Mission n°3 de rang A de Kanda : Le meurtrier traqué

Après la mission : Évacuation immédiate !

Mission de rang A
Dans la rue un déserteur a tué tout le monde, retrouvez et capturez-le.

Mission
Kanda songeait sans cesse à cette personne, celle qu'il avait combattu il y a tout juste quelques minutes, et qu'il s'était juré de retrouver. Selon les informations qu'il venait de recevoir, le jeune blond se nommait "Taiga Hattori", habitait l'immeuble, et était Juunin de Suna. Plusieurs personnes parmi les interrogés le connaissaient bien. Sociable et galant, il saluait toujours ses connaissances avec une ferveur et un enthousiaste attrayants, et s'était ainsi lié d'amitié avec quelques habitants de l'immeuble depuis déjà plusieurs années. Les enfants l'admiraient même, et adoraient entendre le récit de ses aventures de ninja. Habiter seul dans un appartement ne lui causait aucun souci, et il accueillait parfois quelques personnes. Néanmoins, depuis peu de temps, il semblerait qu'il soit devenu distant, et aimait de moins en moins son statut de Juunin de Suna, tout comme on le voyait de moins en moins. Il gardait alors une expression antipathique et désœuvré, ne saluait plus les connaissances qu'il croisait, et si celles-ci lui adressaient un petit mot pour engager une conversation, il y répondait froidement, de telle sorte que la conversation se terminait très rapidement, après seulement trois ou quatre répliques relativement courtes. Selon la déduction personnelle de Kanda, le projet de Taiga consistait à déserter pour une raison inconnue, et avait donc penser à provoquer cette explosion pour masquer sa disparition par une mort. Voilà qui éveillait le mépris et la colère du Chef Anbu à l'égard de ce Juunin qu'il considérait alors comme un meurtrier. Non, à vrai dire, il ne méritait même plus son titre de ninja. Rien que pour lui seul, avait-il réellement besoin de causer tant de dégâts, en détruisant le bonheur partagé par plusieurs, en perturbant la vie douce et tranquille de certains, en rendant orphelins de jeunes enfants bien plus jeunes et innocents que lui ?! S'il désirait déserter, il aurait au moins pu le faire en silence, sans provoquer un tel carnage. Sans l'intervention du Chef Anbu, cette crapule aurait exterminé toutes les personnes restantes, et aurait disparu tranquillement, sans qu'on puisse le suspecter de désertion. Enfin, ayant parcouru la ville et discuté avec les ninjas qu'il rencontrés, il était désormais assuré que la cible n'avait pas quitté Suna, pas encore... Afin de le retrouver dès que possible, Kanda avait chargé les ninjas de l'informer dès que l'homme recherché serait repéré, et de veiller à ce qu'il ne sorte pas de la ville, étant donné le danger qu'il représentait. Il est vrai que seul, dans cette vaste ville, les chances de retrouver le déserteur se révélaient quasi-nulles. Néanmoins, cette certitude ne l'empêcha pas pour autant de déserter à travers les rues de Suna. Au final, cet effort se révéla totalement vain, et le soir même, il dut rentrer chez mademoiselle Milo, chez qui il logeait depuis la fin de son enfance. Une longue nuit passa, mais bien qu'il pensait à cet homme, Kanda s'endormit toujours aussi facilement, pour se réveiller tôt le lendemain aux premières lueurs du jour.

