Shinobi no Naruto V2.1
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 Rang S : un espion à titiller.

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AuteurMessage
Eaque
Bras Droit de Kiri
Eaque


Messages : 143

Fiche ninja
Niveau: 49
Vie Vie:
Rang S : un espion à titiller. Left_bar_bleue980/1100Rang S : un espion à titiller. Tranch11  (980/1100)
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MessageSujet: Rang S : un espion à titiller.   Rang S : un espion à titiller. EmptyMer 1 Juil - 19:19

Un monde souverain n’est qu’un simple amas de terre gouverné par les propres croyances futiles d’un groupe de créatures dont les mains souillent chaque jour qui passe els propres fondements des piliers soutenant notre existence. L’homme n’est qu’un amas de chair qui se croit au dessus de toute autorité, et ce peu importe son rang, sa force et sa capacité à analyser correctement le monde l’entourant. L’homme ne sait jamais où est sa place si bien qu’il passe sa vie à défier les autorités supérieurs en les attaquant à chaque fois d’une façon de plus en plus véhémente jusqu’aux jours où ils se sentent pousser des ailes de cires pour assiéger le soleil lui-même, et dure sera leur chute lorsque ces ailes fondront et qu’ils s’écraseront alors plus bas que terre en sentant les os de leurs corps craquer sous le poids de leur déchéance.
Oui, tels étaient els hommes qui avaient l’odieux malheur de défier la croix sépulcrale du sombre chemin que le destin que ces dieux qui régissaient notre monde avaient tracés pour eux. Ces hommes là n’étaient alors plus que les ombres de l’humanité dont le fil d’argent de la vie sombrait peu à peu dans un puits sans fond où les hurlements de milliers d’âmes déchus venaient déchirer à jamais le cœur et l’esprit de ceux qui s’y enfonçaient à jamais avant de rejoindre cette masse de souffrance.
L’âme d’un homme n’est qu’un manteau de souffrance et de peine qu’il noit dans son attitude arrogante… il se crée une enveloppe de joie éphémère et de défiance envers ceux qui sont supérieurs à lui avant de noyer sa peine dans un sentiment d’extase surpassant le commun des mortels afin de se sentir alors vivant et de gagner la confiance et le pouvoir qui lui permettront de survivre aux puits les plus noirs de l’enfer.
Je me souvenais d’un homme, un être fort âgé mais dont le pouvoir et le savoir outrepassé l’imaginable, un homme que les autres hommes eux-mêmes craignaient…. Ils désiraient le voir disparaître plus que tout et osaient prétendre avoir un monstre en face d’eux. N’’était-ce pas là bien le signe de la défiance perpétuelle des faibles envers les forts qu’ils jalousaient ? Cet homme là, celui qui m’avait recueillit autrefois me disait d’une voix pleine de sagesse :


-Mes sujets me traitent de monstre, ils disent que j’ai une âme vide…. Mais ils croient en une religion absurde, si j’ai une âme vide, alors on peut dire la même chose de toute forme de croyance et d’existence. Après tout, l’homme n’est qu’un misérable petit tas de secrets.

Ce vieillard avait raison, les hommes n’étaient rien, bien qu’étant moi-même un humain, je ne pouvais qu’être dégouté par la faiblesse et els limites d’un corps aussi fragile… Mais j’étais surtout dégouté par ces créatures faibles qui osaient se rebeller contre les ailes du jugement, autant protectrices que salvatrices qui dominaient leur destiné et le chemin de croix qu’ils empruntaient.
Après tout, à quoi bon essayer de défier les cieux quand on est faibles et ignorants des lois universelles, quand on est ignorant de notre propre nature et des limites de notre obsession réelle. La ligne rouge de nos ambitions faites que l’homme veut toujours aller plus loin jusqu'à brûler sa propre passion dans un brasier de crainte et malveillance dans lequel seul la solitude et le désespoir de la faiblesse en ressortira. Un ver de terre n’est fait que pour creuser la merde qui souille sol et le nettoyer de ses impuretés, un aigle quant à lui est fait pour dominer le monde de ses ailes majestueuses et de son regard perçant.
Ma mission du jour consistait à traquer un ninja du village de Konoha et à le capturer après que celui-ci ait eu l’audace de pénétrer nos remparts afin de dérober certaines informations. Je me devais de l’intercepter et le capturer entre mes serres acérées avant qu’il ne puisse livrer les informations volées à son village.
Selon les témoins, il ne s’agissait en aucun cas d’un ninja combattant mais d’un simple espion, seulement bon à s’infiltrer, ce qui expliquait probablement pourquoi il n’avait même pas oser se frotter au chuunin qui l’avait découvert. Un tel idiot ne pouvait que se faire tuer dans ce genre de mission, Konoha était donc en plus d’être un village laxiste, un village dont les ninjas avaient une trop haute estime de sois, à un tel point qu’ils ne pouvaient juger leur propre limite, ils étaient de vulgaires vers défiant les ailes des juges ailés. Ils étaient les lombrics qui voulaient venir dévorer les ailes de ceux qui leurs étaient supérieur. J’étais moi-même un juge ailé qui venait pourfendre de ses serres sacrés le corps sans aucune importance réelle de ce lombric.
Ma mission consistait donc à capturer cet imbécile incompétent et à le ramener à Kiri… J’allais m’occuper personnellement de son interrogatoire afin de récolter quelques informations, afin de découvrir les identités du nouvel Hokage et de son bras droit, des informations capitales en cas de conquête de ce village d’incapables.
Alors que je pistais depuis deux jours ce cafard incapable de camoufler ses propres traces, je sentais de plus en plus de dégouts m’envahir à force de ruminer mes pensés à propos de Konoha, ce village que je détestais plus que toute chose au monde. Mais je devais avouer que j’étais aussi exaspéré par la lenteur des deux ninjas qui m’accompagnaient dans cette mission. Même avec le poids important de cette armure du Garuda, je restais encore plus rapide que les deux juunins qui me suivaient. S’ils ne m’avaient pas été confiés pour cette mission, j’aurai déjà rattrapé le fugitif depuis de longues heures. Avec eux comme « aide » de mission, je ne faisais qu’être ralentit à la moitié de mes compétences réelles.
Je devais en effet stopper ma course toutes les 10 minutes afin de les laisser me rattraper, ce qui entravait péniblement mes possibilités et la vitesse d’exécution de cette mission.
A chaque pas que je faisais, c’était bien simple, je ne faisais que ruminer une colère grandissante envers ces deux abrutis qui m’avaient été collés aux basques

