Le début de la fin (pour les autres)

*Tssss, mais qu’est ce que je fous là ?*

Dépité, Manjo-kun était à la frontière du pays du soleil, devant lui se dressait des dunes à pertes de vue et sous cette chaleur suffocante, il attendait son partenaire. Cela faisait déjà une bonne heure qu’il attendait, et s’il y a quelque chose qu’il détestait, c’était bien de perdre son temps. De plus, dans un état d’énervement comme celui-ci, il n’avait cesse de se mouvoir, et donc de réchauffer son corps qui atteignait déjà de folles températures.

Eidorian Gaia, allait-il jamais venir ? Ces deux jeunes aspirants, membres du clan Kiruychi s’étaient donné rendez-vous à ce point précis. Et bien évidemment, l'objectivité du jeune blond était dans ce genre de situation toute relative :

*Rah, cet incapable me fait perdre mon temps, j’en ai marre.*

Ainsi, tout en s’asseyant, il… QUOI ? Il ferme ses yeux… Ce fou s’est mit dans la tête que faire la sieste serait un bon moment de patienter. Qu’est-ce que j’ai fait de mal pour devoir raconter l’histoire d’un suicidaire ? Mes talents littéraires sont gâchés, on me force à raconter l’histoire d’un shinobi qui sait a peine marcher sur l’eau. Je perds mon temps ! A une époque on s'arrachait mes livres, on me vénérait, on...

Tiens, quelqu’un approche, un shinobi, il semble puissant, et si ma vue ne me trompe pas, son bandeau frontal semble indiquer qu’il appartient au village caché de Kiri. Ses traits sont fins, ses oreilles pointues, on dirait presque un elfe. Quoi qu’il en soit, il se rapproche, il semble interpelé par ce corps gisant par terre.

Une fois à côté du jeune aspirant, l’homme aux traits elfiques l’attrapa par le poignet et le souleva, il regarda fixement Manjo-kun, qui lui était apparemment dans un sommeil bien profond. En effet après avoir dit quelques bouts de mots sans cohérence, il cria :

« Non je veux pas manger la tortue ! »

J’avançais, pas à pas vers ce lieu dont on m’a conté l’histoire. La terre d’un pharaon dont l’héritage reste un mystère. La légende la plus souvent revenue à mes oreilles était celle d’une tablette dont on ne savait pas grand-chose mis à part sa valeur. Une valeur historique bien entendu, ayant pour conséquence une valeur monétaire. Bref, de quoi attiré toute sorte de pauvre. En fait, la rumeur cour, comme quoi toutes les personnes étant parties à sa recherche seraient décédé durant leur périple. En plus, l’actualité était plutôt calme, un moment propice pour s’absente quelques temps… De toute façon, n’étant pas encore très connu au village, on m’oublierait vite s’il devait m’arriver quelque chose. Même si je n’ai pas l’intention de me faire tuer là-bas. Enfin bref, ce n’était pas vraiment le sujet… Je devais me mettre rapidement en route vers la frontière de ce pays, traverser mers et terres aussi rapidement que possible pour enfin apercevoir le changement de température.

Évidemment, plus j’avançais et plus la chaleur régnait en maître, un désert, rien de plus. Mais je ne voyais ca qu’à l’horizon, et juste là, tout près de moi, encore dans ce qui restait de verdure, allongé un petit être. Ce petit être semblait humain finalement… Un jeune garçon blond. Un gosse en somme… Je m’approchais doucement, que pouvait faire un gosse ici ? J’en savais rien, et il ne semblait y avoir personne aux alentours, ou alors j’ai affaire ave des gars un poil trop expérimenté pour moi… Bref, il me fallait en avoir le cœur net. Que faisait ce gosse allongé ici ? Et c’est une fois arrivé tout près de lui que je m’apercevais qu’il faisait… La sieste… Ba oui, genre il y a des cadavres un peu plus loin et toi tu fais la sieste. Après tout, peut-être était-il ce que l’on appelait des génies. Et qu’au final, c’est lui qui avait laissé les cadavres là-bas… C’est après un moment de réflexion que je m’autorisais à lui attraper le poignet pour le relever. Finalement, je le tenais par le poignet et lui avait les pieds dans le vide. Seulement, cette suspension eut pour effet de le réveiller. Il commençait à baragouiner gentiment, puis il se mit à crier un truc que je préfèrerais oublier. Seulement, surpris par ce cri tout à fait inattendu, je passais en mode défense. Je lâchais le poignet pour lui attraper la gorge.