Comme chaque matin, le jeune ninja se consacra tout aussi ardemment à son entraînement, dans le jardin de la demoiselle. Toutefois, en temps normal, il attendait toujours vers les environs de huit heures pour se relâcher complètement et provoquer un réel vacarme. Cette fois, il avait commencé à y aller sérieusement dès le premier coup de katana qu'il avait porté, comme il souhaitait en terminer le plus tôt possible, en l'occurent ce jour-même. Bien entendu, il prit tout de même le petit déjeuner pendant un bon quart d'heure, avant de reprendre peu de temps après. Il envisageait d'aller au bureau des informations seulement après le déjeuner, mais ce n'en fut pas la peine. En effet, vers les alentours de onze heures, un ninja se présenta devant le modeste demeure de la femme.
Bonjour ! Pardonnez ma présence à une telle heure, mais je dois d'urgence parler à monsieur Kanda, s'il est présent !
Je vous écoute, émit celui-ci, sortant de l'ombre et regardant fixement le jeune homme.
Chef Anbu Kanda ! L'homme auquel vous nous avez demandé de faire attention a été repéré, et, ma foi, votre description a été d'une précision incroyable ! Tellement incroyable que le ninja qui m'accompagnait au centre-ville n'a pas attendu une seconde pour interpeler le déserteur dans une ruelle avant de se faire tuer ! Dans ses derniers instants d'agonie, il m'a donné quelques directives et m'a demandé de fuir ! Malheureusement, démasqué, Taiga a également tué plusieurs villageois avant de s'enfuir silencieusement vers le centre commercial ! Je figure parmi les seuls survivants présents au moment où les crimes ont été commis. Heureusement que nous étions le matin, ou il y aurait eu considérablement plus de morts. Chef Anbu Kanda, vous ne savez pas à quel point j'ai trouvé cette scène désastreuse, alors je vous en prie, vengez tous ces morts ! J'ai demandé aux autres ninjas présents d'entourer et centre-ville et d'établir un périmètre de sécurisation, afin que nous puissions le retrouver. Mais vous, vous serez plus apte à l'arrêter ! Vite, suivez-moi ! Ne perdons pas de temps !
Mais avant de partir complètement, il se retourna et regarda mademoiselle Milo pour lui parler jovialement, en la rassurant.
Je serai de retour pour le déjeuner.
Depuis déjà longtemps, elle avait pris l'habitude de voir Kanda partir si furtivement, et se contenta juste de hocher légèrement la tête sans afficher aucune surprise. Quoiqu'il se passait, lorsqu'il le disait, il revenait toujours; parfois en retard, il est vrai, mais il réapparaissait toujours, et elle doutait très fortement que ça changerait, cette fois-ci. De toute évidence, ils ne prenaient pas toujours leurs repas ensemble, qui par ailleurs la plupart du temps n'étaient couverts que par le bruit des couvercles et non celui d'une conversation effrénée.

