.:: Mission HRP Flashback - Sentir la Brume - Rang A ::.

[Action Cachée]

Le soleil venait de se lever à l'horizon, mais avec toute cette épaisse brume, on ne pouvait voir le sourire rayonnant de cet astre de jour. Sous les frétillements du brouillard glacial qui entourait les portes du Village Caché de la Brume, des pas rapides mais pas pressés se faisaient retentir. Le petit bruit des sandales sur ce sentier humide résonnait comme un bruit de fond que l'on ne pouvait rater à cause de la solitude qui hantait cet endroit.

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Un homme, un seul, parcourait ce chemin pour pouvoir entrer dans le village. Avec lui, il y avait une charette emplie de foin, de tonneaux et de caisses, tirée par un âne au pelage brun marron. Cet homme avait un chapeau de paille du style oriental, avec des vêtements simples ressemblant à des haillons. A vue d'oeil, on pouvait deviner qu'il s'agissait d'un marchand. Vu sa cadence, on pourrait se demander s'il avait marché toute la nuit pour se trouver ici au petit matin, moment idéal pour étaler son stand dans le marché du village. Quoi qu'il en soit, cet homme se trouvait désormais devant les portes du prestigieux Village Caché de la Brume, en attendant que quelqu'un se montre. Sans trop de patience, il prit une profonde inspiration, et d'une voix puissante et grave, il éleva la voix de manière à ce qu'on l'entende de loin.

-"Je suis Hoshino Yujimaru, marchand venant du Pays des Vagues ! Je suis venu pour vendre mes produits au sein du Village Caché de la Brume afin de maintenir des liens commerciaux entre nos patries ! Je demande donc la permission d'entrer dans ce village dans le but d'honorer les faits que j'ai cités !"

Voilà, tout était dit, il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée de quelqu'un pour l'accueillir dans le village. Une chose était sûre, il n'avait pas d'armes sur lui, il n'était équipé que de son âne et de sa charette. Même s'il ne semblait pas être le cas, il faisait plutôt froid aux portes du village, l'humidité empêchant au sol de diffuser le peu de chaleur que le soleil pouvait lui procurer durant ses rares apparitions.

Aux alentours, rien de bien spécial à observer, si ce n'était qu'il n'y avait qu'une seule entrée et qu'il n'y avait personne devant. Le système militaire de la "Brume" était connu pour être sans pitié et d'une puissance incroyable, ce qui rendait totalement impossible d'imaginer que la porte principale de leur village soit à découvert. Dans ce cas, son intervention ne serait pas vaine, car il y aurait obligatoirement quelqu'un qui lui répondrait et qui viendrait à sa rencontre. Tant mieux en tout cas, attendre ici donnait simplement la chair de poule, car on pouvait mourir à tout moment.

Spoiler:

J’avais passé la nuit à faire cette foutue garde. Je n’aime pas les gardes. J’ai la fâcheuse tendance à m’endormir sans le vouloir. Mais pour une fois, le responsable des gardes m’a autorisé à voler et de surveiller des cieux. Mais je ne sais pas comment, je peux surveiller du ciel en sachant que le village est tout le temps entouré de brumes. C’est bien ma veine… Le chef des grades s’est foutu de moi … Pour ne pas changer... Mais je sais qu’il me taquine et je souris lorsque je lui dis. Bah écoutez, faut bien se défouler un peu et s’entendre avec les autres pour pouvoir passer une excellente garde. Me concernant, cela passe encore même si je ne suis pas un fan des portes. C’est le seul point que je n’aime pas… Enfin, je ne vais pas me plaindre, il ne s’est strictement rien passé de la nuit.

L’astre solaire montre brièvement son nez et je quitte mon poste pour aller dans un endroit où personne ne peut aller à ma place. Ah quoi ? Une kunoichi à aussi des besoins… Comme tous êtres humains. Puis revenant à ma place, je me fais interpeller par un camarade de rang supérieur au mien. Je souris et j’entame une discussion avec lui. Je n’ai pas eu de visite de toute la nuit alors maintenant que des collègues sont là, j’en profite.

