gardant tout de même une attitude neutre bien que j’étais prête à dégainer aux moindres signes d’agressions. Je ne pensais pas qu’elle allait m’attaquer, mais comme je venais de lui dire précédemment, je préférais être prudente quelques soient les situations, la vie m’avait suffisamment mise en garde contre les fâcheux effets de surprise… Suivant son regard, je vis qu’elle fixait une tombe de marbre blanc (ou pas je ne sais pas Oo’) et j’en déduis qu’elle appartenait à l’un de ses proches. Respectueuse alors de l’endroit où je me trouvais, je posai mes mains à plat sur mes cuisses et m’assis sur mes talons, jambes pliées sous mon corps. Ennemie ou pas, je respectais le deuil de n’importe qui. Enfin, après ce moment de silence, je répondis d’une voix que j’espérai un peu plus mure que je ne l’étais à cause de mon âge.

Itachi-sama… Semble se porter à merveille. Je ne peux pas trop en dire, vous vous en doutez, car cela relève des secrets de notre organisation, mais aussi parce que… je vais dire que malgré que je sois sa sous-chef, je ne suis pas très proche de lui.

**On dirait que tu te plains… Tu es une solitaire, t’attacher aux autres ne t’apporte que des ennuis, tu devrais le savoir !
Je le sais, inutile de me le rappeler…
Alors qu’est-ce que tu fais avec cette…. Cette femme ! Elle vaut bien un bon paquet d’oseille tue la, dépêche toi et rentre au repaire, ton absence semble louche, tout comme celles qui ont précédé celle-ci.
Kali-chan, il n’a pas tord, à force de t’éloigner tes supérieurs vont se demander ce que tu fabriques… déjà ta rencontre avec l’Aurion n’était pas une bonne idée et…**

Coupant brutalement cet échange psychique, mon visage n’avait pas changé d’expression et on ne pouvait donc pas deviner ce qu’il venait de se passer. Un doute s’insinuait en moi sans que je ne laisse mon corps le montrer et je me demandais intérieurement si, en effet, les membres de la lune rouge pensaient que j’étais une traitre. Bah… ce ne serait pas la première fois que l’on m’accusait comme cela, sans raison. Une de plus une de moins…
Tournant mon visage vers la mizukage, je pris la parole avec un sourire que je voulais aimable et confiant bien que je me sentais de plus en plus mal à l’aise, dépassée par tous ces événements. Si jeune et si frêle, la vie avait voulu que je prenne celle de nombreuses personnes bien que je ne le voulais pas ; je ne me sentais pas trop à ma place.

Et bien… disons, une question pour une réponse, chacune notre tour ? Proposai-je bien que malgré que cette idée paraisse stupide, elle était au moins efficace. Alors… Déjà, que faisiez vous donc à Konoha ? Ne soyez pas surprise, mais vu vos blessures, elles ne viennent pas d’une chute dans les montagnes et la dernière attaque qui vient d’avoir lieu était au village de le feuille…

En temps normaux, on ne demandait pas à un membre d’un village ou d’une organisation ennemi les raisons de leur présence mais bon, il fallait tenter le tout pour le tout. Je me doutais bien qu’elle allait certainement penser que je rapporterai tout cela à Itachi ou à Pain mais à vrai dire, j’avais un peu autre à faire que jouer les espionnes de la lune rouge. Ha, là c’est sur que je me ferai bien engueulée pour avoir dit cela… En écho à cette pensée, le ricanement désagréable de Kuroi, ma partie sombre, résonna dans ma tête en un signe d’avertissement. Cela ne pouvait être plus clair : continue de bavarder tranquillement avec des deserteurs comme Aouëriss, shiro, ou un kage comme Saber, et tu verras ce qu’il t’arrivera…
En effet, si je venais à être… disons, expulsée de l’akatsuki, ce que je n’espérais pas bien sur, je serai sérieusement dans la… dans la cata. Déjà je me doutais bien que les chefs ne comptaient pas laisser partir les déserteurs de ce groupe de heu… déserteurs justement, mais on risquait sa vie en faisant cela. Me rassurant en me disant, que de toute manière je ne faisais rien contre notre groupe, je reportai mon attention sur Saber Milena et attendit une réponse de sa part. Si réponse il y avait bien sur…

Peu de temps après que Milena le lui est demandée, Kaleïs vint s’agenouillé à ses cotés. Face à la tombe précaire qu’elle avait creusée a l’age de 10 ans, Toutes deux restèrent immobiles un instant. La vieille branche d’arbre platée ici attachée en croix avec une autre pour donné au moins à cette sépulture l’aspect qu’elle pouvait lui donnée, pour son age, Milena se disait que c’était extrêmement insuffisant. Cependant l’on ne pouvait reprocher aux petits bras d’une gamine de ne pas avoir put faire plus, un petit sourire nostalgique figé sur le visage. C’était comme si elle voyait la petite fille qu’elle était dans le temps, creusé ce trou pour y poser délicatement le corps de sa mère avant de reboucher le tout. Maintenant qu’elle y pensait, elle éprouvait du respect pur sa propre personne. Car il faut dire qu’elle aurait été plutôt surprise de voire un enfant creusé une tombe, pour ensuite porter un deuil à la mémoire de cette même personne.

Itachi-sama… Semble se porter à merveille. Je ne peux pas trop en dire, vous vous en doutez, car cela relève des secrets de notre organisation, mais aussi parce que… je vais dire que malgré que je sois sa sous-chef, je ne suis pas très proche de lui. Dit la voix de Kaleïs en la ramenant à elle.