Chef Anbu Kanda, nous vous attendions ! s'exclama un Chuunin, nommé Hyôtai, lorsque Kanda apparut sur le toit d'une haute boutique d'où il bénéficiait d'une très belle vue.
Effectivement, tout le centre-ville se retrouvait encerclé par des ninjas, interdisant catégoriquement aux quelques villageois éperdus de sortir du périmètre de sécurisation. A travers les traits des visages de la plupart se décelait une sorte d'anxiété, de confusion sans doute due à l'incompréhension de la situation face à laquelle ils se trouvaient. La surveillance se révélait notamment plus grande autour du centre commercial, avec plusieurs ninjas debout devant les portes d'entrée et de sortie, ne laissant aucune personne, située à l'intérieur ou à l'extérieur, passer. Quelques villageois déambulaient librement dans l'espace qui leur était laissé, entre le périmètre de sécurisation du centre ville, et celui du centre commercial. Certains restaient totalement immobiles, inquiets de la situation. D'autres marchaient soit pour tenter de l'oublier, soit pour espérer vainement en apprendre plus, tandis que d'autres se réfugiaient dans les boutiques inactives et silencieuses afin d'attendre que le temps passe.
Heureusement que nous ne sommes que le matin, Chef Anbu. L'après-midi, il y a toujours plus de monde, reprit Hyôtai.
Nous sommes forcés d'interdire à ces villageois de circuler librement. Nous semons, par obligation, le trouble dans leur esprit en nous retenant de leur expliquer la situation, alors même qu'un dangereux meurtrier se trouve parmi eux, et vous appelez ça de la chance ?
Hyôtai resta interdit face à la réplique illogique, certes, mais volontaire de Kanda, qui poursuivit.
Au rapport.
Bien, Chef Anbu Kanda ! Suite à la demande du ninja avec lequel vous êtes arrivé, nous avons poursuivi le dénommé "Taiga Hattori", mais entré dans le centre commercial, il nous a semé en se mélangeant à la foule ! Nous n'avons donc pas eu d'autre choix que de sécuriser la zone pour ne pas perdre votre cible, que vous teniez tant à attraper, d'après ce que nous avons compris hier... Des ninjas sont déjà entrés et recherchent actuellement Taiga. Auriez-vous des directives à fournir ?
Aucune...Bien. Attendons.
Kanda préféra rester à l'extérieur d'où il se situait pour guetter tout mouvement suspect et ainsi agir très vite plutôt que d'entrer dans le centre commercial où il aurait tôt fait de se perdre en plus d'augmenter les impacts d'une situation imprévue provoquée par le déserteur. Guettant chaque villageois visible, il essaya de reconnaître en chacun d'eux sa cible, que lui seul avait pu voir, comparé aux autres ninjas qui n'avait reçu qu'une description, même très détaillée et précise. De plus, encore une fois, il se rendit compte qu'il valait mieux guetter d'une position élevée que basse. En effet, peu de gens le remarquaient, non seulement à cause du nombre de ninjas aux alentours, mais surtout parce qu'ils regardaient le plus souvent devant eux, c'est-à-dire vers un endroit bien bas, comparé à la hauteur où se trouvait Kanda. Après quelques minutes, soudainement, un cri collectif alliant peur et panique se prorogea à partir du centre commercial, avant que les habitants séquestrés à l'intérieur ne se dirigent finalement vers la porte de sortie principale en tentant de bousculer les ninjas. Ceux-ci voulurent les contenir, mais malgré leur entraînement, leur inefficacité à s'opposer à toute cette foule était d'une évidence inéluctable. La foule d'habitants poussa précipitamment les ninjas, et courut à toute vitesse vers la sortie, totalement effrayée, comme si la tour allait s'effondrer d'un moment à l'autre. Kanda lui-même ne vint pas retenir toute cette masse. Bien au contraire, il resta totalement immobile, jetant juste de brefs coups d'œil aux innocents, sachant que ce terme faisait exception à une seule et unique personne sans doute à cause de laquelle tous ces dégâts avaient lieu, alors que déjà les ninjas aux alentours se réunissaient pour espérer arrêter la foule paniquée. De loin, le Chef Anbu aperçut un ninja, renversé, se relever pour attraper violemment un habitant quelconque et le plaquer contre un mur, et lui parler. Après quelques secondes, il le relâcha, et se dirigea vers Kanda qui guettait toujours aussi attentivement.
Chef Anbu Kanda ! Selon ce que j'ai appris, la grande peur de tous ces villageois s'expliquerait par la crainte de mourir. Oui, dans le centre commercial, derrière eux, ils auraient vu un homme en train de tuer froidement les personnes qui l'entouraient ! Nous devons agir de toute urgence ! Que décidez-vous ?!
Allez vérifier que Taiga n'est plus dans le centre commercial. Hyôtai, accompagnez-le, et laissez-moi seul ici. Les autres ninjas, ainsi que moi-même, saurons bien s'occuper de tous ces gens paniqués.
Allons-y, Hyôtai !
Celui-ci, qui attendait alors aux côtés de Kanda, se dirigea vers le centre commercial en compagnie de l'autre ninja et y entra, délaissant alors le Chef Anbu. Faisant face à une scène désastreuse, avec les décors renversés, quelques vitres brisés et des accessoires, des vêtements ou de la nourriture jonchant le sol, les deux hommes ne prirent qu'un instant pour s'étonner avant de courir à toute vitesse, et cherchèrent à chaque recoin du bâtiment, ordonnant aux ninjas qu'ils croisèrent de faire de même. Ils se séparèrent, et Hyôtai continua seul. Il avança, jusqu'à arriver essoufflé en plein milieu du troisième étage, dans une zone bien visible où il aperçut, entourés de quelques ninjas, six ou sept cadavres, sur lesquels se distinguaient des coupures, répartis mais dans l'ensemble regroupés en un même lieu bien déterminé, ainsi que des effusions de sang entachant le sol et le mur salis par les objets des villageois affolés. Se rapprochant, Hyôtai regarda plus attentivement et d'un air triste et désolé les cadavres, avant de s'adresser aux ninjas.
C'est Taiga, qui a fait ça, n'est-ce pas ?
Oui...Tout ça, rien que pour son propre compte...Il faut lui faire payer !
Où est-il ?
Malheureusement, nous n'en savon rien. Tout le centre commercial vient d'être fouillé minutieusement, mais nous n'avons trouvé personne, personne du tout...
...Je pars en informer les autres.
Quelle tristesse, et quel regret, décidément, se lisaient à travers le visage de Hyôtai, qui marchait complètement désœuvré en portant ses yeux sur le sol, pour ainsi sortir du bâtiment après quelques minutes seulement et relever la tête en direction de la boutique où il tenait avant à côté du...
*Où est passé le Chef Anbu Kanda ?!*
Totalement volatilisé ! Plus personne sur le toit de la boutique ! Qu'avait-il donc bien pu se produire ?