« - Ôhayô Peter ! »
« - Tient, tu es là, toi ? »
« - Bah, écoute, faut bien travailler ! »
« - Tu as passé la nuit aux portes ? »
« - Oui. J’ai bientôt terminé d’ailleurs ! J’ai hâte de rentrer dormir, je suis mais claquer… »
« - Je te comprends. Moi, je viens d’arriver… Il est arrivé quelque chose, cette nuit ? »
« - Cela te surprendrait si je te dis que je n’ai même pas eu la visite d’un pou ? »
« - Pas du tout. Pour le moment, c’est calme. Trop peut-être… »
« - On verra bien ... »

Je soupire et j’entends quelque chose. Je regarde mon collègue et on se lance des signes de têtes positifs. Enfin, je vais pouvoir me dégourdir les jambes. Super… Comme d’habitude, la brume et le brouillard sont toujours présents. Ce qui peut donner beaucoup d’avantage aux ninjas de mon village d’attache. En effet, le brouillard est si épais que l’on peut les attaquer par surprise. Je disparais de mon premier endroit pour apparaître ailleurs. J’évite de faire usage de mon paon car c’est un don rare que je dois apprendre à user avec sagesse. Ce sont les paroles du Mizukage. Et en y réfléchissant, elle n’a pas tort. Je suis la seule dans ce village à être capable de voler dans les airs tel un oiseau mais je ne vais pas le crier sur tous les toits. Mon senseï, aujourd’hui décédé, connaissait les secrets de ces techniques si particulières mais maintenant, je suis seule à les connaître réellement. Je devais être prudente. Bandeau de Kiri autour du bras droit, je reste dissimulé en attendant que la personne se présente. Je n’avais pas froid contrairement à celui qui nous rendait visite. Je regarde de l où je me trouve et je souris. Regardant mon collègue en biais, j’hoche la tête avant d’intervenir plus bas. J’avais des précautions à suivre. Mon chakra est pour le moment aussi calme qu’un animal qui dort et rien ne pouvait manifester que je possédais un chakra différent des autres. Pour que quelqu’un s’en rende compte, il faudra que j’active ma technique du paon mystérieux. En ce moment, rien n’est activé.

L’invité avait parlé et plusieurs minutes s’étaient écoulées. Un bruit caractéristique d’un déplacement instantané se manifeste et j’apparais alors non loin de lui. Cependant, avec le brouillard, il ne voyait pas. Je marche lentement vers lui et mes pas étaient audibles. Le village de la brume était connu pour le village qui est le plus contrôlé et je ne compte pas le laisser entrer si il est armé u qu’il tente un coup d’état à l’intérieur… On ne me le pardonnera jamais. Je m’arrête devant lui et je mets mes mains sur mes hanches. Je montre un sourire pour une rare fois qu’un visiteur est aux portes. Mes longs cheveux me tombent devant mais je ne réagis pas à ce détail.

« - Bien le bonjour, Messire le marchand ! Je suis l’un des gardes de la porte qui se trouve droit devant toi ! »

Je replace les mèches derrière mes oreilles tout en l’observant. L’attente devait être longue dans ce brouillard qui s froid. Mais je n’ai pas froid moi. En même temps, j’ai l’habitude de ce décor embrumé à chaque jour qui défile. Il ne fait que rarement soleil sur Kiri. Mes longues manches volèrent avec la légère brise qui se trouvait enfermé dans le brouillard qui enfermait le village caché de la brume. Je laisse mes mains regagner e long de mon corps mais je restais sur es gardes car les surprises arrivent très rapidement. Ce fut la première règle que mon senseï m’avait apprise.

« - Je pourrais vous laisser entrer à la seule condition que je puisse vérifier le contenu de votre charrette, messire ! Serait-ce possible ? Si vous êtes déjà venu ici, vous deviez le savoir… Et je vous prierais de manifester votre visage s'il vous plait… »