Arrivés au 3ème jour de chasse à l’homme, enfin une odeur d’homme vint me flatter les narines, une odeur portée par le souffle du vent qui venait dans notre direction. Ce ne pouvait être que notre homme, notre cible. Nous l’avions finalement rattrapé. Une telle odeur mêlant sueur, poudre et acier ne pouvaient être que celle d’un ninja… Mais chose étonnante, une seconde odeur venait se mêler à la première, une odeur plus forte et très désagréable. Il n’était donc pas seul, soit il s’agissait d’une escorte, s’il s’agissait de celui qui venait quérir les rouleaux volés à Kiri contenant de précieuses informations.
Je fis alors signe à mes deux coéquipiers de se rapprocher.
Le premier était un jeune homme au visage pâle en forme de cœur. D’immenses cernes entourés ses yeux gris. Son front bombé était couvert par une touffe de cheveux châtains bouclés qui par derrière lui tombaient dans la nuque. Il portait sur son dos deux larges katanas à la garde aussi rouge que le sang éclairé par la douce lueur de la généreuse lune lorsque son éclat cristallin inondait le monde d’un voile argenté en plein milieu d’une nuit couverte par la robe soyeuse couleur d’ébène de la nuit. Le reste de son corps était assez chétif, ce qui ne m’inspirait guère confiance.
L’autre poids mort était une jeune juunin au teint rayonnant et à la peau halée. Ses yeux d’un bleu vif pétillaient de malice et elle ne cessait de sourire de façon niaise ce qui avait le don de m’exaspérer. Ses longs cheveux noirs étaient attachés en une épaisses queue de cheval qui tombait jusqu’au milieu de son dos. Elle avait attaché dans son dos une immense hampe dont la lame incurvée promettait milles douleurs et souffrances à celui qui en subirait les morsures glaciales. Sur ses poignets grelotaient 4 anneaux d’or. Attachés à une ceinture de cuir à sa taille, de nombreux petits sacs de cuir pandouillaient mollement. Je me demandais ce que pouvaient contenir autant de petits sacs…. Mais j’étais surtout étonné de voir qu’elle pouvait se déplacer avec une telle masse mammaire …..


-Bien, écoutez moi, apparemment ils sont deux, et l’un d’eux est notre cible, j’en suis sur et certain. Vous allez faire diversion et attraper la cible pendant que je m’occuperai du second.
-Oui seigneur Eaque….
-A vos ordres monsieur ! Je lancerai la première attaque, ils vont être surpris !
-Soit… Donc toi là, gros nichons, tu te placeras de face et les attaqueras. Toi le blafard, tu les attaqueras par derrière. Je les prendrais de haut.
-Gros nichons ?.... Je m’appelle Aurélia monsieur !
-La ferme : je me fiche de savoir le nom de chair à canon comme vous. Bougez-vous le cul ou je vous taille en morceaux !
-Oui monsieur !
-Oui seigneur ….


