La route ce fait de plus en plus longue, les obstacles de plus en plus nombreux et de plus en plus difficile à surmonter. Je ne pense pas pouvoir faire un pas de plus sur cette route, je suis fatigué, trop fatigué. Je me suis écroulé sur le sol comme un marteau sur l’enclume d’une forge, par terre je me sent bien, je ne ressent plus la fatigue, le sol est confortable, bientôt les anges envoyés par dieu viendront me chercher, peut être que Aouëriss en fera partie, je serais traité comme un rois au prêt de mes frères anges, mais mon existence sur terre ne doit pas s’achever ici, pas maintenant, je ne suis pas un lâche, je me battrais jusqu’au bout, même si je dois en en mourir.
Si je tiens encore sur mes jambes c’est uniquement grâce à mon sentiment de devoir qui reste encore inaccomplis, je dois terminer cette chose avant de rejoindre le royaume des âmes, je continuerais mon chemin, même si celui-ci m’amène à ma mort, après tout c’est avec le sang que l’on écrit les meilleurs histoires, la mienne ne fera pas exception.
J’ai fait un choix, ce n’était peut être pas le bon, ce n’était peut être pas celui que j’aurais dû faire, mais c’est celui que j’ai décidé de défendre, comme un idéal, c’est ce choix qui m’a mené dans ce lieu hostile.
Depuis que je suis dans se désert je n’ai plus la notion du temps, les secondes se sont transformées en minutes et les minutes en longues heures et les heures en jour, je n’osais même pas regarder le soleil de peur d’être éblouis. Je n’ai plus vu le soleil depuis déjà bien longtemps, ou peut être pas tant que ça ? Je ne sais plus où j’en suis…La faible énergie qui me reste me servira simplement à me trouver une tombe convenable, j’essaye de me rappelez pourquoi je suis entré dans se désert aride et sulfureux mais tout se dont j’arrive à me rappeler est le visage de cet homme dont j’ignore le nom, il a de long cheveux rouges, peut être un amis, quel est mon nom ? Je ne sais plus, mais ça ne devait pas avoir beaucoup d’importance, à moi que ? Non, je ne pense pas…
Je regarde une dernière fois le ciel bleu du désert, je n’ai plus la force de tenir mes paupières ouvertes, je ne verrais donc pas ma mort arrivée, c’est un peu lâche en y réfléchissant mais je n’avais pas vraiment le loisir d’avoir le choix, j’en profita alors pour me poser des questions existentiel, comme comment ce faisait-il que les sandwichs au jambon fromage était aussi bon, je délirais peut être en fin de compte…
Je sens mon rythme cardiaque diminuer peu à peu, et mes derniers souvenirs disparaîtraient avec lui, ainsi se termine ma vie, dans la poussière du désert et sur un rebord de trottoir sale, trottoir ?!
J’ouvris les yeux en me relevant, j’étais en fait arrivé dans une petite ville, et je n’étais pas mort, j’utilisa alors mes dernière réserves pour me tirer jusqu’à une auberge, j’avais l’air bête…
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