Le chemin est long, trés long, trop long, je ne suis pas habitué à une cadance aussi forte, moi qui n'ai quasiment jamais voyagé de ma vie, je ne m'étais jamais aventurer si loin, et me voilà dans une situation où je n'avais aucun allié pour m'aider à trouver mon chemin, j'étais mal partis et je le savais, d'autant que je ne savais pas où aller si je ne trouvais pas les ruines où pire qu'elle ne m'apprenne rien.
La fatigue s’empare de moi peu à peu, je ne sais presque plus marcher, mes pas deviennent de plus en plus lourd et à la moindre imperfection du sol je manque de tomber par terre, je savais que si je m’écroulais je n’aurais pas la force de me relever, le sol était devenus argileux lorsque je me suis éloigner de Konoha, l’ombre me manque de plus en plus sous se soleil cruel, le climat de Kiri me manque à vrai dire, la pluie…
Je suis venus pour trouver les ruines de la cité ou je suis né, mais pour l’instant tout ce que j’ai trouvé est de l’eau et du sable, un sable cruel qui s’infiltre dans mes plaies me faisant souffrir le martyre, je ne pensais pas pouvoir tenir plus longtemps dans ses conditions, c’est pourquoi je décidai d’aller me baigner.
Je laissa mais vêtement sur la berge et entra dans l’eau salée d’un seul coup pour me rafraichir, lorsque je plongea la tête dans l’eau je crus apercevoir quelque chose, à dire vrai je pensais rêver lorsque je vis les premiers murs de la ruine, mais au fur et à mesure que j’avançais je découvrais une architecture qui n’avais presque pas trop subis de la blessure du temps, les principaux dégâts avaient été causé par la chute et non le temps passé sous l’eau.
Lorsque je m’approcha encore des colonnes, pour les toucher, j’entendis une voie résonner dans ma tête, cette voie m’était familière, c’était la voie de mon cousin Aouëriss, il était à Suna, je ne sais pas par quel miracle mais j’avais enfin réussis à entrer en télépathie avec lui, et il me disait de le rejoindre à Suna.
Je remonta très vite à la surface, je ne me sécha pas et remis directement mes vêtements sur ma peau encore parsemée de goute, j’attrapa le sac que Milena-San m’avais donné au vol et couru vers le sud-ouest, les dunes de Suna était proche, et la vérité sur mes origines allaient bientôt m’être révélée.
Sujet: à proximité du campement