Hansol prépara toutes ses affaires. Sur son lit; un grand ensemble noir était plié soigneusement, Quelques kunaïs, deux parchemins explosifs, deux fumigènes était alignés sagement, attendant d'être rangés dans le sac de la Chunin. La jeune femme s'attardait quelque temps pour ranger, nettoyer son petit appartement. Trente minutes plus tard, elle fermait la porte à clé et soupira. Peut-être qu'elle ne la franchirait jamais plus. Ses sandales claquèrent contre le sol et elle sortit, la tombée de la nuit envahissait Suna à une grande vitesse. Il était temps de partir, elle devait régler ses comptes en tuant un homme. Hansol était prête. Elle marchait tout le long de la voie principale et arriva aux portes de Suna qui étaient encore ouvertes. Au loin, une clochette résonna longuement, pour avertir que Suna allait rester pendant toute la nuit, coupée du monde extérieure. La jeune femme se précipita à l'extérieur. Le désert l'attendait. Hansol entendit un grand « BOUM » et une voix au loin criant :
« Bonne chance ! »Hansol émit un rire tendu. Elle attendit quelques secondes et partit en courant vers l'horizon. Elle devait à tout prix trouver une grotte ou quelque chose pour dormir et ainsi analyser la carte que le QG lui avait donné pour permettre à la Chunin de parcourir le trajet de la caravane. Le soleil était énorme au lointain et la jeune fille ne pouvait regarder que ses pieds. Hansol arrivait au pied d'une grande montagne où se trouver un petit abri dont la Chunin aimait bien dormir. Dans celui-ci de la braise chaude faisait scintiller ses petits points rouges. Quelqu'un avait du venir peu de temps après elle, Hansol était déçue. La nuit, maintenant, vaincue le soleil et la lune reprit son trône dans le ciel et les étoiles la soutenaient. La jeune femme étendit sa couverture sur ses épaules et mit une grande cape noire à l'entrée de l'abri pour la couvrir de la nuit froide. Hansol, alors, sortit de son sac la carte. Elle fit une mine assez furieuse. Beaucoup de points d'interrogation sur le lieu de passages, cinq étaient répertoriés comme sûr. Hansol analysa la carte et fit un plan.
1)Elle suivrait à la trace la caravane de quelques kilomètres plus loin, lorsqu'elle passerait devant l'oasis qui se situait près du Pays du Feu.
2)Hansol attendrait que la caravane passe dans la forêt près de Konoha pour agir et utiliser son Genjutsu. Elle essayerait d'utiliser son charme pour troubler les deux ninjas.
La Chunin était assez contente de son travail. Elle posa sa tête sur son oreiller qu'elle avait apporté et s'endormit aussitôt, son rêve l'envahissait de toute part.
Hansol ouvrit ses yeux lentement, prit conscience qu'elle était dans une grotte et se prépara très lentement, pour paraître parfaite. La Chunin grignota quelques fruits dont un était pourri. En suite, elle tira d'un coup sur la cape noire et le soleil du matin l'éblouie aussitôt:
« Aïe »La jeune femme se frotta les yeux. Dix minutes après, elle était repartie. Le paysage était toujours aussi unicolore. Rien ne bouger. Rien autour d'elle. Tout le monde mourait. Seuls les ninjas de Suna pouvaient s'orienter dans le désert facilement. Malgré cela, personne ne pouvait prédire une tempête de sable ou des choses dans ce genre-là. Hansol avait très chaud, elle lui tardait de boire et d'observer la caravane passait. La Chunin peinait mais le trouver enfin ! Quel bonheur ! Hansol s'approcha de l'eau et plongea toute sa tête dans cette eau fraîche. La vie renaissait en elle et elle buvait à grande gorgée ce petit bout de bonheur. L'adolescente retira sa tête des eaux et la pencha en arrière et se laissa sécher par le soleil. Tout était bien, tout était bon. Hansol, quelques minutes après, s'éloigna vers les Grandes Dunes et attendit dans de l'ombre que projetait l'une d'elles. Trente minutes, une heure. Hansol perdait espoir, le QG n'avait rien compris, il ne savait même pas faire une carte ! La jeune femme jura aussi fort qu'elle pouvait. Un écho lui répondit, s'effaçait petit à petit. « Tac, tac, « , des rires, une voix épaisse et grasse, les rires se turent aussitôt. Hansol, fatiguée, ne comprit pas de suite. Ses yeux s'ouvrirent d'un seul coup, elle se retourna et vit la caravane avançait de son côté. Manquait plus que ça ! La jeune femme réfléchissait, si elle s'enfuyait, ils la verraient, le seul moyen faire la morte ? Hansol s'allongea aussitôt, respira fortement, plus que quelques mètres, elle ferma les yeux et retint son souffle aussitôt.