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C’est totalement inconsciemment que je me mettais à serrer son cou, mes doigts pénétrants sa chair. Malheureusement pour lui, il m’avait surpris et Totalement inconsciemment je me suis mit à lui faire mal, comme si je voulais le tuer. Après tout, c’est ainsi que j’avais vécu pendant bien longtemps. Prêt à tout pour survivre et j’avais en plus été un tueur… Alors bon… C’était mon lot quotidien en somme. Rien qui ne pouvait me choquer finalement. Mais étrangement, contrairement à tous mes ennemis habituels, lui, ne réagissait pas. Non seulement il ne se débattait pas, mais il ne semblait même pas en avoir la force. Bref, un étrange sentiment venait me monter à la gorge. Un sentiment connu et tellement agréable… C’était ce pour quoi j’étais fait, je le tuais et m’en réjouissait. Seulement, dans un éclair de lucidité je lâchais ce qui était devenu ma proie. Ce petit corps dont la vie quittait les cellules. Il s’écroula à terre et moi, terrorisé en fit de même. Tombé sur les fesses. Qui étais-je devenu ? Un simple monstre en quête d’âme ? Je me tenais la tête dans les mains, les yeux grands ouverts, prêt à sortir de ces orbites. Moi qui m’étais promis de ne plus tuer m’étais approché de la faute. De ce pêché ultime qu’était le sang sur les mains. Je savais que ce caprice qu’était le mien était impossible à faire vivre jusqu’au bout, mais je ne doit tuer que ceux qui le mérite. Pour une raison ou pour une autre. Puis une fois revenu à moi, j’observais ce corps reprendre vie, petit à petit. Il m’en voudrait certainement et il aurait raison. S’il voulait me dépouiller, je le laisserais faire. Ainsi je dois payer.

:: Flash Back ON ::

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Encore une fois j’avais échappé à Rai, mon mentor, mon maître, ma famille… Il ne voulait pas que je parte seul et pourtant, il me laissait faire. Il connaissait la principale cause de mes départs. Seulement, cette fois c’était différent. C’était pour une fille. La première fois que je m’entends aussi bien avec une fille. Je me demande encore pourquoi aujourd’hui. Moi qui d’habitude se voit emplit de peur à l’approche du sexe opposé… Bref, je l’avais rencontré au dojo du village, où je m’entrainais. J’avais remarqué toute cette agitation autour de moi alors que je ne faisais que répéter mes mouvements de bases. Jusqu’au moment où j’entendais une douce voix m’interpeller. En fait, toute cette agitation était son œuvre. Elle avait allongé tout les volontaire les uns après les autres et j’ai cru comprendre que je ne m’occupe pas de ca l’avait énervé. Elle considérait que je la snobais. Bref, elle me provoquait en duel et visiblement, je n’avais pas trop le choix… Elle possédait une épée lourde très impressionnante. Je me demandais même comment une créature aussi frêle pouvait supporter un tel poids. Et moi je sortais mon yoyo. De quoi subir quelques moqueries qui cesseront à l’avenir. En fait, pendant tout ce combat je me moquais d’elle. L’énervant au plus au point. Elle tentait de me toucher mais en vain. J’étais bien trop rapide. Après tout, je suivais l’entrainement shinobi. Et au moment où l’amusement disparaissait je commençais enfin à attaquer. Une seule et unique attaque pour la faire abandonner. J’étais parvenu à lui enrouler le bras dans mon fil. Pour finalement l’immobiliser. Son bras contre sa poitrine, sa lame dans le dos. Avec ma main libre j’attrapais le pommeau pour lui arracher des mains et l’envoyer glissé au loin. Puis je me collais à elle. Respirant son odeur envoutante. Et d’une voix basse je lui demandais d’abandonner, lui soufflant dans l’oreille. Elle s'exécutait.

