Mission n° 7 (1/2) et 8 de rang A de Kanda : L'appel des armes (in RP)

Après la mission : L'organisation de la terreur (1/2)

Mission de rang A (1/2) :
Un marchand d'armes a été volé. Lui rendre ce qui lui appartient.

Mission de rang A :
Empêcher le vol d'un magasin d'armes en neutralisant une dizaine de criminels l'attaquant.

Entrant dans une salle bien éclairée du bureau d'informations, Kanda consulta directement la liste des missions récentes. Il y en avait toujours autant, et de tous les rangs, mais il en remarquait une notamment parmi celles susceptibles de l'intéresser. La description se focalisait sur l'attaque d'un pauvre marchand d'armes par un groupe de bandits sans pitié, qui venait de se produire il y a seulement quelques heures, justement pendant que le Chef Anbu accomplissait une mission consistant à libérer une grotte de truands, dont il avait obtenu d'intéressantes informations, et actuellement dans la prison qu'il venait tout juste de quitter, enfin, excepté pour l'un d'entre eux spécialement... Kanda avança vers un des chargés administratifs assis qui commença à parler dès qu'il se rendit compte de l'approche du ninja, en levant la tête pour l'examiner.
Vous désirez, monsieur ?
Je suis Chef Anbu de Suna... Vous avez sans doute entendu parler d'un vol d'armes dans une boutique, il y a peu de temps, et dont le but de la mission consiste à récupérer le plus d'armes possible afin de limiter les pertes du marchand. J'aimerais entamer cette mission dès maintenant.
Bien sûr. Attendez juste un peu le temps que je retrouve tous les éléments nécessaires, pour que vous puissiez débuter.
Farfouillant dans une rangée de dossiers disposés dans un tiroir qu'il ouvrit, il en sortit quelques feuilles.
Rendez-vous chez la victime du vol, qui vous fournira plus d'informations. Bonne chance.
Avant de me retirer, je tiens à faire savoir que j'ai récemment appris de très mauvaises nouvelles que je me garde cependant de révéler. Je vous demande en conséquence d'avertir avec la plus grande discrétion tous les ninjas de Suna que vous rencontrerez, de les prévenir de faire attention à eux et de rester sur leur garde, plus particulièrement cette fois. Prenez mon conseil au sérieux, et tâchez de ne pas oublier ni de le prendre à la légère.
J'y veillerai. Comptez sur moi.
Prenant les feuilles posées sur la table, Kanda se retourna et quitta la salle sereine où seuls quelques ninjas conversaient avec le personnel administratif.