« Hé, oh ! Regarde ! Une femme ! Crois-tu qu'elle est morte ? »« Allons voir ça ! Non, j'y vais tout seul, toi tu restes va prévenir le conseiller, « « Ouep ! J'y vais de ce pas »Des bruits de pas étouffaient dans le sable s'éloignaient d'elle et d'autres s'approchaient. Ils s'arrêtaient, elle entendit une tout petit bruit et un souffle chaud brûlait sa nuque. Elle aurait voulu lui mettre une gifle. Le jeune garçon la prit dans ses bras, elle fit exprès de faire balancer ses bras comme une marionnette. Quelques instants plus tard, Hansol fut coucher dans la caravane. La Chunin pouvait le tuer, elle le pouvait mais quelque chose l'empêcha, il fallait mieux attendre.
« Baaa.... Suna ? Hein ? Bizarre..... »« On fait quoi d'autres, chef ? »« Avancez ! Le plus rapidement possible, on va devoir livrer ces quelques marchandises à Konoha. »Les roues vibrèrent de nouveau et la petite caravane reprit son chemin tortueux vers Konoha. Hansol entre-ouvrit un œil et put remarquer la face du conseiller de Tujo. Il était hideux, ses lèvres, énormes, semblaient pendouiller. Des yeux de grenouille recouvraient son visage. Hansol referma son oeil, il fallait se réveiller. La jeune femme bondit et cria:
« Ou suis-je ! Qui êtes-vous ? »Le conseiller sursauta et se cogna la tête contre une plaque de bois lui servant de dossier. Il jura, regarda la femme et lui fit une sourire malsain. Elle frémit de peur et attendit qu'elle parle. Il lui demanda plusieurs questions dont Hansol donnait la réponse au tac-au-tac. Le conseiller semblait y croire, il lui demanda d'aller rejoindre les genins de devant. Hansol ne voulait sans aucun cas les connaître, ses saletés d'humains qui polluaient cette terre. Elle grimaça mais s'inclina, elle devait rester obéissante jusqu'à dans la forêt de Konoha. Hansol sauta de la caravane en marche et se dirigea vers l'avant. Les deux genins étaient en train de parler d'un village dont le nom semblez suspicieusement connu par Hansol. Lorsqu'elle arriva à leur niveau, ils l'observaient d'un regard bizarre, sa tenue était extravagante, ses bagues pleines les mains et elle dégager un charme impressionnant. Ils ne parlèrent pas. La caravane s'arrêta près d'un autre oasis pour dormir. Hansol ne participait pas tellement à la préparation du campement. Elle songeait surtout à comment elle allait faire pour tromper les trois hommes et les rouler. Le Genjutsu était primordiale dans cette mission. Une question revenait souvent à la tête de Hansol, le conseiller manipulait-il des techniques ? Fait-il semblant de se faire passer pour un simple homme mais en est tout le contraire. Elle mijota cela toute la nuit et ne put dormir que trois heures. Exténuée, le conseiller la réveilla à l'aube pour aller chercher de l'eau. L'œil morne, obéissante comme elle se l'était promise, Hansol alla chercher deux seaux et les remplit à ras-bore et en versa le quart dans des tasses pour préparer un thé et pour bouillir quelques œufs. La jeune femme, prépara la cuisine. Aucun merci, bande de goujats et de profiteurs ! Vous allez voir quand Hansol va vous pulvériser !
La caravane repartit quelques heures après, un des deux gamins avait mis le feu à un arbre. Le conseiller lui mit une gifle qui claqua comme un revolver. Hansol sursauta et eut un peu pitié de ce jeune gamin qui n'avait sûrement pas fait exprès. Prisonnière, la jeune Chunin avait son plan dans sa tête, la carte ne lui servirait plus. Elle avait eu l'idée de la brûler, au cas où que le conseiller eut farfouillé dans ses affaires. On ne sait jamais.
Le désert s'effaçait peu à peu. Le sable jaune était maintenant parsemé de petits arbres et la terre était plus molle, au loin, les cimes des arbres délimitaient les frontières. Hansol soupira de soulagement, elle allait bientôt stopper cette mesquinerie. Les deux genins étaient très bruyant, ils parlaient tout le temps, criaient à en perdre la tête.