Puis, chaque jour suivant j’allais à sa rencontre, nous passions nos journée quasiment collé l’un à l’autre et commencions à réellement nous apprécier. En fait, si j’étais si bien avec elle était surement du fait qu’elle fut d’abord mon adversaire. Mon inconscient à certainement caché cette information afin de vaincre. Et suite au combat je n’y prêtais même pas attention. Bref, chaque jour que nous passions ensemble était pour moi un jour heureux. Seulement, un matin, alors que je passais chez elle, je surprenais une conversation entre elle et son propre père. La tête du patriarche était mise à prix. Et moi qui jusque là avait caché mon activité. Elle ne savait que j’étais un chasseur de tête, mais en plus, suite à cette dispute nous avions eu une discutions, où elle montrait clairement sa haine envers les types de mon espèce. Je pourrais empêcher Rai de choisir cette cible, mais pour ce qui était des autres… Je n’arriverais à rien. Le soir venait et je devais faire quelque chose. En fait, je commençais par me diriger vers la taverne du village, là où les chasseurs de primes trainaient et je me renseignais sur ceux qui ont choisi le père de mon amie comme cible. En fait j’étais assez connu dans le métier. J’étais le disciple du grand Rai, ex-shinobi de renom. C’est à mon grand regret que j’apprenais que la faucheuse était sur le coup. La faucheuse un groupe de sept individus dont le métier de chasseur était un hobby plus qu’autre chose, leur amour du sang était reconnu dans toute la profession. Ils étaient déjà partie et je devais faire vite. Bien qu’apparemment, seuls trois d’entre eux sont sur le coup.

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J’allais chez elle, sans m’en avertir, elle avait probablement du projeter de défendre son paternel seule. Elle n’en était pas capable, Rai m’avait interdit d’agir et m’avait promis de ne pas accepter ce contrat. Je ne savait pas pourquoi sa tête était mise à prix et ce n’était pas le propos. Je devais le sauver, pour elle. Arrivé sur les lieux, je constatais qu’une entrée avait été forcée, seulement, ce n’est pas en les suivant que je les surprendrais. Je devais les arrêter et ne pas les tuer. Je n’étais pas un criminel après tout. Bien que connue pour leur cruauté, la faucheuse ne me faisait pas peur, ils n’étaient pas des shinobi et je pourrais aisément les vaincre. C’est d’ailleurs dans cette optique je que j’avais anticipé. Un clone de foudre irait à leur rencontre à ma place. Et forcément, lorsqu’ils ont cru me voir, ils se précipitaient sur le plus dangereux, se laissant avoir par un piège aussi pathétique. Ils étaient paralysé, apte à m’écouter.

‘Vous devez me connaitre, je suis Shikoru, chasseur de tête, tout comme vous. Je demanderais à votre groupe d’oublier ce contrat définitivement. Je peux compter sur vous ?

-Hors de question, un contrat est un contrat, tu ne dois en aucun cas interférer !

-Très bien… Si nous devons en arriver là…’

Je sortais un rouleau dans lequel je scellais mes nouveaux adversaires en utilisant le Houin Fuukoku. Ainsi, jamais plus ils ne pourraient courir après ce contrat et jamais ils ne pourraient témoigner de ce qu’il s’était passé ce soir là. Seulement, je devais faire face maintenant au pire. Lui expliquer qui j’étais réellement. Lorsqu’elle apprenait que j’étais un chasseur, elle commençait par me mettre une claque avant de m’embrasser. J’étais à la fois aux anges et face au juge suprême, celui qui m’enverrait en enfer. C’est ce jour là que je fit la promesse insensé de ne plus jamais tuer qui que ce soit. Promesse faite à la femme dont le visage hante chacune des secondes que je vis.

:: Flash Back OFF ::

Puis le gosse commençait à s’éveiller, alors que moi j’étais encore tout tremblant à l’idée de briser cette promesse de cette façon. J’avais déjà re-tuer et je re-tuerais encore. Mais je ne devais en aucun cas tuer sans raison valable. Je ne devais tuer que les êtres purement maléfiques. Quand le garçon avait totalement repris ses esprits je m’inclinais face à lui, lui implorant son pardon pour ce que j’étais sur le point de faire, le tuer. Puis je lui demandais ce qu’il faisait là. Seul dans un endroit aussi dangereux que celui-ci.

Je signal que c'est terminé, si on pouvait supprimer ce message quand mon partenaire aura répondu please ^^

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