Shinobi no Naruto V2.1
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 Arrivée du Junnin

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MessageSujet: Arrivée du Junnin   Arrivée du Junnin EmptySam 15 Aoû - 2:36


    Une pluie battante s'écrasait avec fracas et violence sur le sol maintenant boueux du Pays de l'Eau. Une ombre solitaire s'avançait d'un air nonchalant, comme si elle n'avait pas remarqué l'eau qui lui tombait en trombe sur la tête. Cette personne sinistre marchait droit devant elle, ses vêtements étant trempés ainsi que ses cheveux qui lui tombaient devant le visage, lui donnant un air de malade ou de fou. En s'intéressant un peu plus près à son visage, on pouvait voir qu'il était jeune, environ une vingtaine d'année. Mais que pouvait bien faire un villageois solitaire sous ces trombes d'eau ? La réponse était simple, il venait d'effectuer un entraînement dans les marécages sinistres et morbide de KiriGakure no Sato. Un entraînement acharné au maniement des armes, passant par les Kunaïs ou les Shurikens mais plus particulièrement de sa propre arme. Durant plusieurs heures, le Junnin fraîchement sorti des bâtiments ancestral de Kiri s'exerça sans relâche à viser avec précision des arbres morts se trouvant dans les marécages et à trouver de nouvelles parades ou coups avec son épée pour améliorer ainsi ses techniques de combats. Cependant, pourquoi s'entraîner seul et dans un endroit aussi pauvre en vie me direz vous ? Tout simplement car cet être était quelqu'un de renfermé sur lui-même, n'appréciant pas particulièrement la compagnie de ses congénères qu'il considérait le plus souvent comme des boulets ou des sources d'ennuis. De plus, il ne vivait que pour la puissance et pour l'obtenir, il fallait s'entraîner durement, ça il le savait bien car rien n'allait venir d'un coup. Pour un être aussi sombre, il fallait donc un lieu d'entrainement qui lui correspondait et les marécages étaient parfaits pour ça, lui qui avait en horreur tout ce que les autres trouvaient "beau", à savoir les fleurs blanches, le soleil, les couleurs vives, etc... Enfin bref, les goûts et les couleurs ne se discutent pas selon le dicton et nous n'allons pas débattre dessus éternellement, nous avons bien mieux à faire comme parler de ce jeune homme au nom encore inconnu...

    Effectivement, ce garçon à la fois sombre et tourmenté à première vue semblait tout à fait intéressant et différent des autres jeunes "normaux". Mais bon, qu'était la normalité après tout ? Un critère comme un autre pour essayer de conformer les gens, les mettre dans un moule et en faire des moutons de panurges. Tous de pitoyables pions ressemblant comme deux gouttes d'eaux aux uns et aux autres, sans réelles personnalités. Des êtres dont l'existence ne préoccupait que trop peu notre jeune ninja. Passons donc ces sombres pensées...
    Kazegeru Raijin Tenshi, oui c'est comme cela que se prénommait ce garçon, marchait toujours sous la pluie de KiriGakure no Sato, se rapprochant de plus en plus des murailles portant de nombreuses marques d'affrontements, anciens ou récents cela importait peu étant donné que ce village était en perpétuelle guerre et menace contre d'autres nations, voulant marquer son indépendance vis-à-vis des autres et n'ayant besoin de personne pour offrir la prospérité à ses citoyens, même si cela n'était pas vraiment le cas au vue de tous les pauvres et orphelins qui traînaient dans la rue, à la recherche d'un peu de nourriture ou d'argent pour survivre, tout comme notre jeune héros sauf que lui avait décidé il y a quelques mois de prendre sa vie en main, en ayant marre de vivre comme un clochard, devant supporter les railleries des "honnêtes" citoyens, ceux qu'on appellent les gens "bien" et qui ne sont pas capables de donner un peu d'argent à ceux n'ayant pas eu leur chance. Tous des pourris. Raijin Tenshi, lui, avait décidé de devenir ninja pour gagner sa vie et ainsi sortir de cet état de pauvreté, de misérable. C'est pourquoi, il y a quelques mois il réussit tous les examens, comme pour monter à une échelle et en était ressorti récemment sans grande difficulté, le titre de Junnin en prime...
    Désormais, le Junnin était au niveau des portes du village et l'un des nombreux gardes, obligatoire au vue des tensions avec le village, descendit de la muraille pour saluer, le jeune Junnin qui a longtemps de cela, son prénom de Kazegeru Raijin Tenshi, fut longtemps disparu dans la pénombre de Kiri le croyant mort…
    Le garde jeta rapidement un œil dans le visage pâle et mystérieux de Raijin Tenshi, il le laissa passer, se retirant sur la muraille. Le garçon continua donc son avancée, toujours avec cette nonchalance et son teint blafard qui le caractérise...
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Saber Milena
Modérateur || Mizukage de Kiri
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Saber Milena


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Fiche ninja
Niveau: 73
Vie Vie:
Arrivée du Junnin Left_bar_bleue2080/2130Arrivée du Junnin Tranch11  (2080/2130)
Chakra:
Arrivée du Junnin Blu02r101300/1490Arrivée du Junnin Blu02r10  (1300/1490)

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MessageSujet: Re: Arrivée du Junnin   Arrivée du Junnin EmptyMar 18 Aoû - 19:23

Spoiler:

Encore une journée bien remplie, Milena avait passée la quasi totalité de son temps à lire et signer des documents. En y réfléchissant bien la vie de kage n’avait rien d’attrayant. Aussi loin qu’elle se souvienne elle n’avait jamais demandée à prendre la responsabilité de toute une nation sur ses petites épaules. La jeune fille avait déjà tant de mal a s’occupée d’elle-même alors un pays entier (Oo) ça ne lui venait même pas à l’esprit. Toute fois, même si elle avait été nominée sans son consentement, la jeune blondinette avait décidée de rester au village cacher de la brume et de leurs apporter son aide, en tout cas au début. Mais après sans s’en rendre compte elle avait prit goût à cette vie et ne pouvait en être qu’heureuse, de voir que le travail abattu chaque jour portait ses fruits. Toutes les guerres, les crises économique et bien d’autre chose encore n’avait que mené ce si beau pays a sa perte, mais petit a petit, grâce à ses efforts et à ceux des ninjas de la nation, Kiri gakure no sato sortait de ses cendres tel un phoenix et n’allait pas tarder a retrouver toute sa splendeur.
L’on approchait de trois heures de l’après midi, et le Mizukage n’avait toujours pas manger ; à croire qu’elle était s’y accaparée par ses activités qu’elle en oubliait même de se nourrir. Voyez, lorsqu’elle disait ne pas pouvoir s’occuper d’elle-même, ceci était un exemple palpable de cette affirmation. Le Mizukage déposa le rapport d’anbu qui était entre ses mains alors que son estomac la travaillait, elle retira sa toge de kage laissa le chapeau qu’elle n’avait portée qu’une ou deux fois sur la table de son bureau, fit un tour devant le miroir histoire de voir à quoi elle ressemblait et y marqua une pose. C’est assé gros à dire mais elle se trouva vraiment trop jeune pour être a la place de kage. Elle serait chef d’une unité d’anbus qu’elle aurait dit la même chose, mais là c’était vraiment exagéré. Une fille d’une vingtaines d’années environs, (25 ans) le visage encore enfantin comme si elle avait toujours été sage comme une image (alors qu’elle a tuer des gens Oo), de longs cheveux attachés en un chignon serré sur sa nuque. Dans la taille moyenne un semblant de silhouette, vêtue d’une longue robe bleue à dentelle, tel était l’apparence du plus puissant ninja du pays réputé pour sa cruauté. Devait t-elle changer tout ça ? Devait t-elle passé a un autre style, plus agressif ? Ou alors changer du tout au tout et donner raison au proverbe qui dit « Attention à l’eau qui dort !» en prenant un style encore plus inoffensif ? Pour mieux surprendre ses adversaires de par ses talents de combats ? Elle se questionna ainsi un court instant avant que son ventre ne la rappel à l’ordre par une sorte de grognement sonore. Elle y porta la main l’air gêner, regarda autour voir si personne n’était entré tandis qu’elle avait le dos tourné et avait entendu la plainte de son abdomen. Mais heureusement rien de tout ça n’était arrivé, elle poussa un soupir en se massant le ventre l’air de dire :

- Tu ne trouves pas que tu exagères ?

La jeune demoiselle sortit de son bureau sans vraiment prêter attention aux gardes postés devant chaque battant de la porte et se dirigea directement vers la sortie de la tour qui abritait tout pièces administratives de ce village. C’était le centre névralgique de kiri, tout y passait, même les enfants qui devaient courir après le chat de la voisine. En voyant le traitement que ce genre de bonne dame inflige à leurs animaux, l’on se demande si ils ne seraient pas mieux dans la vie sauvage. A cette pensée, le Mizukage eu un rire silencieux et prit la direction du fast food le plus proche. Ses yeux blancs perles s’illuminèrent lorsque enfin droit devant elle se trouvait une caravane de ramen cuit sur place. Elle s’y rendit en quatrième vitesse et s’installa, salua les quelques villageois qui n’arrivaient pas à croire que le Mizukage en personne mangeait dans un fast food juste sous leurs yeux. Le vendeur lui avait fini par s’habituer a la voir venir pliée de douleur tellement elle avait faim :

- Alors ma p’tite dame, trois bol de ramen comme d’habitude ? demanda le marchant

Indigné un des villageois se leva et se dirigea droit vers le cuisinier en relevant ses manches, croyant que ce dernier avait offensé leur protectrice, mais s’arrêta net lorsqu’elle répondit :

- He tu n’oublierais pas un truc ?... j’ai un bol gratuit j’te signale… lança t-elle sur le ton de la plaisanterie.

Le vendeur se mit aussitôt à rire et peu après lui servit ses quatre bols de pâtes. Légèrement dépassé par les gamineries de son kage le villageois repartit à sa place, s’installa et fit comme les autres… l’observa.
La kage termina son après midi par une promenade, tandis que le temps se rafraîchissait, Milena tournait un peu dans les ruelles de kiri, histoire de se dégourdir les jambes. Elle pensait qu’a force de rester assise, ses muscles pourraient s’atrophiés. Si on devait suivre sa logique, elle n’avait pas vraiment tors, du moins d’un certain point de vue.
Peut de temps après la pluie se décida enfin à irriguer le sol du village de la brume, Milena qui détestait les ciels bleu par-dessus tout n’en était que comblée. Joignant entraînement et divertissement, elle laissa s’échapper du chakra de type fuuton par tous les pores de sa peau pour éviter d’être trempée, et cela marchait. L’on on avait l’impression que c’était un être divin que la pluie n’osait pas toucher. Elle gambada ainsi un bon moment tandis que la nuit tombait, tel le rideau sur la fin d’un spectacle de théâtre. La pluie s’intensifia, mais continuait de ne pas toucher la Mizukage qui se retrouvait maintenant seule dans les rues de son village, désertée à cause de la pluie. Elle resta là debout un moment tandis que les gouttes de pluie glissaient sur sa carapace de chakra. Subitement elle pensa aux gardes, elle estima l’heure qu’il devait être et marcha jusqu’aux porte d’une village. Il faisait si sombre, sa plus l’obscurité alliée on ne voyait absolument rien, toute fois la kage de kiri était en possession du Byakugan, ou encore l’oeuil blanc qui permettait de voir a travers la matière, dans la nuit comme en pleine journée, même au travers du corps humain.
Vous vous demandez certainement pourquoi va-t-elle aux grands portails ? C’est par simple mesure de sécurité, depuis qu’elle avait été nominée les portails de kiri fermaient à minuit tapante et elle vérifiait cela tout les jours pour ne pas avoir à se réveiller avec une lame sous la gorge prise au dépourvue par une attaque surprise. Encore à une trentaine de mètres des portails de kiri elle put voir de loin grâce à son dojutsu un ninja venir. Il devait être à peu près dans la même fourchette d’age que la sienne, grand mince le style un peu gothique il donnait l’impression d’être et d’avoir toujours été une personne solitaire. Ayant de longs cheveux noirs lui retombants sur le visage, il avait l’air légèrement essoufflé et son visage affichait une expression sérieuse. Il devait sortir d’un entraînement ou quelque chose dans le genre. Il passa le portail après un contrôle du garde qui juste après commença a fermer les portes avec son coéquipier.
La jeune demoiselle s’arrêta alors au beau milieu de la cours et le shinobi avançait droit vers elle, pour le moment camouflée derrière la pluie et l’obscuritée il ne la voyait pas encore, elle par contre toujours aussi sèche, mais maintenant légèrement en sueur a cause de la dépense continuelle de chakra utiliser pour rejeté l’eau, pouvait le voir venir. Lorsqu’elle estima qu’il fut à une distance où il pouvait la voir et l’entendre elle s’exclama :

- Alors soldat… ces entraînements ça avance ?
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