Après la traversée des ruelles de Suna éclairée par les rayons ardents de l'astre solaire dont l'éclat semblait cependant avoir diminué dans le ciel azuré semblable à une douce mer aux vagues inactives, le ninja arriva devant une boutique délabrée faisant peine à voir, si on pouvait encore la considérer comme telle. Des débris de verre servant jonchaient les sol alors que les supports renversés à côté des étiquettes ne contenaient ni arme, ni accessoire, ni autre objet. L'enseigne elle-même penchait à plus de 90° sur le côté et se suspendait au-dessus du sol sur lequel s'allongeait une solide porte en bois défoncée. S'engageant en outrepassent le seuil auquel elle correspondait il y a quelques heures seulement, Kanda arriva dans une salle dont l'état s'avérait encore bien déplorable qu'à l'extérieur. Derrière un misérable comptoir en bois attendait un homme, assis, au visage déprimé. Dès qu'il se rendit compte de la présence du ninja, plutôt tardivement, il sursauta, et même si son visage exprimait de l'étonnement, les marques du traumatisme étaient toujours présentes à travers ses traits marqués notamment sur son froid et aux contours de son visage. Ses courts cheveux bruns présentaient une cavité soutenant bien plus encore son pitoyable état que les grosses lèvres de sa bouche légèrement ouverte accompagnait. Des cernes se voyaient sous ses yeux fatigués et plutôt refermés dont les iris marrons, conjuguées à ses petites pupilles noires, reflétaient toute la tristesse et l'angoisse intérieure qu'il éprouvait certainement. Dans la cinquantaine, en se levant, il mit en relief sa petite taille contrastant cependant avec ses muscles et sa silhouette solide recouverte par une chemise blanche en cachemire et un pantalon sombre délavé. Se précipitant sur le Chef Anbu qui s'identifia, il lui fit tout d'abord part de ses remerciements les plus sincères en se présentant avant de poursuivre.
L'après-midi, peu après le repas du midi, un groupe d'une dizaine d'hommes armés a démarqué dans ma boutique. Comme à mon habitude, je leur ai souhaité la bienvenue, mais ils ne semblait pas vraiment me prêter attention, et après avoir regardé brièvement les objets exposés derrière les vitrines, le plus imposant d'entre eux et sans doute le chef, m'a regardé, et m'a ordonné de lui montrer toute ma marchandise !
Ces hommes...A quoi ressemblaient-ils ?
J'ai surtout remarqué leur grande et fine tenue noire qui leur allait du cou jusqu'aux chevilles, serrée par une ceinture, sauf pour celui qui devait les diriger. Il portait une tenue plus fine et élégante bien décorée, toujours noire, qui laissait ses bras musclées à l'air libre. Il possédait une longue épée qui rien qu'à sa vue, avec des décorations sur le poignet et la lame, devait avoir une très grande valeur. Je me demande s'il l'avait volée, elle aussi...
Bien, ces informations me suffiront. Poursuivez.
Ensuite...Comme j'ai opposé avec peine mon refus, il s'est mis à dégainer son épée et à la placer à côté de mon cou, en me menaçant, alors je lui ai donné les clés et me suis placé sur le côté. Puis ils ont tout dévasté et pillé... Ils n'avaient même pas besoin des clés avec la puissance des coups qu'ils s'amusaient à porter à la porte après avoir ouvert la serrure... Toutes les armes de ma boutique ont été prises... Ils n'en ont pas laissé une seule, pas la moindre... Mes rares et chères armures, mes kunais, shurikens, épées, katanas, sabres, parchemins explosifs, bombes fumigènes...tous disparus...
Les avez-vous entendu dire quoi que ce soit me permettant de retrouver leur trace ?
Oui, en effet... Leur chef a éclaté de rire lorsqu'il dévalisait mon magasin sans prêter attention à mes demandes pleines de pitié. Il affirmait que ce serait parfait pour un certain "Tsuyosa" et même pour leur prochain vol chez un autre marchand près d'ici et que j'affectionne beaucoup...Il se nomme Uiju Sato et heureusement, il n'a pas encore été dévalisé ! Le chef des bandits a déclaré qu'ils iraient déposer le butin et se reposer avant de reprendre. Et vous, vous prétendez-vous en mesure d'empêcher ce vol, ou encore de retrouver ce qui m'a été volé...?
Je ne garantis rien, mais je ferai de mon mieux. Indiquez-moi seulement où habite monsieur Sato, je vous prie.
Sortant de la boutique, il y consentit en indiquant le chemin par des gestes et mouvements de la main, puis remercia Kanda avant de le laisser partir.

Après quelques minutes, le ninja arriva devant la boutique du dénommé Uiju Sato, à la fois plus grande et imposante, mais aussi plus belle et dans un bien meilleur état, chose difficile à contester... Ouvrant la porte d'entrée, il vit ensuite une myriade d'armes et d'accessoires impressionnants qui animeraient n'importe quel combat entre deux experts de même niveau destructeur, et procuraient à Kanda tellement d'idées sur l'usage qu'on pourrait en faire, notamment entre les mains des plus mauvais. Un homme, totalement inconscient du danger approchant, assis derrière le comptoir, lui souhaita jovialement la bienvenue.
Chercheriez-vous quelque chose en particulier ? Je pourrais vous y aider.
En effet. J'aimerais voir monsieur Uiju Sato, propriétaire de ce magasin, et de toute urgence, concernant une affaire qui risquerait de lui couter cher.
Vous l'avez devant vous, lui-même. Je serais ravi de vous entendre.
L'homme devait bien avoir entre trente et quarante ans, et semblait en parfaite santé. Haut d'environ un mètre soixante-quinze, il serrait involontairement ses deux grandes mains l'une contre l'autre, et un sourire fier paraissait sur son visage aux traits fins et lisses agréable à contempler. Ses cheveux blonds atteignaient son cou mais se relevaient devant pour laisser apparaître un front sans rides. Ses yeux bleus n'exprimaient pas la moindre crainte, et restèrent identiques lorsque le Chef Anbu s'identifia.
Tout comme un autre magasin d'armes situé près du votre, bien que moins bien protégé et contenant moins d'objets, celui-ci a de fortes chances de se faire attaquer, et dans peu de temps, sans doute. C'est ce que m'a rapporté le propriétaire de l'autre boutique volé, que vous connaissez peut-être, et à qui vous pouvez très bien aller demander la confirmation, si vous vous permettez encore de douter.
Pas du tout, je vous crois tout à fait. Seulement, j'aimerais obtenir plus de détails, et que vous m'exposiez les mesures que vous comptez prendre.
Ils étaient une dizaine à attaquer et à tout transporter, juste avant, et étant donné la grandeur de votre magasin et ce qu'il contient, je ne serais pas étonné qu'il en vienne plus encore. Je connais bien mon affaire, ainsi qu'une connaissance approximative et générale à des bandits. Je me propose à la défense de votre propriété, mais seulement si vous mettez à ma disposition vos armes. Malgré mon grade, j'éprouverai des difficultés à arrêter une dizaine de truands en une fois, seul contre tous.
Comment me permettrais-je d'hésiter, entre perdre tout le contenu de ma boutique subissant des ravages, et repousser des bandits impardonnables qui méritent une correction mémorable ? Suivez-moi un peu, que je vous montre les richesses de mon magasin : Shurikens, senbons, kunais, câbles, parchemins et sacs explosifs, grenades aveuglantes, bombes à fumigène, katanas, épées, et bien d'autres encore !
Le marchand, suivi de Kanda, se dirigea vers une salle dont la porte se trouvait derrière le comptoir.