« Vos bouches , bande de petits vauriens ! Fermez-là, j'en peux plus ! »Un silence long et puisant se plaça sur le cortège de la caravane. Le sourire des genins s'effaçaient petit à petit en voyant le visage furieux du ninja. Le conseiller sortit sa tête de la caravane et commença à crier lui aussi, il était endormi et commençait à crier sur Hansol. Elle ne l'écoutait pas. Quelques minutes après, ils repartirent. Les arbres étaient de plus en plus précis. La Chunin sortit son éventail et l'agita de plus en plus vite, son cerveau accélérait la cadence. Vers six heures du soir, ils franchirent les arbres et tout devint vert, marrons, multicolores ! C'était beau mais Hansol préférait la plaine ou le sable que les forêts où la vue était limitée.
« Arrêtez, toi là ! Va chercher du bois avec les genins, je reste ici et je prépare le campement pour lan nuit, faites vite ! »La jeune fille toucha sa poche où la bombe fumigène se tenait, elle l'avait enveloppé dans une doublure de sa veste. Elle allait servir. Les deux genins, ne tenaient aucune garde. La jeune femme attendit d'être assez loin et mit son plan en place.
« Ma jambe ! », s'écria-t-elle, en s'écroulant par terre et mimant le malade exemplaire, aidez-moi ! »Elle n'aimait pas faire la comédie mais il fallait mieux. L'un des deux paniqua et s'enfuit vers le camp, l'autre s'approcha d'elle, s'agenouilla à ses côtés. Il avait de très beaux yeux, ses cils étaient tellement foncés.
Prends ma main...
Tu crois ? Je pense que non..
Fais pas l'idiote, allez, bouge-toi !
On ne me parle pas comme ça.
Ta...
Shikumi no Jutsu Le genin, ouvra ses yeux, son corps trembla, il s'effondra sur le sol, immobile. Hansol prit le pommeau de sa petite dague et la fit cogner sur la tête du gamin. Il était bien évanoui. Peut-être mort ? La jeune femme transporta le corps sur le haut d'un arbre, et attendit que l'autre arrive pour lui tomber dessus. Dix minutes, vingt minutes... Enfin ! Non ! Le jeune enfant avait emmené avec lui le conseiller ! Deux ennemis dont l'un deux cachait bien son jeux ! Elle fronça les sourcils et entendit la conversation. Le conseiller demanda au Genin d'aller à la recherche de Hansol pendant que lui allait avertir Tujo. Hansol se pinça les lèvres. Il fallait le tuer ! Immédiatement. Elle prit sa fumigène en main et la lança sur les deux bon hommes. Hansol poussa son pied sur la branche, fit une vrille et toujours dans les airs, ses pommes des mains dirigées vers la fumée, elle s'écria:
Fuuton Daitoppa !Des petits bout de bois sur le sol, du vent s'éleva, des feuilles tremblèrent, une souche s'éleva sur le sol et se dirigèrent vers la fumée. Un craquement se fit entendre, le nuage gris se dissipa petit à petit. Hansol grimaça, le conseiller s'était enveloppé d'une poche d'eau protectrice. Il se releva, fit un petit air malin. Elle regarda à sa gauche, la souche de bois s'était enfoncé dans le thorax du jeune genin. Hansol, effrayée, ouvrit sa bouche, recula de quelques pas. Oh , non ! Elle ne pouvait faire ça. Le conseiller ne fit plus rien et lui aussi prit peur.
Tu es forte ! Mais tu as tué un innocent, c'est dommage ! Que veux-tu ?
Votre caravane et vous ?
Moi ? Qu'ai-je fait ?
Du mal.Hansol mit ses mains en forme de triangle et les pointa vers le conseiller.
Nehan Shouja no jutsu !Le conseiller tibuta, il tomba sur le sol, endormi, son ronflement résonna dans la forêt. Hansol, méfiante s'approcha de lui et murmura d'une petite voix : «
Mizukuri no Yaiba ». Une épée d'eau se forma dans les mains de la Chunin. Ses mains tremblèrent mais l'eau transperça la colonne vertébrale du conseiller, Hansol remit un coup d'épée et,déjà, du sang coulait sur l'herbe grasse. Elle ne pouvait le croire, la Chunin avait tué un homme, un vrai ! Ayant hâte de rentrer chez elle, Hansol retourna dans la caravane prit des papiers dans les poches du conseiller. La caravane avait quelques armes cachées sous un parquet. Elle les mit dans son sac, il était maintenant très lourd. La jeune Chunin isola la caravane dans une clairière, alluma un parchemin explosif. Celle-ci se brisa. Tout était fini.