Cette attente était insoutenable, tout à cause de l'atmosphère qui entourait ces lieux. Une lourde pression pesait sur les épaules du jeune homme, car il ne voyait strictement plus rien, si ce n'était qu'il semblait perdu tout seul dans le brouillard, malgré la haute présence des portes du villages dans lequel il voulait entrer. Cette fraîcheur matinale allait finir par lui ronger les os après la peau si ça continuait comme ça. Mais, comme pour le délivrer de son triste sort, il entendit des pas se diriger vers lui. Il fronça les sourcils, car il y avait deux manières de délivrer quelqu'un de cette situation. Soit venir à lui, le contrôler et le faire entrer, soit tout simplement le tuer. Discrètement, il empoigna le manche du katana qui se trouvait accroché à une des barres sur le côté de l'âne et la plaça en face de lui, toujours dans son fourreau. Une silhouette finit par se dessiner devant lui, und fine silhouette de femme. Après qu'elle se soit montrée, il abaissa sa garde et s'inclina face à elle.

-"Bien le bonjour, Messire le marchand ! Je suis l’un des gardes de la porte qui se trouve droit devant toi !", commença t-elle en l'observant rigoureusement,"Je pourrais vous laisser entrer à la seule condition que je puisse vérifier le contenu de votre charrette, messire ! Serait-ce possible ? Si vous êtes déjà venu ici, vous deviez le savoir… Et je vous prierais de manifester votre visage s'il vous plait…"

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Sans se faire prier, il ôta son grand chapeau de paille, toujours incliné, mais le visage relevé pour qu'elle puisse le voir. Il n'y avait pas grand chose sur son visage, si ce n'était que quelques cicatrices sur son oeil gauche et sur la partie gauche de son visage. Il rameuta une mêche de cheveux qui lui tombait sur le nez, cachant pratiquement toute une partie de son visage. Si montrer son visage plaisait à la jeune demoiselle, il allait alors s'exécuter sans broncher, sans rechigner. Par la même occasion, il se redressa et tendit son bras vers elle, le bras qui tenait fermement son katana. Il prit alors la parole.

-"Tenez mon sabre. C'est la seule arme que je possède pour me défendre des bandits qui m'attaquent sur la route. Je pourrai la récupérer à ma sortie du village. Sinon, oui, vous pouvez fouiller ma cargaison, allez-y, je n'ai rien à cacher."

Il s'écarta un peu pour laisser passer la Kunoichi devant lui, afin d'inspecter son contenu. Il n'y avait strictement rien de louche, même pas un radis trangénique. Yujimaru esquissa un petit sourire en fixant la jeune femme, elle était magnifique malgré ses fonctions de garde. Ces pensées mises à part, il remarqua la position du soleil et alla frotter la tête de l'âne, pour enfin lui donner une carotte. Il commençait à se faire tard, les autres marchands ambulants allaient bien entendu prendre les meilleurs places, cela allait de soi. Il faudrait qu'il se dépêche. En saluant de nouveau les gardes des portes, il les regarda l'un après l'autre, le regard interrogateur, se demandant s'il pouvait passer.

Il est vrai que l'atmosphère qui entoure le village de la brume fait souvent peur. Mais pour ce village réputé sanglante, il se doit de rester le plus inaccessible possible pour les étrangers. Enfin, ce qui est surtout flagrant. Il faisait toujours très froid car le village était situé à proximité d'un port et l'eau avait facilement tendance à s'évaporer lorsqu'elle entre en contact avec le soleil. Mes longs cheveux avaient repris leur place tranquillement et je n'avais pas chercher à les empêcher de faire ce qu'ils veulent. Le vent froid était toujours là, tout comme la brume. Même moi, je voulais voir un peu de soleil et j'espérais que le brouillard disparaisse. Cependant, il faut être honnête que ce brouillard est un excellent moyen de défense pour le village qui possède peu de rempart, contrairement aux autres villages cachés. J'avais pris la parole mais aucune trace d'agressivité. Ce n'était pas capable d'être agressive et c'est bien cela qui me rendrait encore plus dangereuse que les autres. Contrairement aux autres, je ne porte aucun Katana. Pourquoi ? Parce que je ne sais pas m'en servir; Enfin, je sais me battre mais pas de manière suffisante pour me permettre de me promener avec une arme blanche. Je l'observe avec mes yeux et j'étais suffisamment proche de lui pour le voir et si réellement il le souhaitait, il pourrait me couper la tête sans aucune hésitation.