Plusieurs dizaines de minutes plus tard, un groupe d'hommes apparut sur la rue, riant devant les passagers et villageois qui s'écartaient devant eux. L'un marchait fièrement à leur tête, tandis que d'autres juste derrière discutaient fortement, gardant en tête la scène qui se produirait selon eux et qui les excitait déjà, semblant accorder une confiance aveugle à leur chef. Celui-ci ouvrit la porte du magasin sans faire preuve d'aucune violence, tandis que les autres qui le suivaient la frappait chacun d'un puissant coup de pied. Néanmoins, ils débarquèrent dans une salle pour le moins...vide...vide de ce qu'ils recherchaient. Aucune arme ne figurait derrière les vitrines. Ils distinguaient uniquement, derrière le comptoir, debout et retourné une silhouette qui à première vue semblait appartenir à une femme, étant donné ses longs cheveux sombres et attachés, mais sa tenue où contrastaient le blanc et le noir ainsi que sa haute taille convainquaient du contraire. L'homme à leur tête correspondait à la description du marchand d'armes volé. De grande taille, avec des cheveux bruns relevés et un visage dur et bronzé, il s'avançait vers celui qu'il considérait comme le marchand.
Hé ! Où sont passées toutes vos armes ! Montrez-les-moi !
L'homme se retourna, et c'était sans bien entendu Kanda, prêt à leur foutre une raclée magistrale.
Je suis chargé de la surveillance des armes, et c'est avec un plaisir démesuré que je vous en ferais une démonstration.
Levant sa main gauche, il posa une bombe à fumigène qui étourdit et aveugla les truands. Sans attendre un instant, il enchaîna avec une technique de type Suiton.

Spoiler:

Un torrent arriva de plein fouet sur les bandits aveuglés, qui auraient bien voulu réagir, mais qui cette fois sentirent des explosions survenir juste sous leurs pieds, explosions provoquées par des parchemins explosifs placés et cachés en avance. La fumée se dissipa, laissant la scène de nouveau visible. Tous les bandits étaient allongés sur le sol, excepté leur chef Kiyosa qui gardait un bras devant lui. Regardant cette fois-ci devant lui et apercevant Kanda, il dégaina son épée, se dirigea vers celui-ci, et transperça son ventre...mais aucune goutte de sang ne jaillit...

Spoiler:

De puissants coups de katanas furent placés sur le dos du bandit, qui s'écroula, impuissant.
Il n'y a plus rien à craindre. Vous pouvez sortir.
Peu de temps après, la porte située derrière le comptoir s'ouvrit, et le propriétaire du magasin apparut mais resta indifférent à la vue de la scène, à laquelle il s'était déjà préparé, avec des débris de verre et des corps toujours vivants jonchant le sol.
Je me charge d'emmener le chef en prison. Attachez ses sous-fifres inactifs puis appelez d'autres ninjas pour vous aider à les transporter.
Quelques minutes après, le Chef Anbu sortit du magasin, traînant Kiyosa par terre, et se dirigea vers la prison.

FIN DE LA MISSION

Suite de l'histoire : Une alliance de malfaiteurs

» Mission n°5 de rang A de Kanda [en cours]
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» Mission n°13 de rang S de Kanda : L'ultime affrontement
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