- Ha ! tu es sa sous chef, Hum… ça me rappel les nombreuses missions que l’on a fait en ensemble… Il n’a pas cessé de me réprimander, je ne faisais que des bêtises. J’ai due mainte et mainte reprise manqué de peu de compromettre la mission. Continua t-elle en riant. Et puis, le faite que tu ne sois pas très proche de lui n’est pas surprenant, même quand nous étions gosse itachi avait toujours cet air sérieux et mystérieux. Mais après le massacre de son clan, je suppose qu’il est devenu complètement effacer est certainement assé souvent seul dans son coin… Dit Milena le regard pensif.

Et bien… disons, une question pour une réponse, chacune notre tour ? Dit soudain la sous chef de l’Akatsuki.

*Hummm un jeux de question réponse… Pourquoi pas…* Ceci voulais déjà dire que cette jeune fille s’intéressait a elle, et voulait en apprendre plus sur sa personne.

Mais que gagnait t-elle a ça ? Cherchait t-elle simplement a la connaître ? Ou à trouver une faille dans a concentration chose qui n’arriverait pas de sitôt. M’enfin … pourquoi se tracasser avec ce genre de questions maintenant ? Il était claire qu’elle n’en voulait pas a sa vie, se pendant l’atmosphère créée par leur concentration de sorte à pouvoir répliquer immédiatement si l’une ou l’autre venait a attaquée était si tendue que l’on ne pouvait la toucher.

Alors… Déjà, que faisiez vous donc à Konoha ? Ne soyez pas surprise, mais vu vos blessures, elles ne viennent pas d’une chute dans les montagnes et la dernière attaque qui vient d’avoir lieu était au village de la feuille…Dit t-elle.

He bien, c’était apparemment inévitable, cette question devait forcément sortir. Avec ce qui venait de se passer dans le village de la feuille, ainsi que la présence de la kage du village de kiri en plus dans un état pareil. La réponse sautait aux yeux, mais elle voulait certainement avoir plus d’informations.
Milena soupira en se relâchant, essayant de faire tomber la pression palpable qui s’était répandue dans le secteur et eu un sourire à la fois nostalgique et forcé.

- C’est une bonne question que tu me poses la, qu’est ce que je pouvais bien faire au village de la feuille ? Et bien c’est assé simple, je venais tous simplement le détruire… exactement ce qui est arrivé. Elle marqua une pause et reprit. Vois tu la tombe devant laquelle nous sommes n’est autre que celle de ma mère, ma mère bien aimée qui ne m’a élevé que sur dix années avant de se donner la mort. Et bien, je suis comme tu le sais originaire de konoha, ma mère aussi l’était ; une anbu du village de la feuille. Elle avait été envoyée au village de kiri en espionnage pour prendre des informations, cependant un groupe de shinobi contenant un hyuuga la débusqua, la captura et la torturèrent plusieurs mois durant. C’était une femme, et tu connais les hommes…, ils ont bien évidemment profités de la situation pour abusée d’elle…et… c’est dans la disgrâce que j’ai été conçue, car vois tu, je suis la fille de ce même hyuuga… fit t-elle en tournant la tête pour montré ses yeux blanc nacré bien qu’elle les ai déjà vu.
Bref après 6 longs mois de torture, elle réussi a s’évader. Ainsi elle à fuit le village et est revenue vers konoha, mais pas put se résoudre à entrer dans le village. Revenir humiliée et enceinte de plusieurs mois serait de loin une honte telle que même la mort ne pourrait l’effacer. Elle décida donc de se suicider, mais se rendit compte que la créature que j’étais et qui croissait dans son ventre n’avait rien à voire avec tout ça. Elle me mit donc au monde et m’éduqua comme une militaire sans pour autant oublié l’amour du a un enfant, et c’est lorsque j’eu dix ans qu’elle m’envoya à konoha, mais se suicidait au courant de la nuit.
Je suis revenu l’ai constaté et l’est enterré ici. Elle avait laissée une lettre où elle m’expliquait toute l’histoire et après une longue formation ninja je me suis attaqué à kiri dans l’espoir de trouver mon père…, ce qui fut le cas. Je le provoquai en combat singulier et l’abattu en plein milieu de l’arène de l’examen de chunin devant plusieurs témoins.
Ce que je ne savais c’est qu’il était le kage du village, c’est ainsi que j’ai pris sa place. De là je me suis dit que ce n’était pas normal, car konoha aussi avait du tors dans l’histoire, pour avoir laissé pendant 6 mois une de son unité spéciale en territoire ennemi sans rien tenter pour la ramener. Alors je venais dans l’optique de le détruire, mais Pain ma précédée et nous à fais un bon gros cratère. J’étais sur place à ce moment là c’est pour ça que je suis aussi amochée. Elle finit son récit et se tourna vers Kaleïs jusqu'à présent restée silencieuse.

Peu de temps après elle se leva et s’excusa avant de partir pour une destination inconnu, apparemment elle avait un truc à régler en urgence, ou alors devait tous simplement retrouver son boss avant qu’il ne se fâche ; quoiqu’il en soit elle l’avait laissée seule, et c’était le bon moment. Milena avait prit sa décision, elle allait rejoindre sa mère…

Fin du rp, Kaleïs m'a demander de faire partir son personnage au cas ou elle perdait l'accès a sa machine

Spoiler: