Aux armes ( suite )

Alors que le disque solaire se dressait peu à peu dans l’horizon, auréolé de sa toute puissance, il baignait le monde sa lumière radieuse comme si un châle de douceur et de grandeur venait embaumer le cœur aigrit et glacial que la laisse la divinité de la nuit dans le poitrail des hommes. Ces rayons salvateurs qui tels la main d’un dieu apportait la chaleur nécessaire à la vie pour s’épanouir, se reflétaient comme des diamants dont le pale éclat transpirait à travers le reflet cristallin d’une eau pure descendant telle une larme le courant d’un fleuve qui la guidait vers sa destination finale. Et cette sublime luminescence était encore accentuée par la buée matinale qui perlait sous ferme de perle d’eaux laissées sur ma cuirasse par la brume éternelle du village Kiri qui alors que je quittais le village, disparaissait peu à peu, bien que jamais elle ne se dissipait totalement, rendant les alentours du village aussi dangereux que le fait d’y être à proximité. Alors que j’admirais l’environnement et les reflets solaires sur l’épaisse cuirasse d’un noir sombre que je portais, ma propre troupe arriva alors au pas de course, l’élite à sa tête.
Accompagné d’eux, il ne nous fallut guère plus de 5 minutes pour atteindre le port où un vieux bateau attendait patiemment la venue des troupes du village de la brume sanglante, qui tel un fléau allait apportant cette légende sanguinaire dans un autre pays, pays qui trembleraient devant nos cris de guerre et notre hargne à tous les massacrer. Majestueux, un immense 3 mats était le navire de guerre du village de Kiri, navire qui serait notre barque sur le fleuve Styx de notre ennemi.
Montant calmement la palissade de bois qui séparait le ponton de pierre de la proue d’un brun sombre, je pris position dans un fauteuil d’ébène que mes soldats avaient apportés au sommet du navire, non loin de la roue de navigation. Les spectres commencèrent dès lors le fastidieux travail consistant à préparer le navire au voyage en détachant les voiles, et autres occupations dont je ne connaissais guère les coutumes.
Puis je vis arriver Borkoff lui même accompagné des inquisiteurs… Lui portait sur son dos deux immenses roues, et en serrait 4 autres contre lui. Ses hommes de mains apportaient un large entonnoir, ainsi que quelques braseros, tiges d’aciers et chaises cloutés. L’un d’eux parvint même à glisser à bord du navire un chevalet…
Puis 8 heures… Les ninjas du village de Kiri montaient à bord du navire, pour la plupart anxieux à l’idée de croiser le fer dans une chorégraphie grinçante et sanglante avec un ennemi dont ils ignoraient encore l’identité.

- En avant, notre ennemi nous attends !

HRP : dernier post à Kiri pour tout le monde, la suite, ce sera en terrain ennemi.

Dans quelle histoire je m’étais fichu moi… Une guerre contre un village situé largement plus loin que ce que j’avais pus imaginé… Tsss, c’était impossible, à peine arrivé et me voila directement engagé dans un bordel pareil… Dire que j’aurais bien profité d’un peu plus d’intimité pour discuter avec la jeune demoiselle entrée peu après moi dans la pièce… Mais bon, qu’importe… J’allais surement mourir ce soir sans avoir profiter de ma jeunesse… Je riais à cette pensée, MOI mourir… Surement pas… D’ailleurs, a voir tous les hommes en présence, je me sentais un peu bête… Moi couvert d’un T-shirt et d’une veste longue, comparé à eux qui s’arboraient d’une armure et autre panoplie de combat… Amusent de voir comment ils se préparaient à combattre, leurs armures ne devaient pas être aussi légère qu’il y paraissait mais qu’importe… Dans certain cas, j’aurais presque parié qu’ils avaient perdus la guerre avant de ne l’avoir commencé… Bof, après tout cela ne me regardait pas, il fallait juste que je me tienne un peu hors de portés des plus puissants ninjas pour me concentrer sur ceux qui se trouvaient plus faible… Les protégés contre les plus puissants du village adverse… Quoi que ici l’attaquant se trouvait être nous… Cette perspective ne me sciait guère… En revanche, je mettrais un point d’honneur à laisser les femmes et enfant en vie… A vrai dire, tous ceux qui seraient innocent, qui n’intenteront pas à ma vie seront épargnés… Seul ceux qui se trouveront en face de moi, composant des sceaux ou mieux tenteront le corps à corps seront décimés aux quatre coins du vent… Tout le monde se précipitait dehors, suivant le chef de la meute comme si ils n’étaient rien de plus que de simple pions que l’on déplaçait de gauche et droite avec une voix ferme et forte… Je n’aimais pas çà, mais il faut dire que les dernières paroles ne m’avaient pas laissé de marbre…. Si l’on ne venait pas prêter main forte pour la bataille, nos vies seraient… OTER… Ces mots m’obligèrent à marmonner quelques choses… Choses auquel personne ne prêta attention…

« … Hum… Je dois dire que là… Si ma vie est en jeux je n’ais pas le choix… Allons-y… »

Aux armes ( suite ) 20304121

Usant du serre tête que je possédais, je me mis en route et suivais le cortège d’hommes et femmes qui se dirigeaient vers un massacre sans nom… Pourquoi se battre, pourquoi tenter de mettre un village en ruine… Tout cela, tout cela pour je ne sais quoi qui n’avait surement pas plus à une femme, une chef de village… Et oui, j’avais appris que notre chef était une femme… Pas que cela me déplaise mais c’était surtout le faite que j’aurais du mal à lui refuser ce qu’elle voudrait que je fasse… Les femmes, mon gros défaut… Le plus chiant, ce serait de tomber sur des adversaires féminins… Et merde, voila que je me mettais à penser aux combats qui allaient se dérouler… Non, arrête d’y penser… Pense aux… FEMMES… Non, pourquoi j’avais…Roh et puis zut… J’arriverais bien à les esquiver en ôtant une à une leurs tenues… Elles me laisseraient tranquille, le temps de replacer leurs morceaux de soie pour que je me concentre sur les autres ennemis masculin…

Ainsi, envoyer balader n’importe quel homme était facile, du gros balèze qui était entré en coups de vent, au sous chef Eaque, en passant par l’ahurit de service et son sourire niais… Mais les Femmes… Si belle et si fragile, leurs yeux étaient telles des revolvers qui ne cessaient de me suivre et tenter de m’atteindre… Vilaine, vilaines… Enfin, leur approchait, j’étais dans le navire de guerre à attendre… Soudain, l’homme du bureau ce mit à parler de son trône… EN avant vers le pays que nous devrons conquérir ou mettre à notre botte… Je murmurais encore une fois…

« … Il n’y aura aucun innocent à déplorer de mes mains… »

Cela ne m’enchantait guère… Et ceux pour plusieurs raisons. Quand j’y repensais je n’avais vraiment pas de chance dans la vie… Chacun des êtres que j’ai aimés se sont fait tuer. Sauf Rai, qui lui était mort d’une crise cardiaque. Une mort à la con pour un shinobi si puissant. Il est vrai qu’il aurait pu être un grand shinobi si il l’avait voulu. Il m’avait tout appris et en avait encore à m’apprendre. Et pour me montrer digne de l’enseignement qu’il m’avait prodigué, je devais ne jamais mourir sous les coups de l’ennemi, quel qu’il soit. Avec le recul je me demandais si finalement seuls les forts pouvaient survivre à mes côtés. Et quand je voyais ces hommes en armure, je me disais qu’ils ne feraient pas long feu dans la bataille. Comment des guerriers comptant autant sur leurs protections pouvaient-ils être de bons assaillants ? Au fond de moi je me disais qu’ils ne pouvaient tout simplement pas, même si j’espérais bien entendu le contraire. Je n’avais pas envie de m’encombrer de bons à rien dans ce qui s’annonçait comme une rude bataille. Et moi qui avait promis de ne plus jamais tuer qui que ce soit… Cette fois-ci ma folie sera bien plus grande que ce que je pourrais maîtriser. Je le sais très bien qu’à la vue du premier contact mon esprit s’embrouillera pour finalement laisser place à ce meurtrier qui vie en moi. Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde… Il me bouscule, tentant vainement de prendre place. Prendre le contrôle serait pour lui la plus belle des occasions.

Il ne nous restait que peu de temps pour nous préparer, une heure trente tout au plus. Je devrais peut être me hâter cette fois… En plus je n’avais pas grand-chose à prendre, à peine rien finalement… J’avais déjà mon yoyo avec moi, de quoi torturer à mort… Un amas de ferraille déambulait dans les rues de ce village qui serait bientôt vide de force. Est-il réellement prudent de partir tous ensemble ? Qui protégerait le village en l’absence des shinobis les plus forts ? Je laissais ces êtres sans âme rejoindre le port, moi je devais me calmer. Rien que de penser au champ de bataille le rendait plus fort. Le sourire bête dessiné sur mon visage en était la preuve la plus flagrante. J’avais peur. Ce Shikoru que j’avais tué il y a fort longtemps allait revenir aujourd’hui. Moi qui comptais me tester avec une ou deux missions dangereuses, je me trouvais maintenant comme un con devant l’imprévu. Ce Shikoru que j’avais enterré il y a fort longtemps serait de retour aujourd’hui même. C’est à cet instant que son premier chant résonnait en moi. Ceux qui ressortiront vivant de cette bataille ne pourront qu’être fier et parmi ces élus.

J’avancais, pas à pas vers le port, à présent mon corps contrôler par deux âmes totalement différentes. Le chant résonnait aux rythmes des pas que je faisais.

Alors fut un peu calmée la peur
Qui au profond du cœur m’était restée,
La nuit que je passai en telle angoisse.
Et comme celui qui, le souffle haletant,
Sorti hors de la mer sur le rivage
Se tourne vers l’eau périlleuse et regarde,
Ainsi mon esprit qui encore s’enfuyait.

C’est avec mon embarquement que se terminait ce chant. Le premier de cette représentation exceptionnelle qu'était MA divine comédie.

Un ordre est un ordre et je ne peux pas revenir dessus. Nous partons en guerre mais au fond de moi, je n'étais pas persuadé de croire que cela serait très utile. Mais c'est le supérieur qui décide et il semblerait que nous n'ayons guère le choix. C'est ainsi et pas autrement. J'avais bien compris le message et je croise les bras. D'abord silencieuse, je réfléchis à plusieurs choses notamment sur mes stratégies de combat mais il me restait un très grand facteurs: Mes adversaires... Contre qui j'allais devoir me battre ? Je me délayais presque d'envie et j'avais hâte de gagner le village qu'on allait attaquer. Mais où va-t-on ? Je manifeste un sourire qui en disait long et je n'en fiche. On attaque et c'est le principal à mes yeux. J'avais hâte de partir, cela me permettrait de me dégourdir un peu car je commençais à rouiller. Je n'étais que Chuunin mais le rang m'importait peu. Puis j'entends le bras droit parler et j tourne ma tête vers l'imposant bonhomme. Mon sourire s'efface en voyant la carrure. Mais c'est qui au juste ? Puis, j'arque un sourcil en entendant parler de roue ? Mais c'est quoi ça ? Cela sert à quoi... Je ferme les yeux en croisant les bras en me disant que je le serait probablement plus tard. Manifestant de nouveau un sourire, j'écoute les consignes dictés par l'homme en armure puis je regarde le bras droit faire son clown avant de disparaître à mon tour. Je devais préparer mes affaires. Je rentre alors chez moi et je prends tous ce que j'ai besoin qui se résume à quasiment rien. Pénétrant ma chambre, j'ouvre mon armoire prenant ainsi mon sac à dos pour mettre quelques affaires dedans. Notamment des vêtements... Niveau matériel, je n'avais rien à prendre puisque je n'avais pas fais les courses et puis je n'en est pas les moyens actuellement car je n'ai pas fait de missions dernièrement. Je n'ai fais que m'entraîner à faire autre chose. Mais cela ne regarde que moi et personne d'autre.
Il me fallut que cinq minutes pour préparer mes affaires. Mais avant de partir, il me restait qu'une chose à faire; Avertir mes tuteurs que je serais absente un petit moment. Je pose alors mon sac à dos sur mon lit et je marche vers mon bureau. Attrapant ma porte d'armoire, je la ferme puis je tire la chaise de mon bureau pour m'assoir dessus. Ouvrant un tiroir, j'attrape du parchemin et une plume pour écrire un message à leur attention. Ils ne sont pas présents car ils travaillent au magasin. En quelques lignes, je leur dis que le village est en guerre et que je devais rejoindre tout le monde pour aller taper de l'ennemi. Je signe et je range le tout avant de me relever. Rangeant ma chaise, j'enroule le morceau de parchemin et je tourne les talons en attrapant mon sac au passage. Le mettant sur mon dos, je passe dans le salon où je dépose le morceau de papier avant de disparaître par la fenêtre qui était ouverte. Il est temps pour moi de quitter Kiri afin de me rendre au port pour le grand départ.

L'astre solaire se lève et je regarde ma montre. Apparaissant devant les portes du village, je marche vers l'extérieur pour aller vers le port où le bras droit nous attend. La brune était encore présent sur Kiri et son port et ce n'est pas plus mal en fait. Rejoignant le peu de monde présent, je regarde le bateau. Enfin de ce que j'en vois plutôt. Il me fallut moins de cinq minutes pour atteindre le point de rendez-vous fixé par l'armure vivante. Tient, ce serait un bon surnom ça... Mais je garde ça pour moi. Je cherche rapidement là où tout le monde pourrait être présents à attendre mais avec cette puredpoids, je n'arrive pas à voir correctement. J'entendais des bruits de pas et de dépôt. Les hommes doivent être en train de charger le bateau qui nous emmènera vers notre destination. Il n'était pas huit heures quand je rejoins le groupe. Prête à partir, je reste derrière Eaque et je croise les bras avec l'envie pressante de taper sur tout le monde. Un autre Kirien était là et je profite de la pause pour attraper mon bandeau rouge de Chuunin pour le mettre autour de mon bras gauche. Je suis de kiri et je le reste. Fière de ce que je suis, je ne ferais pas de cadeau à ceux qui se mettront en travers de notre route... La bataille approche rapidement et c'est avec un sourire sur le visage que je monte dans le bateau. La prochaine étape nous attend et je peux enfin voir autre chose que la brume du village de Kiri...

Même si aujourd'hui c'était l'anniversaire de son petit frère non biologique, il ne pouvait pas rester auprès de celui-ci car, un moment de gloire l'attendait... Ce moment de gloire c'était la guerre contre Konoha dont le départ eu lieu aujourd'hui, le même jour... Qu'elle dommage pour le petit Aiku... Mais bon que voulez-vous...

Aujourd'hui c'était le jour, ce jour où il devait prouver ses qualités de Jônin Expert de Kiri... Il devait se battre au côté de Saber et Eaque... Les plus puissants ninjas de Kiri, sachant que Saber était la Mizukage et Eaque son bras droit... Mais il ne fut pas seul simple ninja à attaquer le pays du feu. Il y avait de nombreux ninjas dont Shikyo ignora leur nom grade, d'où de Kiri ils venaient... Il s'en foutait... Mais avant que les autres arrivèrent, lui était déjà là... Eaque, monta le premier sur le bateau et s'assit sur une sorte de trône qui se trouva bien en hauteur, seulement pour montré sa supériorité... Shikyo le trouva dès leurs première rencontre d'une personne hautaine en personne...

Shikyo arriva juste après celui-ci, mais ne monta pas directement sur le navire, il alla plutôt se mettre prêt d'un tonneau et regarder les gens qui allèrent arriver après lui... Des légères brises de vents firent virevolter les cheveux rouges du Jônin... Il ferma ses yeux pendant quelques secondes pour sentir cette fraiche brise qui lui caressa sa peau douce…

C'est après un petit moment que la foule arriva... Il yen avait beaucoup qui participèrent à cette guerre, mais aussi beaucoup d'entre eux qui allèrent perdre leur vie... Il vit aussi quelque tête connue, mais ceux-ci ne le connaissait pas... Il ne se montra pas beaucoup dans les villages même de Kiri... Il resta tout le temps sur la plage... En train de s'entrainer comme un fou pour devenir de plus en plus fort... Le seul but, protéger sa famille...
Une des personnes qui marchaient vers le navire, il le reconnut tout de suite... Ce fut un Jônin également... Il murmura des choses et mis un serre tête avant d'embarquer... Après celui-ci il y avait de nouveau un autre Jônin qu'il reconnut... Cette fois si c'était un jeune homme avec une casquette sur la tête, tout en embarquant il chanta... Mais cette chanson se termina lors de son embarquement. La prochaine, c'était une jeune femme aux cheveux violets... Elle embarquait sur le navire sans rien dire....

Quand plus personne n'était devant le port, Shikyo se releva tout doucement... S'avançant également à une vitesse assez lente vers le bateau... Il recommença à penser à plusieurs choses... Qu'est ce qu'il alla lui arriver s'il perd un combat ? De la torture ... Ou une mort ? Que ferait sa famille sans lui... S'il serait mort ou capturé... Que ferai le reste de sa famille Aurion... Il ne devait pas perdre, sinon ça sera la fin pour lui, son but était cette fois-ci de couper le plus de têtes possibles... Sans être vécu... Arrivé à quelques mètres de ce ponton pour monter dans le bateau, Shikyo s'arrêta net... Quelques ninjas se trouvant sur le bateau l'avaient remarqué... Des murmures commencèrent à parcourir tout le bateau... Il continua à avancer et s'arrêta au plein milieu du ponton... Voilà l'une de ses dernières pensées...

*Aiku, si je ne reviens pas... Ne m'oublie surtout pas...*

Après ceci, il monta sur le bateau et celui-ci pris route vers une guerre, plus atroce que jamais une guerre eu lieu... Mais d'un côté, Shikyo était content... Il pouvait de nouveau calmer son esprit en tuant des gens...

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