Bien, j’étais débarrassé d’eux… et je leur avais trouvé une fonction intéressante, celle d’appât. L’odeur du second personnage était forte, violente, l’odeur des hommes pouvait renseigner sur pas mal de points, et ce gaillard là devait être un bon combattant.
Je savais déjà comment j’allais m’y prendre pour éliminer ce mec sans avoir à montrer ma propre puissance à de tels insectes.
Je suivais discrètement les deux boulets et m’arrêtais en haut d’un arbre afin d’avoir une vision globale de ce qui passait.
Au cœur d’une clairière se tenaient en effet deux hommes, un de petite taille, couvert d’une capuche noirs tenant entre ses mains pâles et tremblotantes deux rouleaux de parchemins marqués du sceau de Kiri. Je ne pouvais voir son visage sous sa cagoule, mais je pouvais entendre le murmure rauque de sa voix….Une voix flutée et trainante, comme celle d’une vipère.
L’autre était un vrai colosse Portant sur son dos un immense marteau de guerre. Il portait autour de son cou comme le collier d’un chien, son bandeau de Konoha. Sa vois grondait comme un coup de tonnerre.
C’est alors que je vis Miss Nibards surgir en dessous de moi et défaire son ceinturon en ouvrant chacun des petits sacs. Elle attendit quelques secondes puis les deux hommes cessèrent de parler reniflant l’air. Etait-ce un poison ? Je n’allais pas tarder à le savoir car elle tendis devant elle ses bracelets et les fit s’entrechoques, créant alors de petites étincelles qui déchainèrent un véritable torrent de flammes.
Il s’agissait donc de poudre de feu, une matière extrêmement inflammable ! Elle avait choisit une arme vraiment intéressante cette petite.
Mais je vis alors le gros tas de chair se dresser telle une muraille vivante vers le nuage de feu qui se rapprochait inexorablement de lui et hurler d’une voix rocailleuse et puissante :


-Tir Suiton !

Le monstre humain cracha un puissant jet d’eau qui frappa la colonne de feu devant eux, ce qui eut pour effet d’épargner la zone où ils se trouvaient tout deux.
C’est alors que le jeune juunin au teint blafard sauta par-dessus les flammes en prenant appuis sur un tronc et surpris nos deux adversaires en abattant un de ses deux katanas sur l’espion de Konoha qui s’effondra en hurlement strident. Le géant humain lâche un hurlement assourdissant, comme si le démon titanesque qui était logé dans son cœur venait de réveiller sa rage antique. Il sortit son marteau de guerre et frappa l’un des katanas du jeune juunin dont la lame vola en éclat.
C’était enfin mon tour d’intervenir.
Il me faisait dos, et le géant me faisait face, je pouvais facilement atteindre son cœur.
Je descendis de mon arbre et courus vers la zone de combat en arrachant au passage la hampe de la jeune sur protéinée mammaire. Je la tendis devant moi au moment où blafard boy sautait en l’air pour attaquer en hauteur le colosse.
Le monstre s’aperçut de ma présence bien trop tard car j’empalais déjà mon allié et lui avec.
Ce garçon avait eu de la chance, en ayant sauté je n’avais fait que le frapper à l’abdomen au lieu de lui transpercer le cœur… contrairement au colosse de Konoha qui lâcha un dernier soupir assourdissant de rage et de colère avant de laisser choir son marteau dans un choc assourdissant.
Je tirais en arrière la hampe qui se délogea de la poitrine de mon adversaire ainsi que du ventre de ce petit. J’entendis derrière un hurlement terrifié tandis qu’Aurélia se ruait visiblement choquée vers son compagnon d’arme. Elle se pencha sur le corps tremblant du martyr.


-Pourquoi avoir fait cela ?
-Parce que vous ne représentez rien d‘autre que de la chair à canon. Vous m’avez plus ralentit qu’autre chose, il fallait bien que je vous trouve un rôle adéquat.
-Vous êtes un démon…
-Non, un juge qui abat impitoyablement ses ailes sur ceux qui sont faibles.
- Les forts ne sont-ils pas censés protéger les faibles ?
-Qui t’as raconté ca gamine, qui t’as raconté un tel tissu d’âneries ! Le monde n’est pas aussi beau que tu le crois, les forts aveuglés par la stupidité et la défiance des faibles ne doivent faire qu’une chose, remettre les vers à leurs places d’un coup de leurs serres, voila tout.
-Je vous plains Seigneur Eaque, vous n’êtes qu’un aigle solitaire…
-Ferme là ou je te viole et te bute comme tu le mérites…. Te jures, je ne supporte pas les vers dans votre genre. Occupes toi de lui, il ne mourra pas.


Je m’approchais alors de ma propre cible et le soulevait au dessus du sol. J’avais les nerfs, et le seul moyen de soulager cette colère était de tirer les vers du nez de cet homme dès maintenant.
Ainsi je pris un kunai attaché à sa ceinture et commença à lui trancher le tendon du poignet droit, lui faisant lâcher un cri de douleur. Je pris tout mon temps, laissant le tranchant de l’arme pénétrer lentement sa chair au fur et à mesure que je tranchais les tendons de ses chevilles et de son autre poignet.


-Dis-moi qui est ton kage et son bras droit, ou bien-je continue en t’ouvrant le bide et en enroulant tes boyaux autour de ton cou.
-Jamais démon !


J’approchais alors le kunai de son œil droit vitreux, prêt à le déloger.

-Tu en es sur ?
-A…..arr…. Arrête ! Je vais parler ! Notre Hokage est Aiku Inizuka, et son bras droit se nomme Naruto Uzumaki !!!
-Bien, très bien, tu vois quand tu veux ? Allez, on te ramène à Kiri avec ces parchemins, nos geôliers sauront t’arracher des tas d’autres informations…


Nous repartîmes alors pour le village caché de Kiri.
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