Après que j'ai parler, il retire son chapeau et je reste totalement immobile. Sur le coup, du moins. Les autres marchands qui sont extérieurs au village subissent la même chose que lui. On entre pas sans fouille dans le village de Kiri. Puis, je m'approche de lui pour remarquer les cicatrices que le marchands possédait sur le visage. Ce n'était pas que cela me plaisait, c'est juste que je dois tout vérifier. Tels sont les ordres et je suis obligée de les appliquer à la lettre. Pas le choix. Je n'ai pas un grade suffisamment élevé pour en faire à ma tête. Et j'ai encore beaucoup de chemin à faire la dessus. Sans parler du fait que la Mizukage était absente alors il a fallut renforcer la sécurité de manière à ne pas laisser le désordre s'installer dans le village. Surtout à kiri, qui ne subit sans cesse des coups d'états dirigé vers le Mizukage. Qui nous dit que cela ne se reproduira pas ? Même pour moi, c'est un mystère mais je sais que certaines personnes ne soutiendrait pas le Mizukage actuel. En ce qui me concerne, je lui dois obéissance car c'est elle qui dirige le village et c'est un peu grâce à elle si il perdure encore aujourd'hui. Elle est responsable de beaucoup de changements qui ont un aspect positif sur le village...

Mais à en voir par les cicatrices, il a souvent du prendre des coups... Et puis, la vie est dangereuse même pour une adolescente d'une quinzaine d'années. Il se redresse et il me tend son sabre. Je le regarde avant de prendre l'arme en main. Je regarde le pommeau, la garde et tout ce qui forme un katana. C'est vrai qu'il s'agit d'un simple katana mais qui s'avère tout aussi efficace que n'importe lesquels. Même celui des ANBU est aussi efficace que le sien. Les routes ne sont plus sécuritaire qu'avant et à mes yeux, je trouve normal qu'il possède une arme comme celle-ci. Les voleurs de grands chemins ont courant et c'est mieux d'être armé pour pouvoir défendre sa cargaison. Je le dégaine et je pointe la lame vers le haut. Gardant le fourreau dans l'autre main, je passe un doigt sur la lame... celle -ci est bien aiguisée... Par conséquent, je ne peux pas lui laisser. En tout cas, son arme est légère et ,par conséquent, rapide lorsqu'il l'utilise... Je range le sabre et je le place dans mon dos puis je pose le regard sur la marchand.

« - Je vous remercie de votre coopération. Votre arme vous sera rendue lors de votre départ du village, soyez-en assuré. »

A ces mots, je pus accéder à la charrette et je passe à coté de l'âne pour le caresser un peu; J'aime bien les animaux et ils se font tellement rares dans le coin. Après quoi, je me mets à vérifier tout le contenu de la charrette. Le moindre recoin... Tout y passe sans la moindre exception. Je pense à mettre une paire de gant. Mon tuteur me disait qu'il fallait toujours éviter de laisser nos bactéries sur les plantes. Je m'en souviens comme si c'était hier. Car non, je ne suis pas originaire de kiri. J'ai été élevé ici mais je ne suis pas née ici. En fait, j'ai été élevée à la fois dans mon village natal et à Kiri. Après, j'ai décider de rester ici car j'avais été très bien reçu. Mais bon, là n'est pas le sujet. Je restais plusieurs minutes près de la charrette afin de vérifier tout les coins et recoins. Ensuite, je reviens aux côtés du marchand après avoir retiré mes gants et les avoir mit dans ma poche. Je lui souris et j'hoche la tête. Pour moi, tout est ok. J'avais même fouiller en dessous. Avec tout ce qui s'était passé à Kiri, on se méfiait de tout et on n'hésitait pas à prendre notre temps pour tout vérifier. Me concernant, j'avais fait le plus vite possible, je pense. Je sors alors un morceau de parchemin et je m'agenouille sur le sol pour prendre la plume et noter son nom. Si il voulait récupérer son katana à la sortie, je devais le noter. Après quoi, je range et je me lève en retirant le katana de mon dos. Je fixe le nom du propriétaire avec un morceau de ficelle au niveau de la garde après avoir vérifié qu'il ne s'échapperait pas.

Je remets le katana dans mon dos et je fais signe d'ouvrir la porte. Les autres gardes le virent et l'immense porte commença à s'ouvrir. Manifestant un sourire, je me tourne vers lui en m'inclinant; Maintenant que les contrôles étaient faits, je n'avais aucune raison de l'empêcher d'entrer. Je pris la parole

« - Tout est en règle. Vous pouvez entrez. Veuillez excusez le dérangement. Je vous souhaite une bonne journée au village de Kiri, messire. »

J'attendis que les portes s'ouvrent et je le suis de près. Jusqu'au moment où se trouvait sur la gauche une sorte de stand. En fait, c'est ici que je fais déposer le katana du marchand. Je lui fais signe de me suivre.

« - C'est ici que je vais déposer votre arme et vous devrez la récupérer au même endroit... »

Je souris et je retire le katana de mon dos pour le donner à mes collègues. Je leur dis qu'il s'agit l'arme du marchand et qu'il devra la récupérer en partant. De toute façon, je ne pense pas qu'il l'oubliera. Après quoi, je leur souhaite à tous, le marchand et les collègues, une bonne journée puis je disparais en laissant une brève trace d'air sur place. Je venais de finir ma journée et après être repasser par le bureau du chef des gardes, j'allais pouvoir dormir ne serait-ce que quelques heures, histoire de récupérer un peu. La nuit avait été si longue que je n'en voyais plus le bout...

Magnifique.
C'était le premier mot qui venait à l'esprit du jeune homme. Cela se voyait que cette jeune Kunoichi s'occupait avec attention de sa peau et de ses cheveux, comme une fleur qui prenait le temps de se nourrir des rayons du soleil. Cette métaphore était quelque peu risible, puisqu'on ne pouvait pas dire que les fleurs qui jonchaient le sol de ce pays étaient exposées au moindre rayon. Malgré tout, en voyant son visage de plus prêt - elle s'était approchée pour inspecter son visage, qui sait, peut-être étaient-ce les cicatrices - Yujimaru pouvait affirmer que la jeune femme qui se tenait devant lui n'avait pas dormi de la nuit. Cela voulait simplement dire qu'elle gardait ces portes depuis un long moment, depuis toute la nuit quasiment. C'était une sorte de crime de laisser une telle personne dehors à ces heures, laisser une beauté se faire aggresser par les remous du vent du soir et la fatigue. Cependant, il respectait le choix de ces femmes, car n'importe qui, même une femme, qui aimait son village aurait tout fait, y compris surveiller les portes, pour protéger son village et les personnes qu'il aime. Avec cette pensée, le marchand se mit à sourire, alors que la Kunoichi du Village Caché de la Brume finissait de l'inspecter lu iet sa charette.

Dans le même temps, elle lui prit le katana qu'il avait tendu, son seul système de défense. Un soupir s'échappa de ses lèvres presque dessêchées, il venait de repenser à tout ce qui l'attendait. Choisir une place, sortir sa marchandise de la charette, s'installer, tout une manipulation à faire pour pouvoir vendre ce qu'il avait à vendre. Ca s'annonçait long et pénible, mais il se devait de le faire, après tout, il était marchand. La jeune femme aux cheveux longs fit signe à ses collègues que tout était en règle et elle lui demanda de la suivre jusqu'à un petit stand. Ce petit stand entreposait pas mal d'armes de toutes sortes, on aurait presque dit un stock de ventes d'un marchands d'armes. Son katana allait être entreposé avec les autres armes, en attendant son départ du village. D'un côté, c'était une bonne chose, un petit prix à payer pour pouvoir vendre dans ce village gigantesque. Apparemment, c'était ici que son chemin se séparait de celle qui l'avait accueilli, son travail étant terminé, vu qu'il ne présentait rien de suspect. Il leva simplement la main, comme salut, vers elle.

-"Portez-vous bien, reposez-vous bien, et merci pour tout !"

Sur ces mots, il avança le sourire aux lèvres vers l'intérieur du village, aujourd'hui allait être un beau jour et il allait tout vendre. C'était décidé, rien ne pouvait plus l'arrêter désormais. Le marchand disparut alors dans la brume, se dirigeant vers la grande place publique, avec entrain.

[=>Suite de la Mission]

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