En vérité, peu de temps après que Hyôtai et l'autre homme soient entrés dans le centre commercial, tandis que Kanda surveillait toujours, il avait vu une fine silhouette sortir timidement mais rapidement du bâtiment par une autre porte de sortie. Bien couvert avec les cheveux cachés et un bandeau sur la tête pour s'identifier en tant que ninja, il possédait une silhouette et un regard assuré que le jeune ninja avait tout justement vus la veille. Alors ainsi, il avait semé la panique dans la foule afin d'attirer l'attention et en profiter pour s'enfuir. Plutôt astucieux, et Kanda distinguait en cette jeune figure une intelligence qui expliquait le statut auquel s'était échelonné Taiga.
*Mais tu ne m'échapperas pas !*
Attendant que le fourbe entre dans une sombre ruelle, Kanda le suivit silencieusement en se déplaçant sur les toits, tel le lion chassant le gibier.

Revenons-en à Hyôtai, le Chuunin qui venait de ressortir du centre commercial. Regardant à côté, Hyôtai put voir qu'une partie de la foule avait été arrêtée, et se dirigea vers les ninjas qui s'étaient réunis.
A où en est-on. L'avons-nous attrapé, ce misérable criminel ? Kanda est en train de le sermonner dans une boutique, n'est-ce pas ?
Non...Pas du tout. Nous ignorons totalement où se trouve le Chef Anbu. Nous étions bien trop occupés, mais malgré nos efforts, même si nous avons examiné en détails chacune de ces personnes, aucune ne correspond à la description fournie...Taiga a dû s'échapper avec les premiers fuyards... Cette mission est un un échec total...
Plusieurs morts, un centre commercial ravagé, un criminel déserteur en liberté...Hyôtai ne pouvait contester une telle affirmation. Il baissa la tête, garda le silence, mais parla tout de même.
Libérez ces pauvres gens. Ils ont déjà été assez surmenés aujourd'hui, et leur journée est sans doute gâchée. Aidez-moi plutôt à retrouver le Chef Anbu Kanda.
Approuvant, ils obéirent sans la moindre contestation, se divisèrent en groupe de trois ou quatre personnes, et partirent dans différentes directions. Hyôtai avançait en courant, entraînant son groupe composé de trois personnes dont lui-même à l'imiter, alors que tous les autres marchaient et semblaient plus profiter d'une bonne promenade en songeant à leur échec catégorique, ou encore au déjeuner, qui ne tarderait pas. Le Chuunin menait son groupe, regardant partout, à gauche à droite, mais ne trouvaient rien. Ils croisèrent brièvement d'autres groupes, et ce fut ainsi pendant quelques minutes, jusqu'à ce que le recherché apparut au loin devant eux, marchant dans leur direction, avec le meurtrier...tenu par sa main gauche... Avec la tête relevée, ses habits parfaitement propres, ses cheveux attachés lui atteignant le dos, son long katana tranchant dans son fourreau et l'épée de sa proie dans sa main droite, il déplaçait ses jambes l'une devant l'autre toujours aussi majestueusement. Ainsi se présentait Kanda, qui avançait indifféremment vers les trois ninjas, cette fois-ci totalement immobiles et oubliant leur épuisement, absorbés par la scène. Taiga Hattori, en revanche, se trouvait dans un état pitoyable inspirant la pitié et reflétant, malgré son ancien statut de Juunin, sa faiblesse face au mystérieux Chef Anbu. Laissant son corps ensanglanté se faire traîner sur le sol sans opposer la moindre résistance à ce traitement misérable, se faisant prendre par le haut de sa tenue bien attachée comme l'on prend un châton par le cou, il regardait de manière cadavérique le sol en le souillant par des gouttes de sang provenant de sa bouche qui se mélangeait à son faible souffle. On ressentait le paroxysme clair et évident de la souffrance à travers ce pauvre garçon, impuissant face à son tortionnaire, qui arriva enfin devant Hyôtai.
Qu'attendez-vous ? Apportez-moi votre aide pour l'emmener en prison.
E...Euh...Oui, Kanda...!
Les deux ninjas accompagnant Hyôtai portèrent de cette manière l'homme sérieusement blessé, tandis que le Chuunin prit sonépée et marcha aux côtés de Kanda.
Est-ce que vous vous sentez bien ?
Parfaitement bien.
Que s'est-il passé ?
Je ne vous permets pas de poser les questions...
Et après un court silence de réflexion, il reprit.
Au rapport.
B...Bien, Chef Anbu Kanda !

Oui. Vraiment dommage qu'ils ne discutent pas plus ensemble pendant leurs repas, et ce depuis des années, pensait mademoiselle Milo dont la compagnie se révélait particulièrement rare. Il avait tué ses propres parents, c'est vrai, mais c'était un enfant. Peut-être avait-il changé depuis. Dire qu'il habitait chez elle depuis tant d'années, et qu'elle ne connaissait que si peu de choses à son propos. De plus, il exerçait fidèlement et avec bravoure sa tâche de ninja, en agissant pour le bien des autres et de manière réfléchie. Par ailleurs, c'était bien pour cette raison qu'il avait atteint le grade de Chef Anbu, avec tous les entraînements auquel il se livrait, et l'application dont il faisait preuve durant ses missions. Et bientôt, il reviendrait pour déjeuner, après avoir réussi brillamment et de nouveau une mission, comme toujours. Tiens, le voilà, seul, justement. Heureuse de le voir enfin de retour, elle lui dit chaleureusement, d'un sourire enchanté et d'une voix accueillante :
Vous tombez bien, monsieur Kanda. Vous arrivez juste à temps pour le déjeuner !
Cependant, elle sentit de la mélancolie mêlée à de l'interrogation sur le visage dans les yeux perçants du jeune homme. Avançant juste derrière la femme sans lui adresser le moindre regard, il s'arrêta pour répondre poliment.
Je vous remercie, mais j'ai envie d'être seul et de réfléchir pour aujourd'hui. Votre cuisine est très bonne, mais j'envisage de déjeuner seul, plus tard. Je retourne dans ma chambre. Merci, et bon appétit.
Oui...Je comprends...
Sans attendre plus longtemps, Kanda monta dans sa chambre, tandis que mademoiselle Milo, de nouveau seule, s'assit sur une des deux chaises de la salle à manger. Elle regarda l'autre... vide...totalement vide, et pourtant positionnée face à de la délicieuse nourriture préparée rien que pour Kanda... Comme il était froid, distant, et taciturne... Quelle malchance elle avait eu, de l'avoir à sa garde, alors que pourtant elle ne rêvait que d'une vie de femme simple, avec quelques enfants qu'elle chérirait... Elle en avait reçu un, pourtant, mais qui avait cruellement tué ses deux parents, et lui inspirait uniquement de la crainte, du moins à ce moment-ci...

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